P r é a m b u l e
Géographes et historiens ont longtemps présenté la méditerranée comme un monde méditerranéen où ses peuples riverains partageraient u n héritage commun autour d’une mer intérieur où se sont succédé de grandes civilisations et les trois religions monothéistes.
D’éminents savants, archéologues, anthropologues et autres scientifiques s’accordent à dire que le premier humain est né prés de la région des grands lacs, en Afrique ; Autres chercheurs, du balcon du Sud de cette méditerranée retienne un site authentiquement naturel nommé : TIPASA, pour être l’un des plus spécifiques de cette Afrique et qu’il existerait bel et bien avant les premières manifestations humaines du paléolithique supérieur.
D’une manière succincte et pour être fidèle aux célèbres plumes qui l’ont admirés, côtoyés, et comprises; Tipasa la Méditerranéenne tente pour vous de redessiner ses anciens royaumes, de vous relater des faits et seulement des faits jusqu’aux anecdotes encore gravés, de vous raconter les hommes qui ont créé ses événements jusqu’à l’indescriptible sensation de paix retrouvé qui vous fera perdre la notion du temps.
Tipasa vous invite à remonter chronologiquement ce merveilleux temps ; un véritable retour aux sources. Déjà à son éveil, Tipaza revoit l’homme du Néolithique succédant à l’atérien, c’est lui qui verra aborder sur ses innocents rivages les premiers navigateurs phéniciens.
En effleurant avec juste latitude sa belle conscience, Tipaza puise au fond de ses souvenirs et tente pour vous de raconter comme sa terre a été tant de fois lieu de prédilection des anciens maîtres du monde.
Un monde, pour reprendre son célèbre ami Camus « où le sang et la haine déchaînaient le cœur lui-même ; la longue revendication de la justice épuise l’amour qui pourtant lui a donné naissance ».
Vieille cité antique qui recevait comme tous premiers hôtes les premiers berbères, Tipasa comme sa grande sœur Cherchell ou encore ses voisines Timgad, Annaba, Constantine, ou Alger vous décrira à travers ses notes sa métropole de jadis de renom universel.
Aussi et toujours confiants, les nombreux vestiges et ruines de Tipasa se livrent aux scientifiques. Ils ont su raconter entres autres aux multiples responsables des fouilles et autres chercheurs et leur témoigner avec une persuasive douceur le mûrissement réussi d’une civilisation issu d’influences diverses sur ses rives fortunés de l’Afrique méditerranéenne. Et son ami Camus, éprit, « Je retrouvais l’ancienne beauté, un ciel jeune où je mesurais ma chance, comprenais enfin que dans les pires années de notre folie le souvenir de ce ciel m’avait empêché de désespérer… ».
Et les historiens Laronde et Golvin de résumer « l’Afrique du Nord s’est pénétré de ces influences pour les réinterpréter et les faire siennes donnant naissance à une brillante civilisation antique originale et artistique de ce passé.
Tipasa, qui signifierait « Escale » en langage punique s’interroge sur la conscience des hommes qui l’ont approché et comment leurs destins se sont croisés le long des pins, des figuiers et oliviers au milieu des ruines n’ont toujours pas livrés leurs secrets, et imprégné d’Ibn Arabi pour susurrer « J’étais un trésor caché et j’ai aimé à être connu.. »
Tipasa de sa belle fenêtre a su capter les regards d’Ibn Arabi et les esprits d’al-Haitam qui la rassure sur la taille identique du soleil et de la lune à l’horizon et lui enseigne la vision des ombres qui l’habitent et le Mont Chenoua l’ange gardien de ses couleurs du couchant, éclaireur de ces empires et témoin de leurs ultimes décades s’incline devant l’universalité de sa protégée.
Multiples manteaux sans cesse renouvelés, Tipaza passive a su rester humble et veut comprendre ses ambiances numides, césariennes et ottomanes.
Mature et innocente à la fois, elle s’interroge sur la conscience de l’humanité ; fier de sa préhistoire ; elle a soif de savoir et retient d’Al Burini le philosophe « Que son enthousiasme pour la connaissance peut être jugé de sa réclamation que l’expression ‘ Allah est omnisciente ne justifie pas l’ignorance ‘ … » .
Tipaza croise les regards et se renseigne sur sa destiné. Elle a su s’enrichir des pensées d’Ibn Khaldoun pour accéder à la vérité ; expliquer les causes des événements , de passage l’historien Benito Pérez lui rappelle : que « Les causes qui mènent vers le déclin de la vieillesse croisent les chemins qui grimpent vers la jeunesse... »
E x t r a i t s d e :
« Tipasa et Les Troubadours de l’Antique »
Auteur : Kamal Kim.
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