« Nous disons à nos dominateurs : l'Algérie nous appartient comme une terre doit appartenir logiquement à ceux qui la travaillent, qui peinent pour la faire produire.
C'est notre sol natal, que de pères en fils nous fécondons de notre labeur : vous êtes venus nous déposséder, nous voler nos biens et, sous prétexte de civilisation vous nous obligez maintenant, pour ne pas mourir de faim, de trimer comme des forçats, pour votre profit, contre un salaire de famine. »
Mohamed SAÏL, 1924
Louis Mercier-Vega et Maurice Joyeux, anarchistes de renom, saluèrent en 1957 le prix Nobel d’Albert Camus, par un « Camus, un copain » pour l’un, et « Camus, notre camarade » pour l’autre. Le natif d’Algérie, copain et camarade des anarchistes et des libertaires ? Pour eux, assurément la question est tranchée. En effet, les anarchistes ont connu et reconnu Albert Camus comme l’un des leurs. Pour André Prudhommeaux, il écrit à propos de Camus qu’il est un « sympathisant libertaire […] qui connaissait fort bien la pensée anarchiste 1028 ». Maurice Joyeux, membre de la Fédération Anarchiste et figure incontournable du mouvement au lendemain de la Libération lui rend hommage en 1957 en le qualifiant d’ « écrivain de la liberté » qui « à contre courant […] se dressa seul 1029 » et qui refusa « le clan ».
1028 Le Libertaire, n°134, 18/06/1948, « Discussion avec Albert Camus ».
1029 Le Monde libertaire, n°32, 11/1957, « Salut à Albert Camus ».
Ainsi, la proximité entre Camus et les anarchistes ne souffre d’aucune ambiguïté.
D’ailleurs un des premiers textes de Camus, après l’obtention du prix Nobel, parait dans le journal anarchosyndicaliste suédois Arbetaren de la Sveriges Arbetares Centralorganisation (SAC), dont il visite les locaux et l’imprimerie à Stockholm 1030. Camus était-il anarchiste ?
Libertaire ? Ou bien un « compagnon de doute » selon la formule de Florent Magnone 1031 ?
Si Camus n’a jamais adhéré à une organisation anarchiste, il est par la pensée et l’engagement intellectuel très proche de ce mouvement. Sur le plan organisationnel, il a été un adhérent de 1935 à 1937 de la fédération d'Algérie du Parti communiste français. Il est à cette occasion, chargé de recruter des membres au sein de la population algérienne. Il milite avec Amar Ouzegane entre autre et côtoie durant deux années Messali Hadj 1032, l’un des dirigeants de l’Etoile Nord-Africaine. A la suite de cette expérience au sein du Parti communiste (dont il fut exclu), Camus se rapproche de l’anarchisme et surtout des anarchistes et anarcho-syndicalistes espagnols, les militants antifascistes de la « Confederación Nacional del Trabajo ». En revanche, il semble, selon nos recherches, qu’Albert Camus n’a jamais côtoyé les anarchistes en Algérie alors que des organisations y sont présentes. Camus proclame, à maintes reprises, sa passion pour les idées libertaires. L’enfant de Belcourt parle du « génie libertaire » 1033, et écrit que Bakounine est vivant en lui1034.
Il privilégie par la suite « la pensée libertaire des Français, des Espagnols et des Italiens » 1035 face au socialisme allemand, celui de Karl Marx, de ses disciples et de ses prédécesseurs. Lorsque Camus prend la parole en public c’est le plus souvent pour parler des
idées libertaires comme il va le faire à la Bourse du travail de Saint Etienne, le 10 mai 1953.
A cette occasion, il déclare « que la seule liberté ne peut être que libertaire » en signalant que « les opprimés ne veulent pas seulement être libérés de leur faim, ils veulent l’être aussi de leurs maîtres1036 ». Quelle pensée peut se targuer d’être plus anarchiste que ce refus du maître pour en finir avec l’oppression ? Camus, incontestable penseur libertaire, est
également une force de proposition pour sa terre natale, l’Algérie. Dans ce contexte, c’est par 1030 Albert Camus, écrits libertaires (1948-1960), rassemblés et présentés par Lou MARIN, Editions Indigènes, 2013, p.17. A noter également qu’une partie de la somme reçue par Camus grâce au Nobel fut reversée aux Espagnols antifascistes en exil.
1031 Fabrice Magnone, « Albert Camus, un compagnon de doute »
http://raforum.info/spip.php?article1921&lang=en (consulté le 1/04/2013).
1032 Albert Camus, écrits libertaires (1948-1960), op. cit., p.68-69.
1033 Témoins, n°5, printemps 1954, « Calendrier de la liberté ».
1034 Le Libertaire, n°318, 5/06/1952, « Réponse à Gaston Leval ».
1035 Albert CAMUS, L’Homme révolté, Paris, 1985, Gallimard, coll. Folio / Essais, pp. 372-373.
1036 Révolution prolétarienne, n°376, 9/1953, « Restaurer la valeur de la liberté ».
une voie libertaire que Camus propose de conduire l’Algérie hors des rets du colonialisme et de l’exploitation qui y règne.
Il dénonce le colonialisme, dès 1939, dans les colonnes d’Alger Républicain par la publication d’articles intitulé « Misère de la Kabylie », entre le 5 et le 15 juin. Ces textes concernent la situation sociale, économique, culturelle en Kabylie. Il y dénonce le « régime d’esclavage»1037 qui existe sur ce territoire algérien. Ces articles sont un réquisitoire non français en terre kabyle. Camus y condamne tout autant les colons français que les caïds ou les propriétaires algériens qui n’ont « rien à envier aux colons à cet égard [mauvaise paie] »1038.
C’est donc bien le pouvoir et l’exploitation qui sont les cibles privilégiées d’Albert Camus au sein de cette enquête.
Camus s’insurge notamment contre la séparation à l’école des élèves européens et algériens 1039. Que doit alors faire la France pour les Kabyles et la Kabylie selon le jeune Camus ? Camus répond à cette question en proposant la solution fédéraliste. Il reprend un système administratif établi par la France : « le douar-commune ». Après la dénonciation, la solution. Selon lui, les douars-communes doivent permettre aux Kabyles de s’organiser de manière autonome en se fédérant entre-eux, avec à l’appui d’élections à la proportionnelle et non plus au scrutin de listes. Ainsi, la proportionnelle devrait permettre une représentation plus fidèle, plus équitable, des électeurs. Le fédéralisme des douar-communes est-il proche de la pensée fédéraliste, elle même issue de la pensée anarchiste ? Bien évidemment, nous ne pouvons pas confondre le fédéralisme dans le cadre d'un État colonial et le fédéralisme
organisé dans le cadre d’une société libertaire. D'un côté, nous avons un pouvoir centralisateur qui ordonne et des communes qui n’ont que peu de latitude pour s’organiser de manière fédérale. D'un autre côté, une fédération de communes qui décident à la base, directement, sans ordre venu d'en haut.
Camus établit également un rapprochement avec l’organisation kabyle locale : la djemâa ou conseil de village et indique qu Sans exagérer l'impact du douar-commune, nous pouvons observer tout de même que ce système rappelle la société communiste libertaire, société organisée autour du fédéralisme des communes. Ainsi, pour Camus, la Kabylie avec le 1037 Albert CAMUS, Chroniques algériennes (1939-1958), Alger, Belles-Lettres, 2011, p. 41.
1038 Ibid., p. 42.
1039 Ibid., pp. 52-53.
1040 Albert CAMUS, Misère de la Kabylie, Béjaïa, Editions Zirem, 2005, p. 17.
douar-commune généralisé pourrait devenir « une sorte de petite république fédérative inspirée des principes d'une démocratie vraiment profonde 1041 ». Ce principe fédératif va être repris par Camus, quelques années plus tard, lorsqu'il va fournir par écrit sa proposition pour une Algérie libre : une Algérie avec la France mais une Algérie décolonisée.
Plusieurs des articles publiés dans Chroniques Algériennes se veulent des propositions pour l’Algérie future, celle de Camus, celle du pays après la parenthèse coloniale. A cette occasion, Camus va abandonner le concept « d’assimilation » et l’idée « d’un homme égale un vote » (Projet Blum-Viollette). Sa république fédérative de la fin des années 50 va alors pouvoir s’assimiler plus franchement au fédéralisme libertaire. Elle permettrait en effet une réelle autonomie des communautés, une autogestion des minorités afin que ces dernières ne soient pas dépendantes des majorités électorales. Camus va reprendre le plan Lauriol, avocat
algérois et député d’Alger de 1958 à l’indépendance. Cette proposition se veut être un plan d’intégration fédéraliste. Ainsi, une fois de plus, le fédéralisme va être repris et prôné par Camus. Dans son avant-propos de Chroniques Algériennes, daté de mars-avril 1958, Camus prend la plume et développe le schéma de l’Algérie future, son Algérie, celle de l’après conflit, celle de la paix, « une Algérie constituée par des peuplements fédérés, et reliés à la France 1042 » car pour lui, toutes les communautés ont leur place au sein de la nouvelle Algérie :
« Il n’y a jamais eu encore de nation algérienne. Les Juifs, les Turcs, les Grecs, les Italiens, les Berbères, auraient autant de droit à réclamer la direction de cette nation virtuelle. Actuellement, les Arabes ne forment pas à eux seuls toute l’Algérie. […] Les
Français d’Algérie sont, eux aussi, et au sens fort du terme, des indigènes 1043.
Un pays, une terre, plusieurs communautés, voilà la pensée « camusienne ». Le fédéralisme politique que prône camus devient dans ce contexte l’unique solution pour parvenir à construire une Algérie plurielle. Dans ses écrits, il exclut toute référence à l’Algérie française, tout autant qu’à une Algérie indépendante sans la France. Camus s’est prononcé pour « une structure fédérale française qui réalisera le véritable Commonwealth français »1044 avec toutes les composantes de l’Empire français d’Outre-mer. Ce n’est pas à l’anarchisme social que nous avons ici affaire, mais ce n’est pas non plus à un panégyrique en défense de
1041 Albert CAMUS, Chroniques algériennes (1939-1958), op. cit., p. 58.
1042 Ibid., p. 23.
1043 Ibid., p. 167.
1044 Ibid., p. 174.
l’étatisme. Camus a toujours refusé de se laisser enfermer dans une logique binaire propre à la période de la Guerre froide. Aux deux camps qui s’affrontent alors, le libéral d’un côté et le socialiste « autoritaire » (communiste) de l’autre, il oppose (et propose) une troisième voie, celle d’un socialisme humaniste et libertaire.
A propos de l'Algérie, il va également âtre à la recherche de cette troisième voie pour sortir du colonialisme : un anticolonialisme teinté de fédéralisme avec un état décentralisé et de larges espaces d’autonomie pour les différentes communautés. Mais quasiment personne n’est prêt à suivre les différentes propositions que fait Camus. Ses discours et ses écrits ne vont recevoir en retour que silence ou mépris.
Pour Camus, les deux camps qui s’affrontent pendant le conflit sont violents et leur violence, même si elle n’est pas égale, doit être condamnée. Camus ne soutient pas la violence étatique de la France mais il refuse avec autant de vigueur la violence que les
nationalistes algériens vont employer pour parvenir à l’indépendance. Il accepte la légitimité du combat des nationalistes et n’accepte pas la politique répressive instaurée par la France :
enfermements, tortures et crimes. Ainsi, il intervient de nombreuses fois afin de sauver des condamnés à mort, membres du FLN. Mais, malgré cela, il va condamner les actes de violence perpétrés par le camp nationaliste contre les deux « communautés » en Algérie.
Dès 1949, cette attitude qui guide constamment les pas de Camus, se retrouve dans la pièce des « Justes » : refus de la violence aveugle par amour de la justice. Kaliayev refuse de lancer la bombe sur le Grand-Duc à cause de la présence des enfants de ce dernier car il se veut justicier mais non pas un assassin. Son compagnon de lutte, Stepan, lui rétorque « qu’importe que tu ne sois pas un justicier, si justice est faite, même par des assassins. Toi et moi, ne sommes rien ». Mais pour Kaliayev ce n’est pas concevable car « tuer des enfants est contraire à l’honneur. Et, si un jour, moi vivant, la révolution devait se séparer de l’honneur,
je m’en détournerais ».
Le rideau tombe sur un condensé de la pensée « camusienne » sur la violence, sur le terrorisme et sur la Justice. Camus refuse la justice quand il pense qu’elle n’est pas juste. Tuer des enfants mais aussi des mères, des innocents, ce n'est pas rendre justice. Dans une lettre adressée à Jean Sénac 1045, en février 1957, Camus écrivait : s’[il] peu[t] comprendre et admirer le combattant d’une libération, [il] n’[a] que dégoût devant le tueur de femmes et d’enfants. […] Et ce terrorisme retarde, peut-être l’indépendance « Conseiller du ministre de l'Éducation nationale ».
1045 Jean Sénac, poète européen d’Algérie rejoignit le FLN à partir de 1955 et fut nommé, lors d'irréparablement, la solution de justice qui finira par intervenir.
l’indépendance « Conseiller du ministre de l'Éducation nationale ».
Pour Camus, il paraît évident que ce conflit va se terminer par la justice, ce qui implique que « l’Algérie française » ne représente en rien cette justice à laquelle il fait allusion. Les meurtres de civils européens et algériens ne peuvent à aucun moment représenter la justice pour Camus. Il en fait une question de principe comme c’est indiqué dans les Chroniques
algériennes. Encore une fois, son refus de la justice sélective le distingue de la plupart des
intellectuels de gauche.
Albert Camus va avoir des réticences, y compris sur la nature du FLN. Il pense que celui-ci est autoritaire, totalitaire même. Ainsi, Camus condamne-t-il très fermement les exactions commises par le FLN à l’encontre du MNA. Dans La Révolution prolétarienne,
Camus lance un « appel » dans le but d’informer la population sur les assassinats de membres du MNA et de l’Union Syndicale des Travailleurs Algériens (USTA)1046, assassinats commis par le FLN. Cet appel sera également repris dans Le Monde libertaire 1047.
Voici son écrit dans son intégralité :
« Puisque je m'adresse à des syndicalistes, j'ai une question à leur poser et à me poser. Allons-nous laisser assassiner les meilleurs militants syndicalistes algériens par une organisation qui semble vouloir conquérir, au moyen de l'assassinat, la direction totalitaire
du mouvement algérien ? Les cadres algériens, dont l'Algérie de demain, quelle qu'elle soit, ne pourra se passer, sont rarissimes (et nous avons nos responsabilités dans cet état de choses). Mais parmi eux, au premier plan, sont les militants syndicalistes. On les tue les uns après les autres, et à chaque militant qui tombe, l'avenir algérien s'enfonce un peu plus dans la nuit. Il faut le dire au moins, et le plus haut possible, pour empêcher que l'anticolonialisme devienne la bonne conscience qui justifie tout, et d'abord les tueurs ». Il est clair que Camus désapprouve l’attitude du FLN à vouloir se prétendre seul représentant de l’Algérie future. Camus a dû sûrement considérer les membres du MNA et de l’USTA comme étant tout aussi légitimes pour représenter l’Algérie du futur et, c’est certainement les contacts qu’il a eu avec Messali, dans les années trente, qui expliquent ce sentiment. La fin de l’article est sans appel. Les meurtres commis par le FLN ne peuvent le ranger dans le camp des justiciers mais plutôt dans celui des « tueurs ». Camus se refuse à ce que l’on puisse
1046 La Révolution prolétarienne, 11/1957, « Post Scriptum ».
1047 Le Monde Libertaire, n°31, 12/1957, « Appel d’Albert Camus ».
utiliser l’anticolonialisme comme « justification » aux assassinats des militants qui n’appartiennent pas au Front de Libération Nationale. Pour autant Camus était-il contre le FLN ? Certainement pas dès lors qu’il a pris la défense de ses militants, lorsque la France par l’intermédiaire de son Ministre de la Justice de l’époque, François Mitterrand, les a condamnés à mort. En effet, l’enracinement de la pensée libertaire de Camus l’empêche, en toute circonstance, de concevoir la peine de mort comme l’expression de la justice. Il se prononce en faveur de la grâce de Brasillach et de Rebatet (deux collaborateurs). Il dénonce dans, Réflexion pour la guillotine, la condamnation à mort d’un « militant communiste ». Sans jamais nommer Fernand Yveton, il dénonce la peine qui lui a été infligée (la mort) car pour lui, elle n’a rien à voir avec de la justice. Camus explique que la même personne, munie de la même bombe, au même endroit mais dans un tout autre contexte aurait pu ne pas être envoyée à la guillotine. Camus affirme que la peine de mort est injuste car elle permet de tuer selon les situations. Il démontre ainsi son iniquité et son inutilité. Ce constat sans concession conduit Camus à demander la grâce de plus de cent militants nationalistes algériens. Pourquoi ? En premier lieu parce que leur mort ne serait pas juste et qu’elle ne permettrait pas de rendre justice. Peine de mort étatique ou peine de mort « révolutionnaire », pour Camus, c’est du pareil au même.
Quelques mois après le 1er novembre 1954, Albert Camus écrit à Aziz Kessous, homme politique algérien, pour lui dire qu’il a « mal à l’Algérie comme d’autres ont mal aux poumons ». Dans cette lettre, il reprend l’affirmation de Kessous qui a dit que leurs deux
communautés étaient condamnées à vivre ensemble.1048 Et c’est bien cette notion du « vivre ensemble » qui est toujours présente dans la pensée d’Albert Camus et dans ses engagements politiques. Il a eu une passion libertaire pour l’Algérie, une passion débarrassée de toute référence à l’étatisme et au nationalisme. Pour lui, son Algérie ne pouvait être que plurielle et devait le rester. L'indépendance acquise par la lutte armée et le pays aux mains du FLN ont représenté autant d’obstacles à l’avènement d’une Algérie libre, fédéraliste et libertaire. Tout au plus Camus admet-il la persistance d’un Etat minimal, non centraliste avec des garanties pour les minorités par le biais de statuts d’autonomie conséquents.Dès octobre 1957, Camus va accepter l’idée indépendance, mais cette indépendance il l’envisage au sein d’une alternative fédéraliste. Ses positions « nationalistes » et libertaires vont lui valoir la haine des communistes du PCF et plus exactement des « compagnons de route », comme Jean-Paul Sartre ou Francis Jeanson. Ils ont tenté en vain 1048 Albert CAMUS, Chroniques algériennes (1939-1958), op. cit., p. 103.
de travestir la pensée politique d’Albert Camus. Il n’a jamais été le porte-parole des colons, comme son engagement intellectuel et politique et sa carrière de journaliste peuvent en témoigner. Camus a de tout temps préféré la Justice à l'exploitation de l'homme par l'homme.
Là encore ses engagements, ses prises de position, ses écrits le prouvent.
THÈSE de DOCTORAT
UNIVERSITE DE PERPIGNAN VIA DOMITIA
UNIVERSITE D'ORAN ES-SENIA
Préparée au sein de l’école doctorale 544 INTER-MED
Et des unités de recherche CRHiSM EA 2984 / CRASC
Spécialité : Histoire
Présentée par M. Philippe BOUBA
L'anarchisme en situation coloniale, le cas de l'Algérie
Organisations, militants et presse, 1887-1962
Soutenue le 17 décembre 2014 devant le jury composé de
Mme. Sylvie THENAULT, Directrice de recherche, CNRS Rapporteure
M. Michel CADE, Professeur émérite des Universités, UPVD Co-directeur
M. Nicolas MARTY, Professeur des Universités, UPVD Membre du jury
M. Gilbert MEYNIER, Professeur des Universités honoraire, Nancy II Membre du jury
M. Philippe PELLETIER, Professeur des Universités, Lyon II Rapporteur
M. Hassan REMAOUN, Professeur, Université d'Oran Es-Sénia Co-directeur
file:///C:/Users/Dhamane/Downloads/These_Bouba_Philippe_2014.pdf
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