Des bonnes récoltes... mais toujours le paludisme
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Cette année est marquée par de bonnes récoltes de céréales consécutives à des pluies de printemps favorables. Les céréales qui constituent encore la base des cultures, atteignent de bons rendements : 10,5 quintaux à l’hectare, ce qui est exceptionnel en ce temps pour ce pays.
Dans l’été 1857, on parlera beaucoup du concours des moissonneuses de Boufarik, qui fait penser aux défis de l’époque héroïque des États-Unis. Il a eu lieu à l’instigation du Maréchal Randon, gouverneur général. Mais il faudra encore du temps avant de les voir apparaître dans la plaine.
Revers de la médaille : les pluies, bienfaisantes pour les cultures, provoquent cette année une recrudescence de moustiques, et par conséquent de paludisme.
Pendant une absence du Cdt de Malglaive, alors en Kabylie, un chef du Génie envoyé, de Blida en intérim eut la malencontreuse idée de se servir des pierres rejetées précédemment pour terminer le déversoir du barrage. Cette malfaçon créera des infiltrations en ce point, jusqu’à ce que des travaux de surélévement postérieures à 1930 les fassent disparaître.
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