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Par Baghdadi Si Mohamed
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Il faut écrire à cent…
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1
Il faut écrire à cent
puis …
il faut écrire à mille
Faire reculer
l'horizon de la peur
Déchirer les habits de la honte
Fracasser les ordures
Et les cigares censures
Qui négocient serviles
Avec le bras
Bravoure
Aux quatorze blessures
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2
Il faut veiller à cent
Il faut veiller à mille
Pour conjuguer les voix
Au lieu de diviser
Les ombres
Du temps et de l'injure
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3
Il faut écrire à cent
Et à plus de cent milles
Pour ne pas oublier
Les trois millions de mains
Qui hantent le souvenir
De vivants
à l'étroite mémoire….
puis battre le rappel
De toutes nos citadelles
Aux remparts si fragiles
Des grottes enfumades
Interdites d'asile
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4
Il faut parler à cent
Il faut parler à mille
Pour ne plus oublier
Les trois millions de mains
Victimes de fragiles remparts
Et d'obséquieux cigares¦
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5
Au lieu de diviser des ombres
Il faut rassembler les nombres
Par delà les décombres…
D'écarlates enfumades
De sombres pendaisons
Stridences des youyous
Que nos mères torturées
Délivrent toutes nues
En leurs brûlantes alcôves¦
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6
Il faut construire à cent
Il faut bâtir à mille
Et à plus de dix milles
La maison de la veuve
Des orphelins sans voix
Du patriote blessé
En toute sa dignité
Que l'on traîne dans la boue
À cause de sa Loi
Sans foi ni droit !
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7
Il faut veiller à cent
Il faut veiller à mille
Pour conjuguer les bras
et rassembler les voix
Au lieu de diviser
Les nombres
Et de traquer des ombres
A leurs projets dociles
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8
Il faut briser à cent
Il faut briser à mille
Les portes de l'oubli solitaire
Plus loin que l'horizon
Où les mouettes bleues
Amoureuses du vent
S'évaporent en un soir
Prisonnières de l'amant
À l'incertain miroir...
Le voile et la prison
Aux persiennes de sa femme
Pour inventer l'orage
De son seul firmament
pour s'en sortir vivant
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9
Il faut briser à mille
Et à plus de dix milles
Les remparts de la ville
Et les barreaux serviles
De prisons infertiles
Pour inventer l'hommage
D'une plume si blanche
De paroles si franches
Que tous les rois dévêtus
En chutèrent de leurs branches !
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10
Il faut raconter à cent
Raconter à mille voix
A cent milles paroles
Colombes de la paix
Entre ses doigts agiles
Entre ses mains fragiles
L'histoire de Mohamed
Aux yeux bleus
Benchicou l'indocile
A la plume fertile...
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11
Il faut le raconter
Peut- être l'inventer
Le conte
de Moh aux yeux bleus
A la frêle stature
A la vérité si blanche
A la plume si franche
Et aux ailes d'envergure
Que tous les rois endurent
Quelle que soit leur textiture
Le poids de l'imposture
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12
Il faut raconter à cent
Et à mille voix
Et cent milles paroles
L'histoire de mon frère aux yeux bleus
Qui portait en ses doigts
Une colombe blanche
et une plume franche¦
Pour entrer dans l'histoire
Tout simple
et sans Nobel
Alors que les rois seuls endurent
Son remords…
De se savoir impurs
En si triste imposture !
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Merci Monsieur.
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Tiré du Site de Benchicou
le 31-03-2008
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Qui s'impatiente de me voir mort, et qui calomnie mon nom,
à chaque col devra m'affronter !
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Du tribut de mon sang j'ai irrigué les monts
mon empreinte s'imprime à jamais,
quand ils ont en juré l'anéantissement ;
Qui s'impatiente de me voir mort,
et qui calomnie mon nom,
A chaque col devra m'affronter.
J'ai laissé mon bien à l'abandon,
Je l'ai trouvé gisant dans l'immondice,
J'ai porté le regard sur mon honneur,
J'ai vu des bourreaux.
Bien que la force ait fui mes membres,
Ma voix demeure, qui retentira,
Ils l'entendront !
Pourquoi irai-je me tourmenter,
Pour quelques brimborions ?
Les forces me reviendront,
Portez mon salut aux enfants,
Qu'ils chantent la terre de Berbérie :
L'héritage de Mouloud Mammeri,
Comme la foudre dans le ciel éclate :
En sentez-vous les gouttes tomber ?
Ma vie ! ma vie !
Les montagnes sont ma vie !
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Matoub lounes
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MON ALGERIE:
j'ai mal pour mon pays,je l'ai toujours en moi.c'est la terre de mes ancetres,la terre de mon enfance,c'est ma terre natale.
reponse de Mr said saidi a belkhadem l'islamiste.
A belkhadem said saidi rappele ses << contacts des debuts des années 1990 avec la chancellerie iranienne a alger>>en ces termes,il est des recommandations dont certains responsables auraient été bien inspirés de se persuader au moment des pires menaces qui pesaient sur la nation ne les avaient pas empechés de se commettre dans des complicités avec des puissances dont il est établi aujourd'hui qu'elles ont grandement contribué a la destabilisation du pays et au malheur enduré par notre peuple.écrit-il et d'ajouter en conclusion<>.
Rédigé par : algerien hor qui hait les guignols qui dirigent l'algerie | 05/04/2008 à 15:32
@ l'AlgéRIEN'
La grande question de chaque instant
Pour Albert Camus dans «L'homme révolté», la grande question, celle qui vous regarde tout le temps et dont vous évitez de croiser les yeux brillants et fixes, c'est celle-ci: faut-il vivre ou se suicider ? Mourir par décision ou par usure ? Tout le reste n'étant qu'habillages, salons, conjugaisons et démarches de crabes.
Pour l'Algérien, cet être vivant sur une terre qui pose peu de questions philosophiques mais qui traîne un gros cabas de réponses dépassées, la grande question, celle qui dort avec vous, plus près de vous que votre femme ou votre veine jugulaire, c'est celle-ci: faut-il partir ou rester ? On peut être ministre, riche, abdelazizien sonore, pauvre comme ses propres semelles ou confortablement assis entre Dieu et le Dinar, il y a toujours un moment de la journée, de l'année ou de la vie où on se pose cette question de fond qui ressemble à la question posée à la veille du 1er Novembre dans un salon de photographie algérois: faut-il prendre ses enfants ou son prénom et son nom et partir ou faut-il attendre que cela s'arrange, se redresse ou finisse par devenir mieux après avoir touché l'extrême du pire ? Faut-il vivre sa nationalité ailleurs et rester algérien pour ses parents et pas pour le drapeau, ou rester ici et en vouloir à ses parents pour l'accouchement, au drapeau pour l'arnaque, à son manque de volonté pour la géographie et à Bouteflika pour tout le reste ?
La vie de chaque Algérien est finalement faite et construite à partir de cette seule réponse à cette seule question. Tout le reste s'ordonne autour, avant et après, dès qu'on a répondu et même lorsqu'on répond à moitié. Selon la réponse, la vie peut être un exil ou un ricanement. Une réfection intime ou une lente rouille. L'Algérien ne se demande pas si Dieu existe mais si lui existe vraiment. On peut passer sa vie en Algérie en rêvant de la quitter ou passer sa vie hors de l'Algérie en rêvant soit d'y revenir, soit qu'elle revienne à la raison. Dès qu'on répond à la question, on se piège. Dès qu'on refuse d'y répondre, on se piège et on continue de vivre en se tournant le dos. On peut répondre à la question fondamentale avec une barque, dix grammes de kif, une barbe, un visa ou un faux visa ou avec un démo numérique. Ceux qui partent, partent définitivement, même s'ils reviennent l'été ou le ramadan, et ceux qui restent, restent assis sur des braises ou tout près de Bouteflika pour avoir quelques chose à faire dans la vie. Ceux qui décident de partir partent mais se sentent vides un peu partout. Ceux qui restent sont des idiots, des bouddhistes, des cosmonautes ou des gens qui tiennent à avoir des racines et une lampe de poche en guise d'avenir. Certains passent leur vie à essayer de partir, s'autres à raconter comment ils ont failli le faire et d'autres comment ils y ont renoncé et les derniers comment ils ont décidé de revenir malgré leur départ.
Chacun a donc à décider selon soi. En toute souveraineté, en toute intimité, loin du 1er Novembre ou de l'hymne national. C'est «La question». Une question de vie ou de mal vie. Certes, à la fin tout le monde meurt. Mais certains pensent qu'ils ont le droit de mourir avec le sourire heureux.
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par Kamel Daoud le 5-4-08
Rédigé par : ben | 05/04/2008 à 03:33
LES GUIGNOLS DE L'INTOX :
ce qui me bouleverse ce n'est pas qu'ils aient menti a tout un peuple,c'est que desormais plus jamais je ne pourrai les croire.
que faut-il faire pour qu'un jour on ne verra plus de misere.
que faut-il faire pour qu'un jour on assistera plus a des arrestations arbitraires.
que faut-il faire pour qu'un jour on pourra dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas.
que faut-il faire pour qu'un jour un juge d'instruction pourra juger sans subir de pression de flen wou flen.
que faut-il faire pour qu'un jour on puisse voir un religieux s'occuper exclusivement de la religion,et les politiques de la politique.
que faut-il faire pour qu'un jour on ne sera plus montré du doigt.
que faut-il faire pour qu'un jour on verra enfin signer ce fameux traité d' amitié entre notre pays et la france.
que faut-il faire pour qu'un jour on verra venir par milliers des touristes étrangers.
que faut-il faire pour qu'un jour tous les peuples puissent se donner la main.
etc-etc-etc etc:
LE BERGER QUI AIME LES LOUPS,N'AIME PAS SES MOUTONS!.....
Rédigé par : algerien hor qui hait les guignols qui dirigent l'algerie | 04/04/2008 à 12:42
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Le poète a toujours raison
« J’ai hâte de trouver ce pays où le soleil tue les questions. » Albert Camus
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En 1970, il signe un titre monumental interprété par El Anka : Sobhane Allah ya l’tif qui reste un trésor dans l’univers poétique chaâbi. La chanson est sublime. En voici des extraits exquis.
Je n’ai pas appris l’art à l’école
Je ne suis pas un lettré mais c’est à l’école de la faim et de la misère que j’ai forgé mon art.
Mon pain, c’est du bon pain fait avec de la farine qui n’est pas empruntée et mon domicile est connu de tous.
Tout le monde peut en témoigner.
Il n’est pas dans mes habitudes de jaser dans le dos des gens.
Je ne suis pas un os bon à ronger
Je ne suis pas stérile et ma terre n’est pas aride.
Le lion, même mort, reste un lion et le lion même vieilli, remplit encore de crainte les chacals.
Celui qui a les mains liées ne peut pas diriger, ni tenir la barre et voguer au milieu de la tempête.
Qu’est-ce qui lui a pris d’écrire cet inoubliable poème ?
« J’ai exprimé ce que tous les Algériens vivaient : l’injustice, la corruption, l’inversion des valeurs et puis dans le répertoire chaâbi, il n’y avait pas ou presque pas de qacida écrite par des Algérois. » Cette œuvre grandiose écrite il y a presque 40 ans est d’une brûlante actualité.
Mustapha Toumi, parolier, poète, militant de la cause nationale
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Rédigé par : ben | 03/04/2008 à 06:41
SANS LA PASSION LE MONDE PERIRAIT MAIS SI LA PASSION EST POUR TOI UNE OCCASION DE CHUTE COMBATS LA PAR L'ETUDE:
EMIR ABDELKADER:
Rédigé par : algerien hor qui hait les guignols qui dirigent l'algerie | 03/04/2008 à 04:57
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Combien ?
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Combien de chemins un homme doit-il parcourir pour que vous le considériez comme un homme?
Combien de mers une colombe blanche doit-elle traverser pour pouvoir se reposer sur le sable?
Combien de temps les boulets du canon continueront-ils à siffler avant d'être interdits pour toujours?
Combien de fois un homme doit-il regarder vers le haut pour pouvoir voir le ciel?
Combien d'oreilles un homme doit-il avoir pour entendre les lamentations du peuple?
Combien de morts de plus pour que l'on sache que maintenant c'est trop?
Combien d'années un peuple peut-il vivre sans connaître la liberté?
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Combien ?
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Rédigé par : ben | 31/03/2008 à 12:00
c'est des hommes des vrais comme vous ,Mr benchicou que l'algerie a le plus besoin et non de guignols.
milles bravos et continuer votre combat car le peuple est avec vous.
Il vaut mieux mourir pour une cause juste,que vivre pour rien:
Rédigé par : algerien hor qui hait les guignols qui dirigent l'algerie | 31/03/2008 à 09:59