À la demande d'un répondant je mets quelques notes sur la tribu des Hadjoutes.
.
Avant la colonisation française, la Mitidja, contrairement à ce qui a été mentionné dans certains écrits tendancieux dès le début de l’époque coloniale, était l’une des plaines des plus belles et des plus fécondes de notre pays. Elle constituait le plus vaste verger d’Alger.
Comme le confirmait, en 1831, le général en chef Drouet d’Erion dans son rapport, dont voici quelques extraits: «Tout le territoire (la Mitidja) jusqu’aux montagnes est partout cultivé en céréales, et des jardins plantés de superbes orangers.»
«Cette partie de l’Atlas est couverte de cultures, de villages répandus dans les vallées et sur les flancs des montagnes. On ne peut s’empêcher de penser que ces vallées ignorées, recèlent encore des vérités et que cette terre eut sa période de gloire». «Une vallée dont la beauté surpasse tout ce qu’on a vu, s’étend de l’Atlas à la mer. Une végétation brillante couvre partout le sol sur lequel on voit de toutes parts de nombreux troupeaux».
Le général de Bartillat disait, en juillet 1830:
«Les plantations font de ce territoire (la Mitidja) un paradis terrestre».
La Mitidja était peuplée pour sa partie Ouest, hormis les habitants de deux villes (Blida et Koléa), par deux grandes tribus:
- les Hadjoutes pour la partie Nord,- et les Mouzaias pour sa partie Sud.
Toutes ces populations vivaient en harmonie autour de villages ou de petites tribus dirigés et administrés par des hommes sages qui rendaient également la justice et enseignaient le saint Coran dans des médersas et zaouias.
Les tombes de ces hommes ont été érigées, pour la plupart d’entre elles, en mausolées (Marabouts).
Ces mausolées existent encore aujourd’hui au niveau de certains villes et villages de la Mitidja. Il est mentionné dans les rapports de la Commission d’Afrique en 1834, et comme le note le général Valazé: «Presque tous les Arabes savent lire et écrire. Dans chaque village, il y a deux écoles».
Concernant particulièrement la tribu des Hadjoutes, objet de cet article, son territoire s’étendait de l’extrême Ouest de la Mitidja, correspondant aux environs de l’actuelle ville de Hadjout (ex Marengo), jusqu’à Bordj-El Harrach (ex Maison Carrée) où résidait une autre grande tribu, les Aouffias (partie Est de la Mitidja). Il n’existe malheureusement pas de statistiques précises sur le nombre des populations Hadjoutes, mais nous estimons, à partir de certaines données contenues dans le rapport du duc de Rovigo, «vingt-trois tribus Hadjoutes et douze mille cavaliers» ...Dix huit mille cavaliers selon d’autres sources, à un total de plus de quarante mille habitants pour l’ensemble de ces tribus et douars.
A la bataille de Staouéli,les 4 et 5 juillet 1830 (Sidi-Ferruch), contre la pénétration des armées françaises et avant la proclamation de Abdelkader comme Emir, les contingents fournis par les tribus Hadjoutes (douze mille cavaliers Hadjoutes) ont combattu vaillamment parmi les cinquante mille hommes engagés dans la bataille.
Le général Changarnier qui a eu à combattre les armées Hadjoutes, écrit à leur sujet (Mémoires), après les avoir qualifiés d’«habitants rebelles au joug de l’étranger», de « patriotes énergiques» ,«les Hadjoutes avaient pu mettre en campagne et entretenir, pendant plusieurs années, de mille à mille huit cents cavaliers très courageux, qui avaient accompli des choses dont les cavaliers les plus célèbres de l’Europe se seraient honorés... »
De même, le duc d’Orléans n’eut pas manqué de rendre hommage au patriotisme de ces partisans :
« ...Ces hardis partisans faisaient plus de mal aux Français que tout le reste des forces ennemies, de même que les Cosaques, dans les guerres de l’empire, contribuèrent plus que toutes les troupes régulières à détruire l’Armée française...
« Les Hadjoutes empêchaient l’armée de dormir en la tenant sur un qui-vive perpétuel...Cependant la mort d’un simple cavalier Hadjoute, Boutheldja le poète, tué dans un de ces engagements, fut une perte sensible pour la cause arabe...
« Au milieu du mouvement de résurrection de ce peuple, qui renaissait du sang de ses braves enfants, Boutheldja fut le plus inspiré parce qu’il était le plus convaincu de tous les poètes. Ses chants lyriques, d’une douleur touchante et d’un farouche patriotisme, étaient devenus populaires parmi la jeunesse arabe. Le poète préféra rester en volontaire, au premier rang des Hadjoutes, et, simple soldat, comme Koerner, il mourut comme lui de la main d’un Français, en combattant pour une patrie que tous deux avaient rêvée grande, et qu’ils ne connurent que malheureuse. »
Selon «L’Algérie: Nation et Société» de Mostefa Lacheraf,lors de la proclamation de Abdel-Kader ,alors àgé de vingt quatre ans, comme Emir en novembre 1832, les partisans les plus irréductibles, comme les Hadjoutes qui opéraient à plus de 400 kilomètres de la nouvelle capitale de l’émir (région de Mascara), se mirent à son service en lui apportant un appui appréciable ainsi qu’à ses lieutenants, El Berkani, El Béchir, Ben Allal...
Leur engagement total avec l’Emir et leur acharnement contre l’occupant, a fait des Hadjoutes, de redoutables ennemis aux généraux français.
L’ancienne forêt de Hadjout et les montagnes environnantes (Menacer, Monts de Cherchell, Zaccar, Chenoua, Monts de Mouzaia, Atlas blidéen...) constituaient des coins stratégiques et de repli idéal pour s’approvisionner et relancer le combat.
Dans «L’histoire d’un parjure» de Michel Habard, le maréchal Clauzel en débarquant en Algérie annonçait :
« A nous la Mitidja ! A nous la plaine ! Toutes ces terres sont de première qualité. A nous seuls ! Car pas de fusion avec les Arabes.
J’ai ordonné aux bataillons de détruire et brûler tout ce qui se trouve sur leur passage.
Comme le confirmait, en 1831, le général en chef Drouet d’Erion dans son rapport, dont voici quelques extraits: «Tout le territoire (la Mitidja) jusqu’aux montagnes est partout cultivé en céréales, et des jardins plantés de superbes orangers.»
«Cette partie de l’Atlas est couverte de cultures, de villages répandus dans les vallées et sur les flancs des montagnes. On ne peut s’empêcher de penser que ces vallées ignorées, recèlent encore des vérités et que cette terre eut sa période de gloire». «Une vallée dont la beauté surpasse tout ce qu’on a vu, s’étend de l’Atlas à la mer. Une végétation brillante couvre partout le sol sur lequel on voit de toutes parts de nombreux troupeaux».
Le général de Bartillat disait, en juillet 1830:
«Les plantations font de ce territoire (la Mitidja) un paradis terrestre».
La Mitidja était peuplée pour sa partie Ouest, hormis les habitants de deux villes (Blida et Koléa), par deux grandes tribus:
- les Hadjoutes pour la partie Nord,- et les Mouzaias pour sa partie Sud.
Toutes ces populations vivaient en harmonie autour de villages ou de petites tribus dirigés et administrés par des hommes sages qui rendaient également la justice et enseignaient le saint Coran dans des médersas et zaouias.
Les tombes de ces hommes ont été érigées, pour la plupart d’entre elles, en mausolées (Marabouts).
Ces mausolées existent encore aujourd’hui au niveau de certains villes et villages de la Mitidja. Il est mentionné dans les rapports de la Commission d’Afrique en 1834, et comme le note le général Valazé: «Presque tous les Arabes savent lire et écrire. Dans chaque village, il y a deux écoles».
Concernant particulièrement la tribu des Hadjoutes, objet de cet article, son territoire s’étendait de l’extrême Ouest de la Mitidja, correspondant aux environs de l’actuelle ville de Hadjout (ex Marengo), jusqu’à Bordj-El Harrach (ex Maison Carrée) où résidait une autre grande tribu, les Aouffias (partie Est de la Mitidja). Il n’existe malheureusement pas de statistiques précises sur le nombre des populations Hadjoutes, mais nous estimons, à partir de certaines données contenues dans le rapport du duc de Rovigo, «vingt-trois tribus Hadjoutes et douze mille cavaliers» ...Dix huit mille cavaliers selon d’autres sources, à un total de plus de quarante mille habitants pour l’ensemble de ces tribus et douars.
A la bataille de Staouéli,les 4 et 5 juillet 1830 (Sidi-Ferruch), contre la pénétration des armées françaises et avant la proclamation de Abdelkader comme Emir, les contingents fournis par les tribus Hadjoutes (douze mille cavaliers Hadjoutes) ont combattu vaillamment parmi les cinquante mille hommes engagés dans la bataille.
Le général Changarnier qui a eu à combattre les armées Hadjoutes, écrit à leur sujet (Mémoires), après les avoir qualifiés d’«habitants rebelles au joug de l’étranger», de « patriotes énergiques» ,«les Hadjoutes avaient pu mettre en campagne et entretenir, pendant plusieurs années, de mille à mille huit cents cavaliers très courageux, qui avaient accompli des choses dont les cavaliers les plus célèbres de l’Europe se seraient honorés... »
De même, le duc d’Orléans n’eut pas manqué de rendre hommage au patriotisme de ces partisans :
« ...Ces hardis partisans faisaient plus de mal aux Français que tout le reste des forces ennemies, de même que les Cosaques, dans les guerres de l’empire, contribuèrent plus que toutes les troupes régulières à détruire l’Armée française...
« Les Hadjoutes empêchaient l’armée de dormir en la tenant sur un qui-vive perpétuel...Cependant la mort d’un simple cavalier Hadjoute, Boutheldja le poète, tué dans un de ces engagements, fut une perte sensible pour la cause arabe...
« Au milieu du mouvement de résurrection de ce peuple, qui renaissait du sang de ses braves enfants, Boutheldja fut le plus inspiré parce qu’il était le plus convaincu de tous les poètes. Ses chants lyriques, d’une douleur touchante et d’un farouche patriotisme, étaient devenus populaires parmi la jeunesse arabe. Le poète préféra rester en volontaire, au premier rang des Hadjoutes, et, simple soldat, comme Koerner, il mourut comme lui de la main d’un Français, en combattant pour une patrie que tous deux avaient rêvée grande, et qu’ils ne connurent que malheureuse. »
Selon «L’Algérie: Nation et Société» de Mostefa Lacheraf,lors de la proclamation de Abdel-Kader ,alors àgé de vingt quatre ans, comme Emir en novembre 1832, les partisans les plus irréductibles, comme les Hadjoutes qui opéraient à plus de 400 kilomètres de la nouvelle capitale de l’émir (région de Mascara), se mirent à son service en lui apportant un appui appréciable ainsi qu’à ses lieutenants, El Berkani, El Béchir, Ben Allal...
Leur engagement total avec l’Emir et leur acharnement contre l’occupant, a fait des Hadjoutes, de redoutables ennemis aux généraux français.
L’ancienne forêt de Hadjout et les montagnes environnantes (Menacer, Monts de Cherchell, Zaccar, Chenoua, Monts de Mouzaia, Atlas blidéen...) constituaient des coins stratégiques et de repli idéal pour s’approvisionner et relancer le combat.
Dans «L’histoire d’un parjure» de Michel Habard, le maréchal Clauzel en débarquant en Algérie annonçait :
« A nous la Mitidja ! A nous la plaine ! Toutes ces terres sont de première qualité. A nous seuls ! Car pas de fusion avec les Arabes.
J’ai ordonné aux bataillons de détruire et brûler tout ce qui se trouve sur leur passage.
...Dans deux mois les Hadjoutes (tribus de la Mitidja) auront cessé d’exister».
Parole fut tenue, sauf qu’il fallait non pas deux mois mais 5 ans.
Le 23 janvier 1835, un communiqué fut publié dans «le Moniteur Algérien» (Journal français):
«Une de nos colonnes après avoir détruit une vingtaine de villages Hadjoutes pour se mettre en appétit, pénètre chez les Mouzaias; le résultat a été le châtiment des tribus insoumises : leurs douars ont été détruits, beaucoup de blé et de bestiaux enlevés»
Le correspondant de guerre du «Toulonnais», écrivit le 25 janvier 1835 :
« On croirait vraiment assister à la conquête du Pérou par les Espagnols parce que les Hadjoutes veulent leur indépendance. Faut-il se conduire en vandales ? Les Mouzaias, la plus belle des tribus que nous avons détruite se trouvat au milieu d’un vaste jardin d’oliviers et d’orge. Le feu y fut mis et le bruit des flammes se mêlait aux cris des femmes et des enfants».
Dans les mémoires du Général Changarnier, parlant de ses troupes qui opéraient à l’Ouest de la Mitidja (L’Algérie: Nation et Société ) : «Elles (ses troupes) trouvèrent des distractions dans les razzias réitérées que pendant l’hiver je fis subir aux tribus hostiles de l’Harrach à la Bourkika (Village proche la ville actuelle de Hadjout)
Après le massacre de ces villages et tribus, une grande partie de ces populations s’est réfugiée dans les montagnes environnantes abandonnant leurs terres et leurs biens aux nouveaux occupants, mais non résignée, continuant le combat sous toutes ses formes et même après la reddition de l’Emir, comme le précise Mostefa Lacheraf dans «L’Algérie : Nation et Société» :
«Toute la Mitidja paysanne était aux portes d’Alger.... et les communications dans la banlieue algéroise étaient menacées par les coups de main et les embuscades tendues par les partisans», jusqu’au déclenchement de la lutte de libération nationale où la forêt de Hadjout a servi à nouveau, plus d’un siècle après, comme base de lutte et de refuge à nos valeureux moudjahidine.
Cet article fournit quelques informations utiles sur la ou les tribus des Hadjoutes et éclairera les téléspectateurs sur certaines séquences se rapportant aux Hadjoutes du télé film français de François Luciani, «L’Algérie des chimères», diffusé le 21 Juillet sur France 2.
Par Belkacem Rabah Mohamed Khaled
Parole fut tenue, sauf qu’il fallait non pas deux mois mais 5 ans.
Le 23 janvier 1835, un communiqué fut publié dans «le Moniteur Algérien» (Journal français):
«Une de nos colonnes après avoir détruit une vingtaine de villages Hadjoutes pour se mettre en appétit, pénètre chez les Mouzaias; le résultat a été le châtiment des tribus insoumises : leurs douars ont été détruits, beaucoup de blé et de bestiaux enlevés»
Le correspondant de guerre du «Toulonnais», écrivit le 25 janvier 1835 :
« On croirait vraiment assister à la conquête du Pérou par les Espagnols parce que les Hadjoutes veulent leur indépendance. Faut-il se conduire en vandales ? Les Mouzaias, la plus belle des tribus que nous avons détruite se trouvat au milieu d’un vaste jardin d’oliviers et d’orge. Le feu y fut mis et le bruit des flammes se mêlait aux cris des femmes et des enfants».
Dans les mémoires du Général Changarnier, parlant de ses troupes qui opéraient à l’Ouest de la Mitidja (L’Algérie: Nation et Société ) : «Elles (ses troupes) trouvèrent des distractions dans les razzias réitérées que pendant l’hiver je fis subir aux tribus hostiles de l’Harrach à la Bourkika (Village proche la ville actuelle de Hadjout)
Après le massacre de ces villages et tribus, une grande partie de ces populations s’est réfugiée dans les montagnes environnantes abandonnant leurs terres et leurs biens aux nouveaux occupants, mais non résignée, continuant le combat sous toutes ses formes et même après la reddition de l’Emir, comme le précise Mostefa Lacheraf dans «L’Algérie : Nation et Société» :
«Toute la Mitidja paysanne était aux portes d’Alger.... et les communications dans la banlieue algéroise étaient menacées par les coups de main et les embuscades tendues par les partisans», jusqu’au déclenchement de la lutte de libération nationale où la forêt de Hadjout a servi à nouveau, plus d’un siècle après, comme base de lutte et de refuge à nos valeureux moudjahidine.
Cet article fournit quelques informations utiles sur la ou les tribus des Hadjoutes et éclairera les téléspectateurs sur certaines séquences se rapportant aux Hadjoutes du télé film français de François Luciani, «L’Algérie des chimères», diffusé le 21 Juillet sur France 2.
Par Belkacem Rabah Mohamed Khaled
.
.
L'Algérie des Chimères |
Il serait réducteur de ne ramener le cinéma colonial qu'à un cinéma de propagande : il a certes cristallisé le mythe colonial et renforcé une imagerie encore vivace aujourd'hui, il a célébré et renforcé par les images l'assujettissement des colonies mais, en explorant à travers de multiples relations intimes le rapport affectif qu'entretenait la France avec elles, il a également représenté une introspection particulièrement lucide de l'ambivalence profonde de la domination coloniale. On y parle de rapports maternels, de mariage entre deux cultures, tout en révélant une phobie absolue du métissage qui en résulte.
.
L'Algérie des Chimères, 40 ans après la fin de l'aventure coloniale, conserve cette veine d'auto-analyse. Cette minisérie est ainsi un regard purement français. Les Arabes n'y sont présents que pour refléter les contradictions des colons et n'y sont finalement le plus souvent que des éléments du décor. On souffre ainsi de ne voir qu'évoquées de fort loin les abjections coloniales et la violence à l'œuvre – et l'on se prend à rêver de ce qu'auraient fait sur le sujet des cinéastes algériens avec les mêmes moyens (limités il est vrai).
.
Il n'en demeure pas moins que cette série trouve son actualité en mettant l'accent sur les chimères françaises, du rêve saint-simonien d'un mariage entre le progrès scientifique occidental et les valeurs spirituelles musulmanes (qui triomphera avec la décision de Napoléon III de faire de l'Algérie un royaume arabe, mais qui face aux résistances ne put jamais trouver d'application sur le terrain) au triomphe des Républicains qui trouvent dans le devoir de civiliser la légitimité de la sujétion coloniale. Cet affrontement des idéologies, incarné par les deux héros Hélie et Odilon qui prendront des voies radicalement opposées, l'un idéaliste impérial et l'autre colon républicain, constitue le centre et finalement tout l'intérêt d'un film sinon plutôt classique dans l'image comme dans l'intrigue.
.
Ce n'est donc pas l'Histoire de l'Algérie qui s'éclaire, mais la relation France-Algérie. Cela n'empêche pas ce film (qui a déjà en soi le grand mérite d'exister face au désert sur ce sujet) d'être ainsi passionnant : il faut voir cette saga car elle pose de vraies questions sur un sujet longtemps tabou et profondément méconnu. On perçoit à quel point, tout comme le cinéma colonial portait en lui la décolonisation, les descendants des héros de L'Algérie des chimères ne pourront échapper à leur destin.
.
Olivier Barlet
.
Durée totale : 4 h 20, scénario de Henri de Turenne et Robert Soulé, coproduction Arte, GTV (Gaumont Télévision), France 2, avec Aladin Reibel (Odilon Hubert), Olivier Sitruk (Hélie Toussaint), Marion Beulque (Leïla), Nozha Khouadra (Bahia), Lilah Dadi (Hadj Hamou). |
.
Les commentaires récents