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Gouraya, Cherchell, Menaceur, Sidi Semiane
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Ces sorties de l’exécutif de la wilaya ont été instaurées depuis le mois d’octobre 2004, mais il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire pour concrétiser tous les projets inscrits, en raison de la défaillance dans le suivi des travaux par les responsables locaux des communes de ces deux daïras de la partie ouest de la wilaya, d’une part, et d’autre part, l’insouciance et le manque de sérieux des opérateurs et de quelques bureaux d’études.
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Le programme de développement local est consistant. Malheureusement, les acteurs chargés à le mettre en œuvre suivant les délais prescrits ont du mal de le faire respecter. « Ne dites plus que nous avons un problème financier », martèle le wali. « Plutôt, vous ne voulez pas prendre vos responsabilités et vous vous ménagez entre vous. Chacun trouve son compte dans cette situation, sauf l’Etat », ajoute-t-il. « Mais des mesures seront prises. » Au chef-lieu de la daïra de Gouraya, des actions seront entreprises pour améliorer le cadre de vie des citoyens et lutter contre les risques des maladies à transmission hydrique. Une enveloppe d’un montant de 9 millions de dinars a été déjà allouée, dans l’attente du versement d’une deuxième tranche d’un montant de 120 millions de dinars, une somme destinée à la réalisation d’une décharge publique dans la commune de Gouraya. A Messelmoune, une enveloppe financière d’un montant de 410 millions de dinars vient d’être dégagée pour réaliser des tronçons d’un réseau de chemins d’un linéaire de 52 km qui permettront de relier 10 agglomérations rurales. Un programme d’électrification et de construction de logements ruraux et d’équipements publics est en voie de réalisation. Au niveau de la daïra de Cherchell, le chef de l’exécutif est arrivé en fin de compte à réaliser un réseau routier qui relie les communes rurales et enclavées de Sidi Semiane (daïra de Cherchell) à celle de Menaceur (daïra de Sidi Amar). Les citoyens de ces communes rurales déshéritées ne sont désormais plus obligés de parcourir une soixantaine de kilomètres pour aller d’un point à un autre. Un ambitieux programme de logements à Cherchell, commune qui n’a pas bénéficié d’un quota de logements depuis plus de deux décennies, est en voie de construction. L’OPGI et l’AFGRU de Tipaza sont chargés de le réaliser. En outre, plus de 4 milliards de centimes ont été alloués pour les travaux de confortement de l’hôtel Césarée. La préservation de l’architecture de cette infrastructure hôtelière a amené l’entreprise à entreprendre des travaux délicats. Les terrassements du complexe sportif semi-olympique de Cherchell sont entamés. A proximité de cette infrastructure du secteur des sports, une superficie de 10 ha a été dégagée pour la réalisation d’un centre universitaire. Par ailleurs, la décision d’aménager un nouveau cimetière sur les hauteurs de Cherchell vient d’être prise. Par contre, un point noir qui traîne depuis 2003, il s’agit du lycée de Sidi Ghilès, un projet financé par l’Arabie Saoudite, mais toujours confronté aux difficultés de procédures bureaucratiques. L’unique CFPA de Cherchell, projet inscrit depuis des décennies, enregistre des retards de plusieurs mois, en dépit de l’engagement des entreprises et du bureau d’études.
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M'hamed H.
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