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Une œuvre colossale
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Situé à 8 kilomètres au sud de la commune de Damous, dans la
wilaya de Tipasa, le chantier du barrage de Kef-Edir s’étend à lui seul
sur plusieurs km en amont de l’oued. Lancé en 2006 par M. Sellal,
ministre des Ressources en eau, ce barrage dont les caractéristiques
sont assez édifiantes compte tenu du volume d’emmagasinement qu’il aura
à gérer ainsi que l’étendue de sa superficie qui est de l’ordre de 490
km2.
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Le barrage de Kef-Edir est destiné à satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation des localités de Damous, Larhat et Béni Milleuk en AEP avec un volume de 2 68 hm3/an et sert à renforcer le périmètre d’irrigation de Chlef en desservant les localités de Zeboudja, El-Karimia, Béni-Haoua et Oued-Fodda avec un volume de 35 36 hm3/an. La wilaya d’Aïn-Defla sera elle aussi desservie par le barrage de Kef-Edir et touchera principalement les communes de Tacheta, El-Abadia, et Aïn-Bouyahia avec un volume total annuel de 5 77 hm3/an.
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Le Moyen Chellif lui aussi bénéficiera d’un volume de 13 59 hm3/an. Kef-Edir qui aura donc un volume de 128 de hm3 aura une superficie du bassin versant de l’ordre de 490 km2. Les travaux de cet important ouvrage ont été confiés à l’entreprise italienne Pizzarotti Todini pour un montant global de 7 516 867 611,61 DA. Le délai avait été fixé à 31 mois à partir du 5 juin 2006. A noter que l’Etat a conforté le dispositif sécuritaire pour permettre aux entreprises de travailler dans d’excellentes conditions. C’est durant la semaine écoulée que le chef de l’exécutif a inspecté une nouvelle fois les travaux de ce gigantesque chantier et qui, selon les techniciens, sera livré dans les délais impartis. Le wali s’est rendu durant sa visite de travail dans la daïra de Damous sur plus de 40 chantiers éparpillés dans les différentes agglomérations montagneuses. Il est à noter que c’est la sixième visite du genre depuis son installation que M. Mohamed Ouchène, wali de Tipasa, accompagné des membres du conseil de l’exécutif, s’est rendu dans les communes rurales de Beni-Milleuk et Larhat pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement local lancés fin 2004 qui tendent à l’amélioration des conditions de vie des populations et rompre leur isolement.
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L’accès des routes dans les chaînes de montagnes est devenu une inquiétude constante de l’autorité de wilaya qui a lancé un chantier de réalisation en 2005 d’un tronçon de 32 km de routes qui traversent les douars de Sidi-Salem, Solaya en passant par Aghbal, Tazrout, Ighilyene et les mines pour enfin se connecter à l’Arhat. Cette opération de désenclavement dont le coût est estimé à 280 millions de dinars dégagés sur PCD a permis de relier 7 douars et faciliter ainsi pour la première fois la liaison entre les communes d’Aghbal et Larhat issues des deux daïras de Gouraya et Damous. En explorant ce parcours, le wali a ordonné aux autorités locales de résilier immédiatement le contrat avec l’entreprise EPTRC à ses torts exclusifs compte tenu du retard accusé dans les travaux.
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D’autres tronçons de routes sur une distance de 16 km ont été aménagés dans les communes de Larhat, et Béni-Milleuk afin de désenclaver six douars de Sidi-Maâmar, Sidi-Aïssa, Sidi-Hamad, Sidi-Zoura, Bouhlou et Mahfara pour une enveloppe budgétaire estimée à 316 millions de dinars. Par ailleurs, pour garantir une liaison directe entre les wilayas d’Aïn-Defla et Chlef, un chemin de wilaya d’Aïn Defla sur une distance de 10 km a été aménagé pour un montant de 909 000,00 DA.
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En matière d’assainissement quatre opérations ont été engagées pour éliminer les fosses septiques individuelles qui sont très souvent la source de nombreuses maladies à transmission hydrique. A ce titre, il a été consacré pour ce projet une enveloppe budgétaire de 163 millions de dinars sur PCD afin de collecter et traiter les eaux usées des douars de Tazrout, les Mines, Sidi-Maâmar et Lahlou au profit d’une population globale estimée à 3000 habitants.
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Au chef-lieu de commune, Larhat, le responsable de l’exécutif a inauguré une station de reprise d’eau potable qui alimentera cette zone montagneuse et dont le coût est de l’ordre de 42 millions de dinars. Certains chantiers où sont domiciliés les programmes de 770 logements toutes formules confondues ont été passés en revue par le wali qui a exigé le respect des délais tout en mettant l’accent sur l’aspect architectural des ces habitations qui doivent intégrer la vocation de la région.
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La
commune de Damous a bénéficié d’un marché de gros de fruits et légumes
pour assainir d’une manière définitive l’ancien marché de gros informel
situé sur le lit de l’oued Sebt précisément.
Ce nouveau marché,
d’un montant de 19 millions de dinars, aura l’opportunité d’être sur un
terrain loin des crues de l’oued et bénéficiera à ce titre de tous les
moyens. Au terme de sa visite dans la daïra de Damous, le wali a visité
le chantier de 59 locaux commerciaux au profit de jeunes chômeurs
porteurs de projets.
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18-06-2007
Mohamed El -Ouahed
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