Il y a quelque part en Algérie
Une maison ou j'ai grandi
Il y avait père, il y avait mère
Mama Aïcha, Baba sidi
Pour vous ce soir, j'écris ces vers
Vous les garçons, et vous les filles
Ô vous les sœurs, ô vous les frères
De la maison où j'ai grandi
Et tout au fond d'une grande cour
IL y avait une petite cuisine
Et sur nos têtes tous les jours
Vieillissait une glycine
Elle était là, la nuit comme le jour
Faisant de l'ombre sur nos têtes
Elle a couvé avec amour
Toutes nos peines et toutes nos fêtes
Passe le temps,
Passent les jours
Viennent les beaux frères et les belles filles
Que de tendresse,
Que de beaux jours
Dans la maison où j'ai grandi
Passe le temps,
Passent les jours
Viennent les nièces et les neveux
Passe le temps,
Passent les jours
Voilà que blanchissent mes cheveux
Dans cette maison,
Dans ce village
Où tendrement moi j'ai grandi
Dans la féerie du paysage
Entre Tirza et Djillali
Avec mon cœur et plus encore
Au delà du temps, je vous aime fort.
Rachid Damous
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