Tipaza :
Plusieurs projets pour un développement total intègre
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Les potentialités de cette daïra sont le tourisme, la pêche ainsi qu’une agriculture intensive où prédomine la plasticulture que l’on retrouve aisément même à flanc de montagnes et de collines en plus des lits d’oued. Mais ce qui caractérise cette contrée, c’est son enclavement et le manque de moyens de communication qui a toujours fait défaut.
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Les douars perchés sur les montagnes sont totalement isolés vu l’éloignement et la difficulté pour accéder à l’intérieur des massifs forestiers. C’est dans cette optique que M. Ouchen Mohamed, wali de Tipasa a, dés son installation lancé un véritable challenge pour désenclaver cette daïra qui commence à sortir de la léthargie dans lequel elle était plongée depuis l’avènement de la décennie noire où cette région a subi les affres du terrorisme sanglant.
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Au cours de cette tragédie nationale beaucoup de citoyens ont carrément abandonné leurs biens les plus précieux pour fuir la mort et la misère au péril de leur vie. Aujourd’hui, les choses commencent vraiment à bouger et l’on constate que beaucoup d’efforts ont été entrepris par l’autorité de wilaya qui œuvre inlassablement pour redonner à cette contrée l’espoir tant attendu.
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Le désenclavement donc des localités rurales et montagneuses reste un axe privilégié inscrit en filigrane par l’autorité de wilaya dans le cadre du programme de croissance locale de la daïra de Gouraya. Des démarches remarquées ont été lancées au profit des communes déshéritées de Messelmoun, Aghbal et Gouraya agencées de douars disséminés ci et là ont ambitionné d’une manière intégrée tous les secteurs d’activités à savoir l’électrification rurale, l’aménagement et le revêtement des routes, les programmes de logements, de l’AEP, la réfection des établissements scolaires et des salles de soins. Toutes ces actions ont été opérées pour soulager les besoins manifestés par les citoyens eux-mêmes lors des cinq visites effectuées par le wali dans cette daïra depuis son installation.
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Au cours de ce sixième déplacement d’évaluation dans cette circonscription, M. Mohamed Ouchen, wali de Tipasa accompagné des directeurs de l’exécutif a pu s’enquérir de l’état d’exécution des projets lancés afin de ranimer l’arrière-pays et moderniser les conditions de vie de la population. En se rendant dans la commune de Messelmoun le wali s’est arrêté au douar Amarcha accroché sur la montagne pour lancer l’opération d’électrification rurale qui touchera 6 douars cela va aller de Hayouna à celui de Sidi Ahmed El Ferki sur un rayon de 14 km pour une enveloppe budgétaire de 21 millions de dinars. Au menu de ce programme, il est inscrit également l’ouverture des pistes et revêtement de quatre tronçons routiers reliant une dizaine de douars enserrés qui s’étendent sur une distance totale de 52 km et pour lesquels il a été dégagé 410 millions de dinars en vue de parachever la trame routière dans les chaînes des monts de la partie sud de la wilaya.
Ce désenclavement par l’ouverture des routes aura pour objectif de faciliter l’accès aux agriculteurs de ces douars l’écoulement de leurs produits agraires qui composent la seule et unique richesse de revenu pour la majorité des familles.
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Amarcha a joui aussi d’une action d’AEP qui alimentera les douars Hayouna, Hinda et Beni Berri dont les habitants franchissaient des kilomètres pour s’alimenter en eau cette denrée si fondamentale à la vie.
Pour sécuriser les lieux et encourager le retour des populations le chef de l’exécutif a inauguré deux sièges de la garde communale aux douars Amarcha et Aklouche. Ce bourg renoue avec la vie à la faveur de 158 logements ruraux en cours de réalisation, de deux salles de classes et de la réfection d’une salle de soins. Au chef-lieu de Messelmoun la délégation a visité le complexe de proximité, une polyclinique, un bureau de poste, un programme de 262 logements LSP, l’aménagement d’un chemin rural de 3 km pour un montant de 12 millions de dinars ainsi que l’aménagement de l’oued Besbes et L’oued El Mor à Gouraya dans le cadre du système de défense des agglomérations contre les débordements et dont le coût d’investissement est estimé à 66 millions de DA.
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Le problème de l’alimentation en eau potable a toujours été une contrainte insurmontable dans la commune rurale et montagneuse d’Aghbal mais a été définitivement réglé suite à la réalisation d’une station de pompage d’eau potable et d’un réservoir d’une capacité de 250 m3 qui desservira le douar Ben Bekhti ainsi que le projet de deux stations de reprise et trois réservoirs de 100 m3 qui vont subvenir aux besoins de la localité de Noraya.
Ces deux opérations ont nécessité une enveloppe de 43,4 millions de DA.
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Dans la même optique et afin de mobiliser toutes les ressources en eau il a été procédé à l’agencement de la source du douar Solaya. Cette dernière a bénéficié d’un nouveau CEM qui ouvrira ses portes à la prochaine rentrée scolaire et d’une démarche qui consiste en l’aménagement de la route reliant les douars de Tizi Laâzib à celui de Chahafa. Le coût de ce chantier est de 7,5 millions de DA. Pour une meilleure efficacité dans le suivi des chantiers, le wali a sommé la mise en place d’une maîtrise d’œuvre pour l’ensemble des chemins communaux et l’engagement d’une expertise.
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Une réflexion particulière a été accordée par le responsable de l’exécutif à l’hygiène et à la salubrité publique à Gouraya chef lieu de daïra pour rénover le cadre de vie des citoyens contre les affections à propagation hydrique.
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De ce fait un exposé sur la décharge publique contrôlée a été présenté par la National Eau et environnement (NEE) chargée de la réalisation de ce projet sur un site de 6 ha qui doit répondre aux normes environnementales. Une première tranche de 9 millions DA a été dégagée en attendant de dégager une enveloppe supplémentaire de 120 millions DA pour couronner les travaux.
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Il a été résolu pareillement de moderniser les réseaux d’assainissement sous proportionnés datant de l’époque coloniale notamment dans le quartier Bou Ali et à la nouvelle zone d’habitation du bois sacré pour un montant total de 49,6 millions DA.
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Le centre
rural de Beni Ali a bénéficié quant à lui d’une opération d’AEP et
d’assainissement pour un coût de 22,8 millions DA. En matière d’habitat
un projet de 550 logements répartis entre logements sociaux locatifs et
participatifs seront livrés durant l’année en cours et dans le court de
l’année 2008. En ce qui concerne les équipements publics il est prévu
également la réalisation d’un lycée de 800 places pédagogiques, d’une
crèche pouvant accueillir 60 enfants et d’un terrain de sport.
Par
la suite la délégation a visité un projet, celui d’un abri de pêche où
des travaux sont effectués pour le transformer en port de pêche et
d’augmenter sa capacité d’accueil en flottille pour améliorer la
production halieutique qui passera de 200 tonnes/par an à 8 000 t., une
fois que l’aménagement du bassin d’eau existant passera de 9 000 à 67
000 m2 en surface.
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Au centre rural de Sidi Ben Youcef un exposé sur le programme de développement rural intégré (PPDRI) a été présenté à l’ensemble de l’exécutif.
Il concerne 70 ménages soit une population active de 130 âmes. Les opérations programmées qu’elles soient individuelles ou collectives ont nécessité un montant de 10,2 millions DA et ont pu créer 92 emplois.
Il s’agit de l’ouverture et l’aménagement de 6,5 km de pistes, de l’amélioration foncière de 20 ha de la plantation de 25 Ha en arbres rustiques, oliviers et de 500 ruches. Par ailleurs les douars de Sidi Ben Youcef et Touares sont alimentés en eau potable par un réservoir de 100 m3 qui a été mis en service.
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19-06-2007
Mohamed El-Ouahed
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