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Suite à une longue maladie, la militante de la cause nationale et professeur en gynécologie obstétrique, Mme Jeanine-Nadjia Belkhodja épouse Kessous est décédée le 27 octobre dernier à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris après une longue maladie. Née à Alger le 2 avril 1928, elle était parmi les premières étudiantes algériennes à entamer des études médicales dès la fin des années 40. Elle consacra toute sa carrière au service exclusif de la santé publique. A l'indépendance, elle exerce à l'hôpital Mustapha-Bacha. Professeur en gynécologie obstétrique, elle encadre de nombreuses générations d'étudiants de la faculté de médecine d'Alger. Jusqu'à sa retraite elle exerça à la clinique Gharafa à Bab El-Oued (ex : Durando) en qualité de chef de service. Membre du Parti communiste algérien (PCA) elle participe aux négociations entre le PCA et le FLN en 1956. Elle rejoint le Front de Libération Nationale avant d'entrer dans la clandestinité. Le 14 mars 1957 elle est arrêtée à Alger par les bérets verts. Transférée à la célèbre Villa Susini, elle est sauvagement torturée avant d'être incarcérée à la prison de Serkadji. Jugée en fin mars 1957, elle est condamnée à cinq ans de prison avec sursis pour envoi de médicaments et de tracts au maquis, dans des fûts d'huile, via les frères Tamzali. Le 23 juin 1957, grâce à sa famille et à ses avocats, elle a pu se réfugier en France et rejoint le FLN en Tunisie. A Tunis, elle est affectée à l'hôpital Seddiki pour soigner les djounouds algériens. Elle organisa des visites régulières aux frontières auprès des maquisards et des réfugiés. En 1959 elle créa une maison d'accueil à Tunis destinée aux djoundiates démobilisées.
De 1960 a 1962 elle est nommée responsable du service médical au ministère des Combattants au sein du GPRA.
Après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, elle est envoyée en avril auprès de l'Exécutif Provisoire et rejoint la 2ème Zone autonome d'Alger dirigée par le commandant Azzedine, Ali Lounici et Boualem Oussedik.
Parallèlement à sa vie professionnelle, Jeanine Nadjia Belkhodja épouse Kessous a milité dans à l'Union des Femmes algériennes (UNFA), et a été membre du Conseil national économique et social (CNES). Elle a participé, en 2008, avec notamment le professeur Pierre Chaulet, à la rédaction du « Rapport national du développement humain » édité par le CNES. Sa dernière apparition publique date du 8 mars 2008, lors de la cérémonie d'hommage aux infirmières et médecins de la guerre de libération nationale, organisée par le quotidien Horizons. La dépouille mortelle arrivera ce matin à Alger. La défunte sera enterrée le jour même, après la prière Dohr, au cimetière de Sidi M'Hamed.
De 1960 a 1962 elle est nommée responsable du service médical au ministère des Combattants au sein du GPRA.
Après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, elle est envoyée en avril auprès de l'Exécutif Provisoire et rejoint la 2ème Zone autonome d'Alger dirigée par le commandant Azzedine, Ali Lounici et Boualem Oussedik.
Parallèlement à sa vie professionnelle, Jeanine Nadjia Belkhodja épouse Kessous a milité dans à l'Union des Femmes algériennes (UNFA), et a été membre du Conseil national économique et social (CNES). Elle a participé, en 2008, avec notamment le professeur Pierre Chaulet, à la rédaction du « Rapport national du développement humain » édité par le CNES. Sa dernière apparition publique date du 8 mars 2008, lors de la cérémonie d'hommage aux infirmières et médecins de la guerre de libération nationale, organisée par le quotidien Horizons. La dépouille mortelle arrivera ce matin à Alger. La défunte sera enterrée le jour même, après la prière Dohr, au cimetière de Sidi M'Hamed.
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