Ma Photo

« Un coin de Rome à Tipaza | Accueil | Albert Camus, ou l’inconscient colonial »

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

souidi

salut,
Albert Camus habitait effectivement a Belcourt mais pas au Boulevard MED.Belouizdad mais a ElHamma quartier aujourd´hui detruit dans une rue perpendiculaire au Boulevard Hassiba Ben Bouali.Il y a sur le net la photo de son appartement ainsi qu´a la bibliotheque nationale et la bibliotheque universitaire d´Álger.
Jusqu´a fin 70,il y avait,collee sur le mur de la porte de l´immeuble,une petite plaque en papier qui indiquait qu´Albert Camus a habite ici.....Je connais bien l´immeuble car j´ai travaille a cote pendant 13 ans.
A 3 portes de la,habitait une famille de Hadjout:ZITOUNI.Enfants de AMMI NEFFAI qui avait une epicierie en face du hammam de Menaouine.
Amicalement.

jilal

Avant 1962 l'arabe était enseigné en clandestinité dans les zaouias.l'indégéne n'avait pas le droit a l'enseignement,sauf dans des cas rares comme à alger ou d'autres grandes villes.

ben

alamandre bonjour,

Je crois que vous étes bien loin de la réalité en ce qui concerne le taux d'analphabétisme en Algérie.

Avant 1962 le français était la langue d’enseignement et l’arabe était enseigné comme langue seconde. Après l’indépendance, le gouvernement a repensé le système de manière à promouvoir les cultures arabe et berbère. Des programmes furent aussi mis en place pour combattre l’analphabétisme. Le taux d’analphabétisme, qui était de 90 % en 1962, était tombé à moins de 40 % en 1990. Aujourd'hui on parle plus d'un taux qui tourne autour de 25 % d'analphabétes dans ce pays.

alamandre

Oui, le déracinement non souhaité est une chose terrible, mais c'est ausi un facteur d'évolution et nombreux sont ceux qui hors de leur pays natal ont fait carrière, comme si leurs talents étaient sublimés par cette rupture.
.
Vous évoquez l'analphabétisme, mais c'est un mal chronique et une partie importante de la population (j'ai en tête 15% ?) sait peu ou pas du tout lire. Nous avons pourtant l'école gratuite et obligatoire.
Je ne trouve pas que ce soit honteux, et j'ai déjà rencontré au supermarché des personnes qui demandent des explications sur des produits ou qui se font rédiger leur chèque par la caissière. Et puis votre algérienne sait sans doute lire l'arabe, moi pas...

XIAO

Merci également pour cette très belle évocation d'Albert Camus dans cette ville qui ne saurait oublier ce que la richesse des rencontres lui a apporté et qui blesse le coeur de l'enfant de 1O ans que j'étais quand nous sommes partis quittant ces couleurs et ces odeurs inoubliables...Le pays natal; qui y-a-t-il de plus poignant que le pays natal que l'on quitte à jamais !?

Isacol

Hélas l'histoire est impitoyable et la mémoire culturelle en berne . Qu'il est triste de voir l'Alger la Blanche à présent sous le joug islamiste et Camus aux oubliettes emportant la richesse colorée de son quartier métissé. Merci de rappeler le vécu de ce prix Nobel algérois.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)