Un comité des Affaires Algériennes est créé par décret du 13 février 1960
Article 1 - Est institué auprès et sous la présidence du Chef de l’Etat un comité des Affaires algériennes. Le Comité des Affaires Algériennes comprend
Le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Armées
Article 2 - Assistent aux séances du Comité ; Le Délégué Général du Gouvernement en Algérie, le Secrétaire Général pour les Affaires Algériennes, le Général Chef d’état Major Général de la Défense nationale, ainsi que chaque fois que cela sera possible, le Général Commandant en chef en Algérie
D’autre ministres ou secrétaire d’Etat peuvent prendre part aux travaux du Comité pour les questions les concernant
Article 3 - Le Comité des Affaires Algériennes arrête les décisions concernant, l’Algérie pour autant que celles-ci ne sont pas prises en conseil des ministres
Article 4 - Le Secrétaire Général de la Présidence de la République et le Secrétaire Général pour les Affaires Algériennes assurent conjointement le Secrétariat du comité
Article 5 - le premier ministre est chargé de l’exécution du présent décret
Un décret du 23 mars 1962 modifiera ce décret
Le Comité des Affaires algériennes comprendra ;
Le Premier Ministre, le Ministre d’Etat chargé des Affaires algériennes et le Haut Commissaire
D’autres Ministres ou Secrétaire d’Etat ainsi que des fonctionnaires civils et militaires peuvent prendre part aux séances
LA FORCE LOCALE, ET LES AUXILIAIRES DE POLICE
Le ministère d'Etat chargé des Affaires algériennes envisage dans une Note du 20 janvier 1961 ce que sera l'évolution du maintien de l'ordre après le cessez-le-feu. Afin de désengager Vannée de cette mission, il faut créer une Force de police algérienne, à majorité musulmane, à partir de la Sûreté urbaine et des GMS, auxquels s'ajouteront des harkis, des moghaznis, des membres des autodéfenses, et éventuellement des ex-soldats de l'ALN.
Un groupe de travail civilo-militaire se penche sur cette question et propose en septembre la création d'une Force algérienne (sic). Considérée comme " un atout majeur de notre politique, elle participera au maintien de l'ordre afin de représenter effectivement une force de sécurité proprement algérienne, sans laquelle le pouvoir algérien serait une fiction. Elle pourra constituer la structure de base d'une force algérienne si l'existence de celle-ci s'avérait rapidement nécessaire" (SEAA 100) <1) Archives.
Il est décidé le 26 septembre 61 que cette force sera constituée pour la fin de l'année 1961, et mise sous l'autorité du Délégué général, avant son transfert éventuel à un organisme algérien chargé de préparer l'autodétermination. Elle comprendra des gendarmes auxiliaires, des unités de sécurité composées de supplétifs, de GMS, éventuellement d'appelés musulmans (SEAA 38). Archives
Décisions prises le 26 septembre 1961 notifiées le 11octobre
3. Création d'une force algérienne
Les propositions contenues au dossier sont adoptées.
La force algérienne à créer sera placée sous l'autorité du Délégué Général avant d'être transférée, le cas échéant, à un organisme algérien chargé de préparer l'autodétermination.
La force algérienne comprendra :
- une Gendarmerie constituée principalement en faisant appel aux gendarmes auxiliaires;
- des Unités de sécurité auxquelles seront affectés les membres des groupes mobiles de sécurité, des supplétifs, des hommes recrutés localement, et, en cas de besoin, des Musulmans appelés sous les drapeaux.
La force algérienne devra être constituée pour la fin de l'année 1961. elle comprendra à cette date 30 à 35.000 hommes.
Vu et approuvé C. de GAULLE.
Le 24 octobre, les modalités de constitution de la Force d'ordre locale (nouvelle dénomination) sont soumises à nouveau au Comité. Elle comprendrait 4.500 gendarmes auxiliaires, 11.000 gardes des GMS et 18.000 moghaznis, sous l'autorité d'une personnalité civile musulmane, assisté d'un officier supérieur musulman. Son caractère musulman serait prédominant. Rattachée à l'autorité civile, cette force aurait vis-à-vis de l'armée le même statut que les forces civiles de maintien de l'ordre.
Compte tenu du déficit de l'encadrement musulman (315 officiers, plus 35 des GMS et 200 des SAS), il devra être fait appel à des cadres européens. Lors de la discussion de ces plans, M. Debré fait des réserves sur la participation de l'ALN, qui présenterait un danger de noyautage de cette force (F 60-notes Belin) Archives.
Décision prise le 24 octobre 1961
notifiées par Bernard Tricot le 31 octobre
Force d’ordre locale
a) L a f o r ce d'ordre locale sera rattachée à l'autorité civile. Quand un exécutif provisoire sera créé, il recevra délégation de certains pouvoirs de police et la force sera mise à sa disposition.
b) Jusqu'aux transferts de compétence qui auront lieu après l'autodétermination, l'autorité française demeurera responsable, en dernier ressort, de l'ordre public en Algérie.
c) L'encadrement de la force d'ordre locale pourra comprendre des officiers des sous-officiers européens, étant entendu que le caractère musulman et algérien de cette force sera prédominant;
d) Le financement de la force d'ordre locale incombera au budget des services civils en Algérie. Dès maintenant, des virements seront faits à l'intérieur de ce budget pour permettre la constitution de la force.
Lu et approuvé C de Gaulle 1
La constitution de la Force de l'ordre est à nouveau étudiée en février 1962 aux Rousses. D'un effectif de 30 à 35.000 hommes, elle comprendrait des unités de sécurité à base de GMS, de maghzens et de pelotons de gendarmes auxiliaires. Mais la délégation du FLN récuse les GMS et les moghaznis, " ces mercenaires de l’ordre ", et demande des appelés et des rappelés musulmans.
On envisage alors de remplacer les moghaznis par 19.000 appelés dont 1.000 européens (SEAA 39-100-111). Les prétentions du FLN sont alors de dissoudre les maghzens et les GMS, d'algérianiser les trois quarts de la Police en renvoyant 6.000 policiers pieds-noirs. Le gouvernement prescrira en conséquence le recrutement d'ATO (Auxiliaires temporaires occasionnels).
Au cours de la réunion du 8 février 1962, le général de Gaulle estime qu'il y a «des professionnels du maintien de l'ordre, ceux-là doivent y participer avec l'Exécutif provisoire. Les supplétifs qui se sont engagés contre la rébellion ne seront pas acceptés et ne peuvent pas l'être. Les appelés sont incorporés, il faut les encadrer ».
Pour M. Messmer, la Force locale est constituée pour ne pas mêler l'armée aux tâches secondaires. La moitié des officiers musulmans n'étant pas volontaires pour l'encadrer, il faudra désigner sans faire appel au volontariat (sic) des cadres français, qui ensuite pourront constituer des organismes d'assistance technique de l'armée algérienne, comme cela a si bien réussi au Maroc. Les gendarmes peuvent fournir 4.500 hommes. Ou bien on obtient 10 à 15.000 GMS, complétés par 15.000 appelés. Ou bien aucun GMS, il faudrait alors trouver 25.000 appelés, qui seront "d'une mauvaise qualité technique".
Une solution différente consisterait à utiliser des unités existantes, retaillées en gardant les cadres et en y mettant des appelés.
".Le Général précise alors sa pensée: « Plus l'Exécutif provisoire exercera son emprise, plus il souhaitera avoir une armée. Ces forces peuvent être appréciées et devenir le noyau d'une future armée au lieu de l'ALN. Le but à atteindre est de fournir des éléments militaires valables qui puissent constituer l'embryon de cette armée »(F 60) Archives. Le Chef de l'Etat semble ignorer que cette ALN existe en Tunisie et au Maroc, et qu'elle n'a pas l'intention de laisser la place à des mercenaires qu'elle méprise.
M. Joxe croit d'ailleurs qu'ils ont dans la tête d'utiliser l'ALN en maintien de l'ordre, et M. Debré estime que leur projet est sans doute d'obtenir la troupe et de fournir les cadres. Il ne faut pas, ajoute M. Messmer, y faire passer des hommes individuellement, sans cadres, pour éviter l'encadrement FLN. Le Premier Ministre souhaite que l'on y affecte les GMS, pour maintenir la qualification technique du maintien de l'ordre.
Le général de Gaulle conclut en prescrivant de «préparer le transfert par unité. Il n'y aura pas de problème entre musulmans, et pour les européens, ils ont besoin de nous ».
A Reghaia, le Commandement n'est pas favorable à cette création. Le général Hublot, Chef d'Etat-major, estime que le maintien de l'ordre requiert des forces spécialisées. En mars 1962, il pose le problème du volontariat des cadres musulmans. Dans l'ambiance actuelle, difficile sur les plans matériels et psychologiques, il ne faut pas compter sur de nombreuses candidatures. Il faudra leur accorder une indemnité spéciale (14T 91/6). Archives
Décisions prises le 8 février 1962 notifiées le 10 février (projet non signé)
3 - Force d'ordre locale.
Deux projets vont être établis par le Ministre des Armées, l'un incluant les Groupes Mobiles de Sécurité dans la Force d'ordre locale, l'autre ne les incluant pas.
On s'efforcera de faire entrer dans la Force d'ordre locale des unités déjà constituées, sauf à en modifier la composition afin qu'elles soient formées d'appelés musulmans et européens De toute façon, le Ministre des Armées pourvoira à l'encadrement de cette force en officiers et sous-officiers. Ceux-ci comprendront le plus grand nombre possible de musulmans.
4 - Jugement des atteintes à l'ordre public en Algérie pendant la période transitoire
Les propositions figurant au dossier sont approuvées dans leur principe. Toutefois, la juridiction prévue devra être essentiellement compétente pour les affaires nouvelles, postérieures au cessez-le-feu. En ce qui concerne les affaires antérieures à cette date, sa compétence sera exceptionnelle. Il est entendu d'ailleurs qu'une large amnistie sera prononcée en corrélation avec le cessez-le-feu.
Le Haut Tribunal Militaire et le Tribunal Militaire pourront continuer à être saisis par décret de certaines affaires.
5 - Problèmes financiers relatifs à la création de l'Exécutif provisoire et au déroulement de la période transitoire
II sera procédé à une estimation d'une part des dépenses nouvelles prévisibles, et d'autre part, des économies qui pourront être réalisées en suspendant certaines opérations.
Décisions prises le 3 avril 1962, notifiées le 10 avril 1962
I. Situation en Algérie
1. Le Haut Commissaire doit considérer comme sa mission est l'installation et l'entrée en fonction effective de l'Exécutif Provisoire.
Celui-ci doit pouvoir assumer immédiatement ses responsabilités objectif ne doit pas être retardé par les questions de répartitions des compétences. Il est certes préférable que ce soit M.FARES qui ais responsabilité de l'ordre public, mais il ne faut pas faire de cette cause supplémentaire de retard.
L'Exécutif Provisoire doit pouvoir disposer sans tarder de la force locale de l’ordre dont la mise sur pied doit être hâtée au maximum, notamment par une incorporation d'appelés musulmans.
2. Les opérations de maintien de l'ordre à Alger et à Oran doivent continuées sans désemparer et développées.
En ce qui concerne ORAN, toutes dispositions doivent être pris réduire les quartiers qui échappent au contrôle de l'autorité A cet effet les renforts nécessaires doivent être mis dès que possible à la disposition du commandement responsable, au besoin par prélèvement sur le barrage Ouest
3. Le Haut Commissaire pourvoira à la remise en ordre des administrations des entreprises chargées des services publics.
Des sanctions, notamment la révocation, devront être prises à l'envoi des agents qui ont participé à des grèves inspirées par la subversion.
4 Pour couper court aux désertions de musulmans, le Général Commandant Supérieur hâtera au maximum :
- le désarmement et le licenciement des supplétifs;
-l'incorporation dans la force locale des appelés musulmans
Lu et approuvé C de Gaulle
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1962)
Copie) Journal Officiel - Décret 62-306 du 19/03/1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie
Texte concernant la force locale dans les Accords d’Evian
Copie) Titre IV De la force de l’ordre
Article 19 - Il est crée une force de l’ordre propre a l’Algérie. Cette force de l’ordre est placée sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi qui décide
Article 20 – La Force de l’ordre aura un effectif global de 60 000 hommes. Son effectif initial sera de 40 000 hommes. Il comprendra ;
Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement existants ;
Des unités constituées par les appelés d’Algérie, et, éventuellement, par de cadres pris dans les disponibles.
L’Exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l’ordre par rappel des réserves instruites.
Article 21 -Le directeur de la force de l’ordre est nommé par décret en accord avec l’Exécutif provisoire
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Copie ARRETE INTERMINISTERIEL DU 30 MARS 1962 pour
l'Application du Titre IV du DECRET 62-306 du 19 Mars 1962 portant organisation provisoire des pouvoirs publics en ALGERIE -
ARTICLE 1er - La Force de l'Ordre créée par l'article 19 du Décret 62-306 du 19 Mars 1962 est chargée d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens et le maintien de l'ordre à l'exclusion de toutes missions en matière de police judiciaire et de police militaire.
ARTICLE 2 - L'effectif initial de 40.000 hommes de la Force de l'Ordre se répartit en :
- une direction des commandements régionaux et départementaux,
- 114 groupes mobiles de sécurité (G.M.S.)
- 110 pelotons de garde territoriale constitués par des gendarmes et des auxiliaires de gendarmerie,
- 114 compagnies constituées par des appelés.
A ces unités s'ajoutent des compagnies sahariennes d'un effectif total de 3.500 hommes.
ARTICLE 3 - Les pelotons de garde territoriale, les compagnies de force de l'ordre ainsi que les personnels militaires désignés pour servir dans la direction et les commandements, sont mis pour emploi à la disposition de l'Exécutif provisoire.
ARTICLE 4 – L’emploi des unités de la Force de l'Ordre relève normalement des autorités préfectorales.
L'Exécutif provisoire peut, toutefois donner à une partie d'entre elles, normalement aux groupes mobiles de sécurité et exceptionnellement seulement aux autres formations, des missions particulières hors de la région ou elles sont stationnées. Les pelotons de garde territoriale et les compagnies agissent en principe dans les limites de l'arrondissement où ils sont implantés.
ARTICLE 5 - Les personnels entrant dans la composition de la Force de l'Ordre conservent leur statut propre.
ARTICLE 6 - La Force de l'Ordre pourra être complétée à 60.000 hommes par rappel de réserves instruites sur demande de l'Exécutif provisoire.
Les modalités du rappel de ce personnel et la constitution éventuelle des unités nouvelles seront fixées ultérieurement.
LE MINISTRE DES ARMEES LE MINISTRE D'ETAT CHARGE DES
Signé ; P. MESMER - AFFAIRES ALGERIENNES - Signé : L. JOXE
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Copie) Dans le livre C’était De Gaulle d’Alain Peyrefitte chez Fayard publié en 1994 a la page 113 (1er Conseil des Ministres du nouveau gouvernement Pompidou du mercredi 18 /04/1962) Alain Peyrefitte écrit - Mesmer - La force locale à la disposition de l’exécutif provisoire se met en place. Diverses unités sont constituées de 90 pour cent de musulmans du contingent et de 10 pour cent de français de souche européenne
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Copie-copier Internet
Transmission un message NR 1458/60 Secret Urgent
Exécutif provisoire algérien – délégation à l’ordre public –
Direction de la force de l’ordre.
A.P.I.G.R Oran – Préfet de police Oran –
Inspecteur G.M.S OPAN (pour exécution)
Préfets : Mostaganem, Saïda, Tiaret, Tlemcen
NR 0034/DF0 du 1er mai 1962
Honneur vous faire connaître que suite à visite effectuée à votre inspection le 30 avril par M. le Lt-colonel Djebaili et M. Lucas, j’ai décidé :
Primo : d’accepter à compter du 1er mai les démissions de MM Raspail, Audon, Robert, Sabater tous du cadre des personnels supérieurs d’encadrement des G.M.S. Ainsi que celles des personnels subalternes de l’inspection qui en feraient la demande.
Secundo : de prononcer, également à compter du 1er mai, pour refus d’exécuter les ordres reçus et incitation à la désobéissance, la suspension en attendant leur comparution à la commission paritaire de discipline de leurs corps respectifs de : MM Navarro du GS// GMS 33, Martinez du GMS 81. Tous deux officiers de groupe ainsi que personnel subalterne d’encadrement du GMS 79.
Tertio : de prononcer, sur la demande de M. le Préfet de Tiaret et pour les mêmes raisons, la suspension en attendant leur comparution devant commission paritaire de discipline de : MM Jubier, Vigneron, Caparos, Pailla, du cadre des personnels subalternes tous du GMS 87.
Quarto : de prononcer le licenciement immédiat des gardes Fouché, Lopez, Huarte également du GMS 87.
Quinto : de mettre en route, à destination GMS 33, des personnels actuellement en stage, qui devront être affectés d’urgence dans les groupes mis provisoirement à la disposition préfet police Oran.
Sexto : de donner immédiatement fonctions s/officiers aux personnels proposés à la commission d’avancement franco-musulmane. Personnel nécessaire à fonctionnement inspection vous sera affecté dans meilleurs délais
Septimo : un C.R d’exécution sera adressé sous présent timbre dans meilleurs délais.
Signé : El Hassar 1230/01/05
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Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962 du ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
( Vidéo visible sur Internet en 2010 sans le son, sur le site de l’I.N.A Force locale)
(Copie du texte) - L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés en conclusion de l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale
- Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à déclaré...des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays. Nous avons tous, a dit M Farés l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1er juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement Français et le GPRA à l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique
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114 unitées de force locale de l'ordre Algérienne, avaient été constituées sur tout le territoire de l'Algérie au 15 Avril 1962. " De la 401 a la 514".
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Souvenirs d'un militaire français concernant ce sujet :
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Militaire de 2ème Classe du 4ème B.C.P, fut désigner ensuite pour représenter, la FRANCE Métropolitaine, dans l'effectif de l'encadrement militaire français de métropole, F.S.E dans la Force Locale de l’ordre Algérienne, aux ordres de L’Exécutif Provisoire Algérien après le Cessez le feu du 19 Mars 1962. Il fut donc détaché du 6 avril 1962 au 1er juillet 1962, à la 434èmeUnion des Forces Locales, à Tkout (434 U.F.L S.P. 86.934) et à Guyotville (434 U.F.O. S.P 89.949) ; Forces locales de l’ordre Algérienne crées à Chalain Jura, le 12 février 1962, et prévues dans les Accords d'Evian du 18 Mars 1962, composées de 10% de militaires français d’origine européennes.
Comme planton, il eu comme mission entre autre, d’accueillir tout les matins un lieutenant de L’A.L.N. émissaire de Tunis au cantonnement à Tkout, au milieu des Aurés où des drapeaux Verts et Blancs flottaient sur toutes les Mechtas et de faire de même ensuite à Guyotville du 5 juin au 29 juin1962 où, l’OAS appliquer la politique de la terre brûlée.
Il fut reçu en «diplomate », lors d'une visite le 10 juin 1962 en ville dans une infirmerie à Guyotville. Effectua cette visite, à l'infirmerie provisoire de I'Armée de Libération Nationale, installée au rez-de-chaussée d’un H.L.M. à Guyotville, sur ordre du capitaine Lucien Goetz, commandant de l’unité 434 .Comme militaire Français européen, muni d'un brassard de la croix rouge du service santé des armées, le ceinturon et le pistolet du capitaine, avec son camarade infirmier J…C… du 79, il fut accueilli ce jour-là, par une double haie d’honneur d’une garde armée de l’A.L.N, et par des responsables de I'Armée de Libération Nationale Algérienne.
Le 15 juin 1962, il avait escorté de Guyotville à Alger, seul dans la jeep, son capitaine qui conduisait, pour une mission urgente secrète,( pour assister aux discutions qui avaient eu lieu, « Accords O.A.S - F.LN») ?.
- 17 de ses camarades devaient trouvés la mort lors d’un attentat de l’O.A.S dans des locaux de la Mairie d’Alger, suite a cette réunion ce soir là.
Au milieu d’une circulation imposante et d’une foule assourdissante, le matin du 1er juillet 1962, il avait accompagné le Capitaine Lucien Goetz de l’unité 434 et le nouveau chauffeur de la jeep J…M du 86, pour aller vérifier l’installation des bureaux de vote de Guyotville, pendant que l’armée Française était consignée dans leurs cantonnements respectives. Au soir de ces élections, il fut considérer comme déserteur, les 3 et 4 juillet 1962,comme tous ses camarades, par toute la presse, les radios françaises et la télévision, ainsi que par des hauts responsables de son régiment et de l’armée Française, lors d’une mutinerie. Mutinerie et prise d’otage effectuées par des éléments civils et armés d’une Wilaya, sur l’unité 434 de la force de l’ordre Algérienne cantonnée à Guyotville – Alger, au cours du soulèvement des Willayas, en dissidence entres-elles, et, contre le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, pour la prise du pouvoir.
Termina son service militaire le 22 Novembre 1962, dans la caserne Arnault de Vitrolles à Alger, après avoir séjourné à Ben Aknoun El-Biar. Accompagnant les chauffeurs du bataillon, pendant toute cette période en parcourant toutes les rues d’Alger dans tous les sens, pour le ravitaillement, que ce soit pour le gaz vers les maisons blanches, a Saint-Eugéne pour la laverie, ou bien les supermarchés du centre ville. Aucun gradé n’était désigné pour accomplir ces corvées, consignes, absence où en permissions.
Il bénéficia de permissions pour sortir en villes a Alger et aller a la plage de Ain -Taya, pendant cet été 62, malgré plusieurs jours consignés, cause manifestations civiles algériennes.
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Force Locale de l'Ordre Algérienne
La Force locale de l'Ordre Algérienne,pendant la période transitoire en 1962 en Algérie
Force locale de l’ordre Algérienne
Un ancien Combattant, militaire du contingent de 2ème Classe
Détaché pour une incroyable mission, au service de la Nation Française
Dans la 434ème (union des forces locales) 434ème U.F.L a Tkout
puis dans la 434ème U.F.O (Unité de force de l'ordre) a Guyotville en 1962
Une force locale de l’ordre Algérienne*, fut créé à Challain en France
Où, il y avait trois ministres et quatre délégués pour la France
Et sept délégués du F.L.N*², dans le Jura le 12 février 1962
Cela devint par la suite, les accords d’Evian du 18 mars 1962
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* des crédits furent votés par les parlementaires français, en novembre 1961
Voir sur le site - journal officiel du 1er décembre 1961
*² F.L.N. Front de libération Nationale
*****
Simple troufion, après le 19 mars 1962, pour la période de transition
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, j’ai donc été mis aussi à la disposition
Et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien, comme d’autres européens
Sur décision, pour l’encadrement militaire algérien.
Contrairement à Michel Debré, qui, avec le gouvernement,
En France, le 12 Avril 1962, était démissionnaire
Nous, Européens, Militaires du contingent,
Il n’y a pas eu d’objection à faire
***
Tout citoyen a le devoir, pour mourir pour sa patrie,
Mais nul n’est tenu de mentir pour elle « Montesquieu»
***
En Algérie, pendant cette période il fallait se taire
Plaire, et être continuellement exemplaire
Malgré notre situation toujours précaire
Nous étions, que de simples MILITAIRES
Nous n’avions jamais été VOLONTAIRES.
Nous n’étions pas « des mercenaires ! »
Et après avoir serrés la main le 19 Mars 1962,à quelques-uns de nos adversaires
Il a fallu ensuite, pendant 85 jours, « que moi j’accueille » au poste, « un émissaire »
Nous devions représenter correctement notre NATION, « sous la bénédiction »,
De l’armée nationale de libération (A.L.N*) « SANS MEDIATISATION »
Pour servir notre patrie, la France, comme cela avait été décidé
A Challain, aux Rousses et à Evian par les plus hautes autorités
Au début, nous étions que 25 Militaires Français européens
Dans cette nouvelle unité de l’armée Algérienne, au service du peuple Algérien
Dans la force locale de l’ordre 434, il a fallu beaucoup de patiences
Avec le rassemblement de tous ces militaires musulmans, de toutes tendances
Au milieu de ce djebel des Aurès, à T’Kout entre Arris et Biskra
Ou, pendant de trop nombreuses années, nous avions combattu les fellagas
Sous la surveillance du G.P.R.A, Gouvernement Provisoire Algérien
Renforcé, depuis peu, par les anciens de l’A.L.N*, anciens prisonniers
Qui, de France, avaient été libérés, au service de l’Exécutif Provisoire Algérien
Sous la Présidence de, Aderhamane Farés, ancien prisonnier, lui aussi, libéré
Depuis le cessez le feu, dans ce milieu qui nous devenait étranger
Sur toutes les mechtas des Aurès, des drapeaux verts et blancs flottaient
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, pour notre coopération
Nous, européens du contingent, nous avions eu droit, à aucune gratification
Personne aussi n’avait songé, ensuite à nous rapatrier
De T’kout, pour nous protéger, pendant cette période troublée
Comme cela a été fait, avec des avions de l’armée
Pour certains harkis, en particulier, « les amis d’un député »
Bien informer, pourtant ceux-ci, avaient bien eu le temps de choisir
En prenant l’argent du licenciement de l’armée, et de déguerpir
Car dans l’armée Française les harkis étaient aussi, déjà bien payés
Et avec le F.L.N, tous, un jour ils avaient bien dû collaborer ?
De temps en temps, on parle de la guerre l’Algérie et de la… torture
Moi, je suis sûr, que pour "nous" en (force locale) il y eu… la « censure »
Nous, les Militaires Français européens du contingent, qui étaient détachés
Dans cette troublante période transitoire, personne n’en a parlé* ?
* Sauf - nos lecteurs nous écrivent dans Historia Magazine du numéro 369)
* depuis le 19 Mars 2007, - le Journal Centre Presse de la Vienne
* Un ancien FSE de la force locale Algérienne dans un livre en 2010
- Sur Internet "Des Vies et des Guerres 1946-1962"
Dans l’après-midi du 15/05/1962, sur l’Hamard Kraddou dans les Aurès
À 1900 m d’altitude, au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse
Au sommet où, pendant la guerre les troupes ennemies étaient embusquées
Et où un Nord Atlas s’était aussi écrasé, j’ai eu, tout le loisir de contempler
Pendant quelques merveilleux instants, la vallée sur Tifelfel.
En Jeep, avec le chauffeur M…..et le Capitaine Goetz au milieu de ce djebel
Au cours d’une (randonnée) pendant quelques secondes, il m’est venu en mémoire
Tous ceux, qui, sur ce lieu de combat mémorable,
avaient laissé leur vie, pour un moment d’histoire
et pour les survivants, des souvenirs inoubliables
En fin de journée, en bas du village, sans aucune protection,
Des véritables parties de football, étaient organisées,
Par les militaires européens pour ceux qui voulaient y participés.
En toute « décontraction » devant cette inconfortable situation
Un Capitaine Français de métropole, un Lieutenant musulman de l’ALN de Tunis
Et, deux 2ème Classes, militaires français européens du contingent P.. et B… se trouvait réunis
Dans la cour de la gendarmerie de Tkout, le 26 avril 1962 un briefing à 4 improvisé !
Suite à une grève au rassemblement, que les militaires musulmans avaient décrétée
Nous devions prendre une position irréprochable et exemplaire
Dans la discussion qui s’était instauré, l’internement du « meneur » fut décidé.
« Pour contestation et non- respect de la discipline militaire »
Dix jours de cellule dans la « prison de Tkout » lui furent infligés
Mais pour nous européens, il a fallu se reconvertir en gardiens de prison
A Tkout en 1953 ? Le bâtiment avait bien été construits pour une prison
B… et moi, nous avions accepté de dormir dans l’armurerie
Pour en même temps, garder toutes les armes de la compagnie,
Celles-ci n’ont pas pût servir, pendant ces dix jours
Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours
Pendant toute cette période, sur ordre on s’était bien barricader
À côté de la cellule, le P.M, jour et nuit sous l’oreiller
Le 5 juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !
Arrivant des Aurès, Quel fabuleux souvenir encore ! En traversant les villes !
Dans les camions en convois avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale*,
D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes les populations locales.
* Il y a eu 114 unités - Arrêté interministériel du 30 Mars 1962
Je cherche toujours des photos de cet accueil chaleureux
Pour cela, jusqu’à maintenant, a ce jour je n’ai pas été chanceux
Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie
La presse et la radio, l’avait bien été aussi ?
Heureusement, nous, les appelés du contingent
Maintenus sous les drapeaux et en détachement
Nous, nous ne savions pas que c’était avec des armes substituées
A notre armée, qui avaient servis à l’O À S* pour tuer, a Alger
Nos 15 camarades en mission, sans défense, appelés du contingent
Le 23 Mars 1962 et aussi les nombreux civils innocents
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*O.A.S ; (organisation de l’armée secrète
[3286 militants de (l’OAS) furent condamnés)
Et…… amnistiés ensuite…?
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A Issoire en France dans le département 63, de 1957 a 1961,
Il y avait un Centre d’Entraînement de Moniteurs de la Jeunesse d’Algérie
- 5000 Elèves, y furent formés, dont certains, venaient de l’ ALN
(- de Lapeyronnie un ancien cadre du centre)
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En Algérie, l’ancien centre de formation de la jeunesse Algérienne
Qui avait été plastiqué par l’O.A.S à Guyotville, prés d’Alger
Etait la base du cantonnement de la force locale 434 Algérienne
Le vendredi 15 juin ? En urgence, il fallait rejoindre Alger
Dans la jeep, sur la corniche, je m’étais retrouvé à la place du chef
Avec la trouille, à côté du conducteur qui était le Capitaine Goetz, mon chef
J’étais devenu accompagnateur, d’un vénérable et respectable conducteur
La jeep roulait trop vite pour rattraper le retard pris à la recherche du chauffeur
Je n’arrivais pas, dans les virages à bien me tenir
Et, je ne pouvais pas dire, au chauffeur avec ses trois barrettes, de ralentir
Je n’avais pas eu, le temps contempler ce sublime paysage
De la Méditerranée ( La Grande bleue) et ses beaux rivages
A Alger, au cours de cette mission, s’il nous était arrivé, le moindre accrochage
Personne nous aurait retrouvés, pour nous rendre un dernier hommage
Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage
Où avaient été réunis en secret, quelques heures avant, toute sortes de personnages
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.Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort.
Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar en 2009
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Dans cette guerre d’Algérie, j’ai enduré beaucoup de souffrances
Car, j’ai connu presque toutes les séquences
Au retour, avec mes ennuis de santé, lorsque j’étais souffrant
Souvent, j’ai fait ensuite, des cauchemars effrayants
De tout « ces événements d’Algérie »
Qui m’ont poursuivi toute ma vie !
Car en Algérie, après huit ans de guerre
Qui, pour beaucoup, fut « meurtrière »
Sur cette terre Française, qui nous devenez étrangère
- sur ordre, aller serrer la main de nos adversaires,
À Rhassira le soir du 19 mars 1962, on avait « bonne mine » ?
- et à pied ensuite, dans les Gorges de Tirhanimine !
En patrouille, pour des séances « photo »
Et en prenant le café, (on) je ne chantais (t) pas cocorico
- en côtoyant dans les Aurès, dans le village de Tifelfel,
Après le 19 mars 1962, les fellagas de retour du djebel.
Planton, « - j’ai accueilli du 15 avril 1962 au 3 juin 1962 !
À Tkout dans les Aurès, tout les matin, un Lt de Tunis de l’A.L.N.
- et j’ai encore accueilli, à Guyotville ensuite du 5/06/62 au 1/07/1962
Dans les mêmes conditions, le même Lieutenant de L’A.L.N »
2ème classe, militaire Français européen (F.S.E)*
« Aux ordres de l’Exécutif provisoire Algérien »
Avec un camarade, nous avons été accueili par un détachement de l’A.L.N
Qui nous ont présenté les armes à Guyotville, en ville, le 10 juin 1962
Lors d’une mission, à l’infirmerie provisoire de l’A.L.N.
Avec le brassard de la Croix Rouge, en ce printemps de 1962
Et reçu, ce même jour ensuite, par des responsables de l’A.L.N* »
*Armée de Libération Nationale
« - et, ensuite en ville, nous avions patrouillé,
Avec J…* le chauffeur aussi de la Vienne, le 1er juillet
Et le Capitaine* G…dans la jeep de notre armée,
Sous très haute protection de l’A.L.N disciplinée »
*F.S.E. Français de souche européenne
Il fallait aller à l’ouverture des bureaux de vote, et très peu l’on fait ?
Ce jour-là, au cantonnement en Algérie, « nous étions tous consignés ! »
Et ce soir-là, nous étions prit en otages et fait prisonniers !
Par les parlementaires, à l’unanimité cela fut décidé !
Le 18 octobre 1999, la loi - n 99-882 était promulguée
Et toute cette période transitoire est occultée ?
En temps de Guerre … ! Encore… ? C’était *…!
Malgré mes démarches répétées, aux plus hautes autorités
Depuis 1991, pour mon « devoir de mémoire » justifié**
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* - . La Loi 99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie
du 1/ 11/ 1954 au 2/ 07/ 1962 fut décidé par le parlement Français
modifiant, « la loi 74 - 1117, opérations de maintien de l’ordre » ..-,« en Guerre »,
- sans modifier les dates !.
** « La Guerre en Algérie ne concernant, que la période du 01/11/1954 au 19/03/1962, »
(Ensuite c’était presque la même chose, mais, c’était du maintien de l’ordre?)
Car, il est à signaler «Que l’intelligence avec l’ennemi et la collaboration sont, en temps de guerres
considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »
Voir la photo de début avril 1962, de l’E.C.P A, dans le Livre de Vitalis Cros ;
Presses de la Cité Paris de 1971 retrouvé à Colmar qu’en 2009
ou, l’Exécutif Provisoire Algérien au grand complet,
est photographié à Rocher Noir, devant des journalistes du monde entier
et une foule rassemblée et où, le drapeau Algérien flottait,
début Avril 1962, à côté du drapeau français
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Nous avons tous été traumatisés, de cette période Gaullienne !
Qui n’est pourtant pas encore, de l’histoire ancienne?
Pour tous mes anciens camarades militaires, appelés du contingent,
En 1962 en Algérie, militaires, et tous anciens combattants
Détachés pendant la période transitoire dans les forces locales algériennes
Il fallait, pour notre « devoir de mémoire », que par écrit, j’intervienne
Pour rétablir une vérité…, quoiqu’il advienne.
En ayant une pensée pour tous mes anciens camarades de France et de la Vienne
Afin que, nos petits - enfants, lycéens et lycéennes, collégiens ou collégiennes
Au lycée et au collège aussi, ils apprennent et plus tard, se souviennent.
« Pour que la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle de d’hier et qu’ensemble, nous oeuvrions chaque jour pour la paix » -
- De Ségolène Royal Inauguration du Mémorial Départemental A.F.N de la Vienne a la Roseraie de Poitiers en 2007»
Mes camarades sont toujours blessés de ces événements,
Car ensuite, nous avons été oubliés de la Nation, complètement.
Qui à la suite de recherches, j’ai retrouvé maintenant,
Habitent dans 15 départements de France, différents
Nous étions en majorité, simplement des hommes du contingent ?)
Ils ont connu, début juillet 1962, l’humiliation et la grande frayeur
Et avaient été accusés et considérés, par notre Armée, de déserteurs !
Il est vrai que tous les médias, dans tous les bulletins d’informations
Et toutes les heures, sur toutes les radios, annonçaient notre disparition, en désertions!
Pourtant physiquement, mes camarades Anciens Combattants, que j’ai approché
Depuis 1992, eux aussi, autrement, heureusement, peuvent toujours témoigner.
Incroyable ! Et Inoubliable !
Le souvenir, pour moi, et mon camarade des Deux Sèvres J…C... infirmier
Le respect, que nos anciens adversaires et les infirmières nous avaient témoigné
Eux, qui étaient de l’autre côté, et, nous avaient combattus, dans les Aurès, avant le 19 mars 1962
Avec qui, ensemble, nous prenions le café, à la même table, à Guyotville, le 10 juin 1962 !
Par ces lignes je voulais en être évocateur !
C’est un peu provocateur !
Malgré une tenace rancœur
J’ai toujours voulu être, pour la paix des cœurs
Car je n’ai jamais été un menteur.
C’est pourquoi, je me suis mis, dans la peau d’un auteur
Qui, pour le moment, fait très bien mon bonheur
Pour calmer mon cœur
Le linot le 19 Mars 2004
Modifier le 19 mars 2007 et en 2009
Corrigé le 19/12/2011
Quel gâchis !
Quelle gabegie !
La Guerre d’Algérie !
« ON M’AURAIT MENTI… ? »
« Quiconque écrit l’histoire de son temps
doit s’attendre à ce qu’on lui reproche tout ce qu’il a dit …
et tout ce qu’il n’a pas dit. » Voltaire
« On peut tromper, tout le monde, quelques temps
On peut tromper, tout le temps, quelques-uns uns
On ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps »
Heureux celui qui a compris, qu’il ne fallait pas chercher à comprendre
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Vidéo Ina - Inter actualités de 07H15 du 3 juillet 1962, vidéo Inter ...
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