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gestionnaires de l’Entreprise de gestion touristique de Tipaza (EGTT),
après avoir conçu et élaboré le business plan sur 5 ans, viennent de
s’engager à mener des travaux pour garantir une prestation « smicarde »
dans un premier temps, acceptable pour la clientèle potentielle qui
devient de plus en plus exigeante.
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L’EGTT a ainsi signé un contrat de performance touristique avec le ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Environnement (MATTE), dans le but d’assurer une meilleure qualité de services. Plusieurs points figurent dans la feuille de route de l’EGTT, une opération qui est autofinancée par l’entreprise sans aucun apport financier extérieur. Pour offrir une nouvelle gamme de services et améliorer sa situation financière et sociale, l’EGTT a entrepris des contacts avec les institutions concernées pour proposer des séjours promotionnels selon des formules connues en faveur des enfants des hôpitaux et des personnes âgées. La saison estivale dans les complexes exige une vigilance accrue et une attention particulière. Durant les deux mois de l’été, les trois complexes touristiques (Matarès, Corne d’Or et le CET) accueillent quotidiennement 10 000 visiteurs. Les six prochaines saisons estivales seront marquées par la « présence » du mois de Ramadhan. Comme cette année le mois de Ramadhan est attendu pour le début de septembre, il y aura certainement un manque à gagner. Ce sera idem pour les prochaines saisons, où le mois sacré coïncidera avec les périodes de vacances. Devant cette situation, les gestionnaires de l’EGTT ne veulent pas être pris de court et tentent déjà de trouver les meilleurs moyens qui permettront de prendre en charge ce manque à gagner. « Nous voulons devenir une entreprise citoyenne qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement durable par la préservation de notre environnement naturel », déclare Alouni Abdelkader, le DG adjoint de l’EGTT. « Notre entreprise est astreinte à introduire en priorité la dimension locale, en proposant des offres encourageantes aux artisans et artistes de la région, en vue de développer la culture et l’artisanat de la région, tout en laissant la porte ouverte aux artistes et artisans des autres wilayas du pays, notamment ceux du grand Sud », dira encore notre interlocuteur. La mission s’annonce ardue. Les mauvais réflexes à l’intérieur des complexes touristiques sont difficiles à faire disparaître d’une part, et d’autre part, les populations et les institutions locales doivent s’impliquer entièrement dans la mise en œuvre de la culture du tourisme, un gisement de richesses et de création d’emplois qui reste inexploité.
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Nouvelles gares routières
La construction de l’école supérieure du tourisme à Tipaza et d’autres infrastructures à proximité des complexes de l’EGTT constituent un atout supplémentaire pour mieux appréhender l’avenir du secteur du tourisme. L’insuffisance du nombre de gares routières, l’anarchie et l’insécurité qui règnent dans ces lieux ont rendu complexe la situation de l’activité des transports des voyageurs. Le chef-lieu de wilaya, qui ne dispose même pas d’une gare routière, bénéficiera cette année d’une infrastructure principale implantée à proximité du stade communale à l’ouest de la ville, tandis qu’une demande de réalisation d’une seconde gare routière a été introduite afin de l’implanter à proximité du futur pôle universitaire et de l’hôpital de 120 lits, prévus à l’est de Tipaza. Néanmoins, le problème de gestion des gares routières demeure posé, même les « cahiers des charges » ne sont pas respectés. Fouka, Douaouda et Bou Ismaïl, des localités importantes, ont bénéficié des crédits pour réaliser leurs gares routières
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