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Alger, une flamme qui attend
«
En ce qui concerne l'Algérie, j'ai toujours peur d'appuyer sur cette
corde intérieure qui lui correspond en moi et dont je connais le chant
aveugle et grave. [...] Non, décidément, n'allez pas là-bas si vous
vous sentez le cœur tiède, et si votre âme est une pauvre bête ! Mais,
pour ceux qui connaissent les déchirements du oui et du non, de midi et
des minuits, de la révolte et de l'amour, pour ceux enfin qui aiment
les bûchers devant la mer, il y a, là-bas, une flamme qui les attend.»
(1947)
Albert Camus | L'Été | Folio
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