Un espace créatif à préserver
Ce document tient compte des normes universelles, en matière de surface et de sécurité qu’il faut impérativement respecter.
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La rentabilité, l’entretien, la gestion stricte et excellente, la rationalisation et l’efficacité de ces infrastructures culturelles avaient été évoqués par Mme Toumi avec les responsables locaux. « Juridiquement, nous n’avons malheureusement aucun droit de regard sur les salles de cinéma » déclare-t-elle, « car le ministère de la Culture a tout simplement été écarté », ajoute-t-elle. 786 millions de dinars ont été engagés par la wilaya de Tipaza pour la construction d’un centre national de la photographie d’art et d’un centre culturel à Koléa, d’une bibliothèque et d’un complexe culturel au chef-lieu de la wilaya. Une superficie de 12 000 m2 vient d’être mise à la disposition du secteur de la culture pour la construction d’un institut régional de musique, d’une bibliothèque régionale et d’un institut supérieur des arts et métiers audiovisuels et spectacles. Ces nouveaux équipements culturels favoriseront la naissance d’un pôle culturel national scientifique à Koléa. La ferme de Sitgès (Messelmoune) qui avait abrité en octobre 1942 une réunion ultrasecrète des alliés (Américains, Anglais, résistants français), présidée par le général Clark, en vue de préparer le débarquement, sera classée au site de patrimoine national, afin que le département ministériel de Khalida Toumi, puisse allouer un budget pour son aménagement et sa restauration. L’Algérie s’engagera désormais dans des fouilles volontaires, planifiées et organisées dans le cadre du schéma directeur des zones historiques et archéologiques ainsi que celui des infrastructures culturelles. Ces fouilles volontaires se dérouleront dans un premier temps au niveau des sites classés par l’Unesco au patrimoine mondial. Bien que les compétences nationales existent, l’Algérie, selon la ministre de la Culture, fera appel à des organismes internationaux. La ville de Cherchell est déjà dotée de structures d’hébergement pour accueillir les archéologues. C’est dans l’ex-capitale de Juba II, Césarée, que l’Algérie a décidé d’ériger la première bibliothèque, selon les normes Unesco. Une superficie de 5000 m2 a été octroyée au secteur de la culture, non seulement pour construire cette bibliothèque standard Unesco, mais également un théâtre d’une capacité de 700 places et l’institut régional des beaux-arts. Toujours dans cette ville, le staff du ministère de la Culture, avec l’accord des autorités de la wilaya de Tipaza, a décidé d’implanter le laboratoire national de restauration de la mosaïque et l’atelier de reproduction de pièces archéologiques. Ces activités sont opérationnelles depuis des années au musée de Cherchell. A Tipaza, des explications ont été fournies à la première responsable de la culture sur les actions entreprises dans le cadre du plan de protection et mise en valeur des sites archéologiques (Ppmvsa) et de la zone de protection de Tipaza. Les espaces réservés pour l’activité de l’astronomie et réalisés au niveau du 3e étage du complexe culturel du Chenoua, une grande infrastructure qui bénéficiera du statut de maison de la culture de Tipaza, avaient convaincu les responsables du département ministériel de Khalida Toumi pour qu’ils soient dotés des équipements technologiques de premier ordre, et permettront aux jeunes de s’épanouir dans ce créneau scientifique. « Quand une wilaya investit dans le secteur de la culture, comme c’est le cas de Tipaza, déclare Khalida Toumi, notre ministère soutient ses efforts et ses initiatives ». La première visite de travail effectuée par la ministre de la Culture dans la wilaya depuis son installation, lui aura au moins permis de découvrir les richesses culturelles de cette wilaya. « Quand aura lieu votre prochaine visite de travail à Tipaza, afin de vérifier l’état d’avancement des projets que vous venez de lancer dans cette wilaya ? » L’avons-nous interpellé. Khalida Toumi a répondu, sans donner de date précise, par un sourire, « en civil ou en officiel ? » , conclut-elle.
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