De Malglaive prend sa retraite... et devient "colon"
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1858 marque un tournant dans l’histoire de Marengo.
C’est cette année-là que de Malglaive demande sa mise à la retraite. Il ne se désintéressera pas pour cela du village qu’il a créé, puisqu’il y exploite un domaine agricole, qui sera cité lors d’une exposition agricole, ni des questions algériennes, puisqu’il fera partie du Conseil Général d’Alger de 1863 à 1870. Il y défendra le régime militaire contre le régime civil (on s’en doute un peu) et luttera "à chaque occasion contre les tendances arabophiles et anticolonialistes de certaines administrations de l’époque" (M. de Malglaive).
En 1858 également, Arlés Dufour, riche propriétaire de Boufarik, présente un projet de construction d’une ligne de chemin de fer à voie étroite reliant Boufarik à Marengo, qui fonctionnerait selon les besoins. Le projet est malheureusement écarté.
Dès cette époque, les nouvelles conditions créées par la disposition de nouvelles terres, le développement du réseau routier, l’assèchement des marais et une meilleure sécurité vont permettre la multiplication d’exploitations privées. Bientôt, il ne restera plus de terres disponibles dans 1a région, sauf dans les parties marécageuses où seront créés les deux petits centres d’Attatba et de Montébello.
Parallèlement, la structure de la propriété foncière agricole prendra peu à peu un nouveau visage. De nouveaux centres vont être créés.
Dix années ont passé depuis la décision de créer les colonies agricoles, qui ont eu des fortunes diverses.. .
Dans la suite, nous aborderons des sujets séparément, quitte à retourner en arrière.
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