Le 23 décembre 1847, le père du nationalisme algérien, qui incarne la résistance depuis les débuts de la conquête, est contraint de capituler face aux troupes d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale et gouverneur général de la colonie. En partenariat avec RetroNews, le site de presse de la BNF.
Une fois par mois, en partenariat avec RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France (BNF), « l’Obs » revient sur un épisode de l’histoire coloniale en Afrique raconté par les journaux français. Aujourd’hui, retour sur la reddition de l’émir Abd el-Kader.
Le 5 juillet 1830, les troupes de Charles X prennent la régence d’Alger, alors rattachée à l’Empire ottoman, après seulement trois semaines de combat. Le pavillon du roi flotte désormais sur le palais du dey. Mais tout le reste du territoire est aux mains des tribus algériennes. La résistance s’organise. La « première » guerre d’Algérie commence.
L’armée française débarque à Oran en janvier 1831. Poussé par son père, le cheikh de la confrérie soufie de Qadiriyya, qui veut mener une guerre sainte – djihad – contre les envahisseurs chrétiens, Abd el-Kader ibn Muhieddine, 22 ans, rejoint les premiers attaquants. Né près de Mascara, dans une famille aristocratique qui dit descendre de Mahomet, il a étudié la théologie, la jurisprudence et la grammaire arabe, il est parti en pèlerinage à La Mecque à 20 ans, a voyagé en Irak, en Syrie et en Egypte. Très vite intronisé émir à la grande mosquée de Mascara, après le début des combats, il réussit à unir les tribus de la province d’Oran et devient l’ennemi public numéro un de la France.
Dès 1830, la résistance des Algériens à la colonisation française
Les Algériens ont affronté l’armée française dès son débarquement en juin 1830 à Sidi-Ferruch. De l’émir Abdelkader à Messali Hadj en passant par Lalla Fatma N’Soumer, retour sur 132 ans de révoltes.
Deux fois par mois, en partenariat avec RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France (BNF), « l’Obs » revient sur un épisode de l’histoire coloniale en Afrique raconté par les journaux français. Aujourd’hui, alors que la contestation se poursuit en Algérie ce 12 avril avec un huitième vendredi de mobilisation, la résistance des Algériens à la colonisation française dès 1830.
La résistance algérienne naît avec la colonisation française. Elle commence quelques jours seulement après le débarquement des fantassins et des marins du roi Charles X, le 14 juin 1830, à Sidi-Ferruch, à 25 kilomètres d’Alger, alors sous régence turque. Le dey, sous l’autorité de l’Empire ottoman, capitule le jour de la prise de la forteresse, sur les hauteurs de la Casbah, le 5 juillet. Entre-temps, un bataillon a été quasiment décimé, rapporte la presse française.
Sous le titre « Expédition d’Afrique », le « Journal des débats politiques et littéraires », quotidien fondé à la Révolution et qui sera publié jusqu’en 1944, se désole de l’événement dans son compte rendu – enthousiaste – de la « Prise d’Alger »
https://www.nouvelobs.com/afrique/20190412.OBS11505/des-1830-la-resistance-des-algeriens-a-la-colonisation-francaise.html
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