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Le Mont Chenoua, le mont oublié !
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On me dit fou de retourner là-bas
Là-bas dans ma montagne bien aimée
Ne comprendront-ils donc pas
Que demeurer sourd me torture ?
Et pourtant je suis retourné
Là-bas dans ma montagne bien aimée
Immortelle dans sa force profonde
Tranquille adorant les cieux
Acceuillant des vents farouches
Quii soufflent sur son front
l'écho de quelques âmes volées
On me dit fou de retourner là-bas
Là-bas dans ma montagne bien aimée
Ne sauront-ils donc jamais
Que dans son sein
Je couve mon nid ?
Le soleil frappait fort, l'orsque qu'enfin l'échine grisâtre du Mont Chenoua apparut
la pleine bleue était là, majestueuse berçant ses vagues qui se retiraient en signe de révérences saluant le bienvenu.
J'eu l'impression de renaître par cette bouffée d'air marin que venait me présenter la reine des mers...
Ma montagne tout lâ-haut m'attendait.
Dans mon silence je vivais mon Chenoua brisé...
Murmures dans la plainte noyée dans les débris du silence des temples
C'est l'âme de l'infant martyre qui revient bercer le crépuscule
Il revient frémissant, plus doux que jamais de son printemps envolé...
Une grande obscursité couvrit la montagne.
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Revenez oh ! souvenirs
Revenez à moi
Comme lorsque nous étions enfants
Comme lorsque pieds nus sur les galets
Nous cherchions les petits coquillages enfouis dans l'eau
Quand nous essayions de nos petites mains
d'attraper les petits poissons
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Revenez oh ! souvenirs
Revenez à mloi
Réveiller ce bonheur de la nuit tombante
Quand nous chantions le soir
Les étoiles éparpillées sur nos têtes
Tels des papillons en fête...
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Sur ma prairie bleue je reviendrai tu sais
Je reviendrai un jour l'orsque mon âge aura blanchi mes cheveux
Je reviendrai marcher tout le long de tes rives
Comme au temps ou mes jambes me faisaient voler.
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''Ô brise vois-tu qui monte vers nous ?
C'est l'ami qui reviens près de nous
Et sur sa colline aimée se courbent les oliviers
Il erre candide sur l'étendue des ruines
Il revient à chaque lune éblouir les Dieux''
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La terre a bougé, basculant les entrailles des mers
La mer a grondé une nuit crachant sa solitude
La mer a pleuré sur le Mont chenoua
L'oubli de ceux qui ne sont pas revenus.
S'abreuver de ses coquilles et de son eau salée...
La crique livrée à l'hystérie de la mer
Subissait la douleur enflammée
Les vagues déchainées de plus en plus hautes
S'écrasant sur les rochers et,
Recommençaient sans répis...
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Je reviendrai effacer le deuil de mon
Chenoua exilé
Tous deux nous ferons le voeu
Celui de ne jamais nous quitter
Et moi de ne plus jamais te pleurer...
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