La mer, le soleil brûlant, les figuiers, les paysages, les visages, les mirages sur la route. Parmi les images de l'Algérie, il y a les jolies cartes postales. Mais aussi la vision de la guerre. Les uniformes qui débarquent à la maison en pleine nuit. Les corps qui tombent.
René, 67 ans, raconte à sa fille Nina ses années 52-62, ses années algériennes, celles de l'enfance et de la guerre. En cinq épisodes, il fait appel à ses sens pour se souvenir de ce que ses yeux d’enfant ont vu, de ce que son nez sentait, de ce qu’il mangeait et ne mange plus, de ce que ses mains saisissaient pour jouer, de ce que son corps ressentait sous le soleil oranais, les langues mêlées qu’il entendait au marché, les bruits sourds des armes et, parfois, des larmes. Après un premier épisode consacré à l'ouïe, un deuxième à l'odorat et un troisième au goût, ce quatrième et avant-dernier est dédié à la vue.
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Nina Pareja
La mer, le soleil brûlant, les figuiers, les paysages, les visages, les mirages sur la route. Parmi les images de l'Algérie, il y a les jolies cartes postales. Mais aussi la vision de la guerre. Les uniformes qui débarquent à la maison en pleine nuit. Les corps qui tombent.
René, 67 ans, raconte à sa fille Nina ses années 52-62, ses années algériennes, celles de l'enfance et de la guerre. En cinq épisodes, il fait appel à ses sens pour se souvenir de ce que ses yeux d’enfant ont vu, de ce que son nez sentait, de ce qu’il mangeait et ne mange plus, de ce que ses mains saisissaient pour jouer, de ce que son corps ressentait sous le soleil oranais, les langues mêlées qu’il entendait au marché, les bruits sourds des armes et, parfois, des larmes. Après un premier épisode consacré à l'ouïe, un deuxième à l'odorat et un troisième au goût, ce quatrième et avant-dernier est dédié à la vue.
Publié le
http://www.slate.fr/podcast/182820/cette-nuit-la-j-ai-deteste-ce-qu-on-appelle-l-armee-francaise-52-62-enfance-algerie-guerre
«On a partagé une bouteille d’Orangina, c’était bien»
Les galettes de la vieille voisine. Le piment, les épices, les escargots à la sauce piquante, la rate farcie, l'Orangina… Et puis, évidemment, la cuisine de sa mère. Quels goûts restent, cinquante-sept ans après le départ d'Algérie? Quels souvenirs de la guerre portent-ils?
René, 67 ans, raconte à sa fille Nina ses années 52-62, ses années algériennes, celles de l'enfance et de la guerre. En cinq épisodes, il fait appel à ses sens pour se souvenir de ce que ses yeux d’enfant ont vu, de ce que son nez sentait, de ce qu’il mangeait et ne mange plus, de ce que ses mains saisissaient pour jouer, de ce que son corps ressentait sous le soleil oranais, les langues mêlées qu’il entendait au marché, les bruits sourds des armes et, parfois, des larmes. Après un premier épisode consacré à l'ouïe et un deuxième à l'odorat, le troisième est dédié au goût.
Jouer dans les égouts pour apprendre à survivre»
Que sent un pays en guerre? Quels souvenirs emporte-t-on de son enfance en Algérie, quand on a dû la quitter à l'âge de 10 ans? Pourquoi, au milieu du parfum des figuiers, des sardines grillées et des oranges, se souvient-on aussi de l'odeur du pétrole et de celles des égouts?
René, 67 ans, raconte à sa fille Nina ses années 52-62, ses années algériennes, celles de l'enfance et de la guerre. En cinq épisodes, il fait appel à ses sens pour se souvenir de ce que ses yeux d’enfant ont vu, de ce que son nez sentait, de ce qu’il mangeait et ne mange plus, de ce que ses mains saisissaient pour jouer, de ce que son corps ressentait sous le soleil oranais, les langues mêlées qu’il entendait au marché, les bruits sourds des armes et, parfois, des larmes. Après un premier épisode consacré à l'ouïe, le deuxième est dédié à l'odorat.
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