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Le problème d’alimentation en eau potable des populations rurales et montagneuses de la wilaya de Tipasa s’est toujours heurtée et se heurte journellement à un environnement hostile dû à des conditions de vie pénibles pour survivre.
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Après avoir identifié les besoins de ses habitants, l’autorité de wilaya a lancé des projets de développement pour la reviviscence des espaces ruraux afin de leur offrir les méthodes d’existences tout en favorisant leur retour dans l’arrière pays, et créer simultanément des opérations de désenclavement tous azimuts. De ce fait, une attention particulière a été accordée au secteur de l’hydraulique qui a déployé de gros efforts et mobilisé des moyens financiers importants pour le renforcement de l’AEP des zones rurales des communes des daïras de Damous, Gouraya, Cherchell,Sidi-Amar, Hadjout et Ahmer El Aïn tout en mobilisant les eaux souterraines c'est-à-dire les forages et/ou puits ainsi que les captages de sources pour desservir les zones montagneuses et en utilisant l’eau du barrage de Boukerdene pour les localités qui dépendent de Hadjout et Sidi Amar.
Ces opérations ont pris en charge l’alimentation en eau potable de 51 420 habitants recensés au niveau de 53 douars qui se répartissent dans 15 communes.
Le coût d’investissement de ces opérations est de l’ordre de 868 millions de dinars et entre dans le cadre de l’alimentation en eau potable des centres ruraux à travers les communes de la wilaya qui ont été couvertes entièrement.
D’autres actions similaires dont la mise en service est programmée pour Janvier 2008 sont engagées dans ce sens et concernent 22 572 habitants qui seront desservis dans 39 douars dont la plupart sont situés sur la chaîne des hauteurs demeurées longtemps une véritable problématique et qui est devenue accessible grâce à l’ouverture de pistes et à l’aménagement et au revêtement des routes. Par ailleurs, il est prévu le lancement d’une opération d’alimentation en eau potable le mois d’octobre prochain en faveur de 24 autres localités dont la population est estimée à 18 000 habitants.
Globalement ce sont 120 douars nichés dans des zones rurales et montagneuses ou résident quelques 100 000 habitants qui seront dispensés des tracas quotidiens qui les contraignent de faire des trajets distant de plusieurs kilomètres de leur habitations afin de chercher cette denrée rare qu’est l’eau.
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25-09-2007
Mohamed El-Ouahed
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