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Le
directeur de la culture de la wilaya, M. Hocine Ambes, a annoncé, que
la première phase du PPMVSA de la commune de Tipasa a été adoptée cette
semaine par la CAUA (commission d’architecture, d’urbanisme et
d’aménagement du territoire) en même temps qu’a été lancée l’étude de
réalisation du plan de sauvegarde de la ville de Cherchell.
La présentation de la première phase de cette étude du PPMVSA de Tipasa
(qui en compte trois) «était utile», selon lui, dans ce sens où elle
constitue le gros du plan qui s’achèvera en principe en 2010 avec la
rédaction de la phase finale avec l’ensemble des recommandations.
Cette initiative, a expliqué ce responsable, répond à un souci
d’information sur cette opération importante de préparation d’un plan
de sauvegarde qui est une première en Algérie.
Le lancement de l’étude du plan de protection permanente de la ville
qui s’est fait suite à la réhabilitation du site de Tipasa, en 2007,
par le comité du patrimoine mondial vient en complément aux mesures
prises par le wali d’orienter le développement de la ville vers les
hauteurs pour préserver le centre historique qui s’est traduit par la
révision du PDAU et la création de trois nouveaux périmètres (AU1, AU2
et AU3) tiendra à souligner le responsable du secteur qui parlera de
toutes les mesures prises au niveau local pour protéger la ville.
La rencontre a permis de prendre connaissance de l’étude réalisée par
le CNERU dont l’objectif est d’offrir aux deux villes des instruments
urbanistiques de protection et de sauvegarde des parties historiques de
ces deux cités afin de les mettre à l’abri de l’urbanisation sauvage
et, en même temps, de les promouvoir dans le cadre du tourisme
culturel.
Pour les responsables locaux, il s’agit, à travers ces plans de
sauvegarde, de sauver le centre historique, constitué pour la ville de
Tipasa des deux parcs archéologiques, du Mausolée royal de Maurétanie
et du musée, pour celle de Cherchell de Aïn Ksiba et les parcs romains,
de protéger leur zone tampon tout en proposant un plan de développement
adapté aux spécificités de la région et mettant en valeur ses atouts
culturels et historiques.
Prenant en considération le développement et l’urbanisation inéluctables des deux villes, le plan de sauvegarde sera un instrument et un moyen de les protéger ou, du moins, d’atténuer les effets des dégradations et autres atteintes directes ou indirectes aux sites classés. Le plan en préparation depuis 2004 par le CNERU vise à délimiter les zones contenant les vestiges et monuments importants, celles dites tampon et à proposer des constructions et aménagements qui collent aux spécificités de la zone tout en valorisant ces sites et ce, dans le cadre de la promotion du tourisme culturel, autre atout de la wilaya classée pôle touristique d’excellence en plus du balnéaire.
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11-05-2009
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