La révolte... est donc amour et fécondité, ou elle n’est rien ! Albert CAMUS, L'homme révolté. Aujourd'hui de nombreuses révoltes naissent. Sont-elles porteuses d'amour qui ouvre à l'autre, ou tourner vers son petit quant à soi ?
"T'attends Quoi"
Je suis de Bassora aux portes de désert
Mais je ne m'arrête pas aux postes de frontières
Nomade depuis toujours depuis Shéhérazade
Quand arrivera ce jour qui nous sauvera de la noyade
Je suis du pays Kham la tête dans le ciel
Les montagne ont une âme sous les neiges éternelles
Sherpa depuis toujours des sommet des façades
Quand arrivera ce jour qui nous sauvera de la noyade
Quand arrivera ce jour qui nous sauvera de la noyade
Mais t'attends quoi ?
Que la terre nous gronde
Que le soleil ne fonde
Et qu'on enfouisse le monde
Dis moi, dis moi on attend quoi ?
Que la terre nous gronde
Que le soleil ne fonde
Et qu'on enfouisse le monde
Dis moi, dis moi ils attendent quoi ?
Je suis d'une forêt le long de l'Amazone
Je connais les secrets des plantes et de la faune
Vivant depuis toujours j'écoute les cascades
Quand arrivera ce jour qui nous sauvera de la noyade
Je suis à la dérive un bateau sans le vent
Priant pour que j'arrive où personne ne m'attend
Perdu depuis toujours d'Odyssée en Iliade
Quand arrivera ce jour qui nous sauvera de la noyade
Quand arrivera ce jour on se sauvera de la noyade
Et t'attends quoi ?
Que la terre nous gronde
Que le soleil ne fonde
Et qu'on enfouisse le monde
Dis moi, dis moi mais j'attends quoi ?
Que la terre nous gronde
Que le soleil ne fonde
Et qu'on enfouisse le monde
Dis moi, dis moi ils attendent quoi ?
Dis moi, dis moi mais t'attend quoi ?
Que la terre nous gronde
Que le soleil ne fonde
Et qu'on enfouisse le monde
Dis moi, dis moi mais j'attends quoi ?
Dis moi, dis moi mais j'attends quoi ?
ZAZ
https://blogs.mediapart.fr/josiane-blanc/blog/280820/ii-de-la-perversion-de-lelitisme
CITOYENS DE BEAUTE
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Et maintenant nous chanterons l'amour
Il n'y a pas de matin sans sourire.
La beauté sur nos lèvres est un fruit continu.
Elle a ce goût précis des oursins que l'on cueille l'aube
Et qu'on déguste alors que l'Oursin d'Or s'arrache aux brumes et sur les vagues module son chant.
Car tout est chant – hormis la mort!
Je t'aime!
Il faut chanter, Révolution, le corps sans fin renouvelé de la Femme,
La main de l'Ami,
Le galbe comme une écriture sur l'espace
De toutes ces passantes et de tous ces passants
Qui donnent à notre marche sa vraie lumière,
A notre cœur son élan.
O vous tous qui constituez la beauté sereine ou violente,
Corps purs dans l'alchimie inlassable de la Révolution,
Regards incorruptibles, baisers, désirs dans les tâtonnements de notre lutte,
Point d'appui, points réels pour ponctuer notre espérance,
O vous, frère et sœurs, citoyens de beauté, entrez dans le Poème !
Voici la mer.
Les jeunes corps sont pleins des signes de la mer.
(Oh je répète car la beauté sur notre page est d'une reconnaissance infinie...)
Tout est lumières et chant tandis que la Révolution façonne ses outils.
Voici la mer.
Nous boirons la mer.
Ivre de sel.
Quel espace dans nos connexion les plus closes!
Quelles mutilations dans cet alambic saccagé !
Tu rayonnes, porteuse de planètes,
Au bord des abîmes de lin.
Sur l'autre versant de nous-mêmes
Nous basculons.
Voici les champs.
Large comme tes hanche !
Des larges routes goudronnées.
Car la Révolution sur cette terre est l'élément de fécondation capitale.
Quelle gloire dans ce simple regard d'un enfant – sous ce voile
Quelle promesse !
Perpétuellement neuves dans leurs modulations
Qui chantera ici deux fois le même chant ?
Et maintenant l'amour à n'en plus pouvoir dire.
Sur nos dents éclatent les grenades nouvelles,
Les grenades de la conscience populaire, les fruits !
Ton corps était presque impalpable – et je le parcourais de mes lèvres ! - mais presque,
Si grande était sur toi la multitude du soleil
Et le sable alentour.
(Les mots, dis-moi ô mon amour, les mots nous allons les remettre à neuf,
Les tirer à quatre épingles – qu'ils n'aient plus honte dans le gangues où le malheur les avait mis -
Qu'ils sortent, qu'ils aillent dans la rue, sur le Môle, dans les champs.
Comme toi, qu'ils aient le sourire apaisé. Dans
La bouche des mots l'épaisseur de la mer, l'épaisseur de tes lèvres !)
La beauté sur tes lèvres est un feu continu,
L'oiseau du soleil qui s'acharne dans sa ponte miraculeuse
Et réussit !
O je n'en finis plus de saluer le jour, de mettre mon délire
Dans l'ordre quotidien, et sur ton corps
De l'ordonner, de donner vie à l'alphabet du rêve !
Je t'aime.
Parmi la pur symphonie des jeunes corps face à la mer.
Et nous nous sommes approchés.
Quelle bonté !
La beauté était là, pour le premier venu, à la portée de la main,
Vulnérable et farouche, un fruit en équilibre
Entre le regard et la faim.
Des oiseaux, des oiseaux
Battaient, les mots prenaient
Leurs sandales de marche.
Révolution,
Que la matinée était belle !
J'ai vu le peuple le plus beau de la terre
Sourire au fruit et le fruit se donner.
Car le fruit, si tu le convies aux fêtes de l'homme,
Il accourt.
Il éclate comme une pupille.
Tu crois qu'il est dans le désordre, il nage à brasses ordonnées.
Écoute l'oursin la méduse
Qui se déploient pour se défendre :
Une mélodie de l'espace – et le cosmonaute répond.
Ton cœur n'éclate pas de joie, il s'arrondit, il se compose.
La paix est douce sur notre peau...
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