Le parcours du dernier dey de la Régence d’Alger est restitué dans le livre que vient de publier aux éditions Anep, le journaliste Mohamed Balhi, auteur de plusieurs ouvrages consacrés au patrimoine et à l’Histoire de l’Algérie. Très peu connu, accablé du titre peu glorieux de » dey capitulard », Hussein ibn Hassan, natif de Smyrne (Izmir), est pourtant un personnage incontournable pour la compréhension de la fin de la période ottomane. Certes, l’Histoire n’a retenu que l’épisode du » coup d’éventail » et le départ précipité des janissaires vers la Turquie, après le débarquement des troupes du général de Bourmont, le 14 juin 1830, à Sidi Fredj.
Mohamed Balhi a essayé de nous dresser le portrait du dey Hussein, du mieux qu’il pouvait, étant donné que les archives ottomanes ne sont pas toutes accessibles aux chercheurs qui s’intéressenr à une période qui a quand même duré trois siècles. Il s’est mis dans le contexte géopolitique de l’époque, qui a vu apparaître l’émergence de puissances occidentales comme les États-Unis d’Amérique et l’affaiblissement puis l’effritement de l’Empire ottoman. L’auteur revient sur des notions galvaudées et inappropriées telles que « Alger, nid de pirates ». Il apporte de nouvelles pistes pour mieux appréhender ce qui s’est réellement passé, sans reconduire ce qui a été produit par la littérature coloniale. Mohamed Balhi s’inscrit en porte-à-faux par rapport à » colonisation turque », » dey traître », etc. Selon lui, la situation est plus complexe. Durant la période ottomane, depuis l’arrivée des frères Barberousse, l’on entrevoit déjà les pourtours de l’Etat algérien, avec pour capitale Alger. Le dey Hussein, homme pieux et intègre, depuis son avènement, succédant à Ali Khodja, mort de la peste, avait réclamé à la France le remboursement des dettes qu’elles avait contractées depuis 1789. L’ Algérie fournissait du blé aux différents rois et empereur de France. En guise de remboursement la France déclara la guerre à la Régence et ce, depuis l’embargo qu’elle décréta en 1827. Le dey avait résisté à sa manière et jusque même durant son exil forcé à Livourne, en Italie. Mohamed Balhi, références de première main à l’appui, apporte un éclairage important sur le dey Hussein et son entourage le plus proche. «
Né à Biskra, sociologue de formation, Mohamed Balhi a été journaliste à Algérie-Actualité. Il y a exercé en tant que grand reporter puis directeur de la rédaction dans plusieurs quotidiens indépendants. Auteur d’essais et de beaux-livres, il s’intéresse à tous les domaines sans exclusive. Homme du désert et de la mer, il connaît aussi bien Béjaïa et Honaine que Tombouctou et Mexico. Son avant dernier ouvrage, est consacré aux « Pyramides d’Algérie : Imedghassen-Tombeau royal maurétanien-Djedars » 2017, éditions Anep.
Le dey Hussein, souverain d’El Djazaier, 1818-1830″, disponible au SILA, stand de l’Anep
DIA-27 octobre 2018
https://algerie7.com/le-dey-hussein-dernier-souverain-del-djazair-nouvel-ouvrage-de-mohamed-balhi/
Raconte-moi El Bahdja - [Bibliothèque Universitaire ]
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https://bu.usthb.dz/IMG/pdf/raconte-moi_el_bahdja.pdf
Alger vous ensorcelle par la splendeur de ses vestiges et
monuments historiques, qui font d’elle une ville magique aux
images variées. La cité doit cette particularité à son
histoire, faite de brassage de civilisations, de tolérance et de
cohabitation à travers les âges et les époques. Aujourd’hui à
Alger est une ville qu’on ne peut se lasser d’admirer et dont
l’aspect enchante l’imagination. Assise au bord de la mer
sur le penchant d’une montagne, elle jouit de tous les
avantages qui résultent de cette position exceptionnelle.
Alger la blanche doit son surnom à son féerique aspect de
neige baignée d’une lumière éblouissante que les poètes
comparent à un immense burnous blanc qui plonge ses pans
dans le bleu de la mer.
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