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Lors des années précédentes, la ville de Sidi Ghilès avait souffert le calvaire des inondations et des débordements de l'oued qui traverse le coeur de la ville.
Mais ce sont les inondations de 2001, qui avaient touché la ville de Bab El-Oued et avaient aussi affecté les villes de Sidi Ghilès, de Cherchell, Damous, Tipaza et Fouka, qui ont permis de faire prendre conscience du danger que représentaient ces inondations pour la population.
Ces inondations, qui envahissaient la ville à chaque période hivernale, rendaient impraticable la quasi-totalité des voies de circulation, en créant de véritables paniques chez la population en paralysant toute activité durant de longues heures.
A la lumière de ce constat, un projet d'envergure, d'un coût de 160 millions de dinars, a été lancé pour pallier le handicap dont souffrait la ville.
Ce projet consiste en des constructions de collecteurs et d'ouvrages de 2.300 mètres linéaires de 1.200 mm et de 600 mm de diamètre avec des débits fantastiques de 6.5 mètres cubes par seconde. Cet ouvrage est conforté d'une galerie comportant des buses en béton armé sur 600 mètres linéaires qui évacuera un débit de 14 mètres cubes par seconde. Les eaux de pluie sont évacuées vers la mer à travers un canal d'évacuation de 725 mètres de long, débitant 20 mètres cubes par seconde.
Toujours dans ce cadre, il a été entrepris le curage et le re-calibrage de l'Oued Sidi Ghilès, qui est à l'origine des inondations connues par la ville. Pour cela, il a été réalisé un réseau de séparation de 200 mètres, permettant de dévier les eaux pluviales à l'entrée ouest de la ville.
Au niveau du tissu urbain, il est réalisé
600 mètres de caniveau, ainsi que 450 mètres linéaires de collecteurs d'évacuation
des eaux pluviales.
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par L. H.
22-02-2009
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