Le suicide...

...un phénomène nouveau qui touche la wilaya

                      La wilaya de Tipasa connaît un nouveau phénomène qui tend à prendre de l’ampleur, celui du suicide. Ce constat a été fait suite au dernier bilan de la Protection civile faisant état de 13 cas de suicide dont 6 décès enregistrés et de 7 tentatives avortées de suicide, ces derniers ont été sauvés in extrémistes grâce à la célérité de la Protection civile.

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La wilaya de Tipasa n’a jamais connu un tel regain d’autodestruction et qui de prime abord, touche de plein fouet les jeunes qui sont pris dans une véritable tourmente. Les conséquences dramatiques que vit cette frange de la société  démontrent si besoin est, la fragilité de la jeunesse qui ne peut pas malheureusement résister à des facteurs parfois insurmontables d’où la seule alternative s’autodétruire. Parfois les candidats au suicide ont besoin d’une oreille attentive pour contourner les obstacles auxquels ils sont confrontés, mais hélas c’est bien tardivement qu’apparaissent les premiers signes révélateurs. Le manque d’une prise en charge psychologique effective est sans aucun doute l’un des moyens les plus aptes à sauver des vies humaines.
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Qu’est-ce qui entraîne des idées suicidaires ? Les psychologues sont unanimes

Plusieurs raisons peuvent conduire une personne à avoir des idées suicidaires. Il peut s'agir d'un événement difficile qui est souvent lié à une perte ou à un rejet (mort d'un proche ou peine d'amour, par exemple), une situation que d'autres jugeront banale, une accumulation de problèmes ou une dépression. Le seuil de tolérance aux événements et à la souffrance est différent d'un individu à l'autre. La personne suicidaire est une personne qui souffre et qui traverse une crise. Elle se sent dépassée par les événements et incapable de faire face à sa situation. Elle ne voit plus de solutions qui pourraient diminuer sa souffrance, devenue intolérable et pense que la seule chose qui la soulagera est de mettre fin à ses jours.

Le suicide n'est souvent pas envisagé comme un choix mais plutôt comme une absence de choix. La personne a peut-être envisagé diverses solutions, en vain, ou encore elle ne s'est pas arrêtée pour en trouver et le suicide semble être la seule porte de sortie.  Ainsi, la personne qui songe au suicide veut avant tout arrêter de souffrir et non arrêter de vivre.

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Dans le bilan dressé par la protection civile l’âge des suicidés va de 18 à 30 ans mais ce qui est frappant la majorité des cas ont été enregistrés dans des agglomérations rurales, chose quasiment impossible il y a de cela quelques mois. L’exemple de la commune de Damous à l’ouest de Cherchell est révélateur dans cette paisible bourgade avec deux tentatives de suicide.

Les moyens utilisés par les suicidés sont la pendaison, la défenestration, et la prise d’acide chlorhydrique pour mettre fin à leur vie.
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