😊
Celui qui ne distingue pas le sinus du cosinus a tendance à prendre la tangente.
On se dit alors qu’il est sur la mauvaise pente.
Il n’a pas trouvé le sens de l’histoire. Il ne s’est pas retrouvé parce qu’il a cherché une échappatoire.
Tout vire au noir, quand on a du mal à reconnaître sa défaite ou à connaître la victoire.
L’Amérique, l’Amérique… je veux l’avoir et je l’aurais… disait Joe Dassin… comme pour exprimer en amont le plus vieux dessein des sots : être, devenir, rester le plus fort.
Et à chaque nouvelle élection, et à chaque nouvelle érection, on retrouve toujours la même tentation :
Qu’on ne peut rien entreprendre de grand, si on ne commence pas par se prendre pour Jupiter, pour goûter ou dégoûter du sel de la terre… Ainsi va… Ainsi vont… (Trump aujourd’hui et demain Macron)… Ainsi vont tous les enfants qui croient pouvoir devenir tous puissants… Pire, plus puissants que le tout puissant… des répliques de Dieu.
Ce ne sont que des fragments de ce qui demeure dans le firmament : des semblants d’être qui finissent un jour ou l’autre par comprendre que l’être ne fait pas semblant… il est le même que lui-même, dirait Platon ou Plotin…
Et plus ça change et moins il y a de changement… Après Trump, le débile désaxé, ce sera Joe… le taxé de sénile… l’Amérique avait 7 ans d’âge mental, la revoilà à 77 ans, pour prétendre au même idéal : Refaire l’histoire. Sans y renoncer, il aurait fallu changer d’idéal.
Cesser de donner des leçons et apprendre à en recevoir… c’est tout le sens de son histoire, de Ben Laden à Joe Biden, qu’elle va devoir revoir… un petit coup de main d’Alzheimer… et la pilule qu’elle nous fera avaler sera sans doute moins amère… puisqu’on sait désormais ce que c’est qu’un Looser…C’est quelqu’un qui se prend ou s’est pris pour un winner.
C kompliké -:)
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