.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Rédigé le 19/10/2008 à 21:06 dans Souvenirs, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
.
Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a effectué une autre
visite de travail dans la wilaya de Tipaza, pour s’enquérir de la
situation et du taux d’avancement des projets de son secteur, mais
particulièrement celui des trois infrastructures maritimes en voie
d’achèvement.
5,8 milliards de dinars ont été investis pour l’aménagement et
l’extension des ports de Gouraya, Cherchell et de Tipaza.
Le ministre a mis l’accent sur la qualité des travaux au niveau de ces ports, en mettant en œuvre les méthodes modernes et professionnelles, tout en insistant sur l’aspect architectural de ces ports et sans perdre de vue le côté touristique et de loisirs des lieux.
Selon les prévisions théoriques de la direction de la pêche, la production annuelle de poisson au niveau des ports de Gouraya et de Cherchell, à l’issue des aménagements, atteindra 20 000 tonnes, et un millier d’emplois seront créés.
C’est énorme. Si le port de Gouraya sera le premier port algérien de pêche qui accueillera 10 navires semi-industriels, celui de Cherchell sera en mesure d’abriter 6 bateaux de pêche semi-industriels. Les 3 ports visités seront opérationnels à partir du mois de janvier 2009. L’occupation rationnelle des bassins et le dragage des ports de pêche constitueront une préoccupation majeure pour les responsables chargés du suivi des projets.
Les cases des pêcheurs doivent obéir impérativement aux cahiers de charge. « Je veux que le port de Tipaza soit le premier port de plaisance en Algérie, consultez les plans des meilleurs ports de plaisance qui existent dans le monde, le problème des finances ne se pose pas.
J’attache une attention particulière et exceptionnelle pour ce port de plaisance qui devra être attractif et qui devra tenir compte des aspects culturels et historiques de cette région d’Algérie. Réfléchissez à la réalisation d’une fresque de haute qualité le long de la jetée. Le savoir-faire et le génie humain en matière artistique et architectural doivent s’illustrer dans ce port. Il devra être beau avec son empreinte de plaisance.
N’oubliez-pas de réaliser des voies accessibles pour toutes les personnes, afin de leur permettre de se rendre dans les sites archéologiques depuis ce port. L’ensemble de ces actions devront se réaliser sous la responsabilité du wali, qui sera chargé de les piloter », a précisé M. Ghoul.
Néanmoins, la gestion des espaces portuaires jusqu’à ce jour est livrée à une anarchie. Construire des infrastructures maritimes c’est agréable, mais leur exploitation et leur entretien ne font malheureusement pas l’objet d’une attention sérieuse. Le ministre des travaux publics reconnaît et confirme l’existence de cette défaillance.
.
.
Par M’hamed H. Le 31 août 2008.
.
.
.
Amar Ghoul : «Faire du port de plaisance de Tipasa une marina de standing international»
M.
Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a effectué cette semaine une
visite de travail et d’inspection qui lui a permis de s’enquérir des
projets initiés par son secteur. Cette visite s’inscrit donc dans le
cadre du renforcement des structures de base qui visent à
l’amélioration de la communication par la voie terrestre et permettre
une meilleure fluidité de la circulation durant la saison estivale d’où
le constat d’embouteillages de plusieurs kilomètres sur la nationale 11
durant cette période.
,
Le port de Gouraya a été la première escale du ministre qui lui a
permis de constater de visu l’avancement des travaux de cette
infrastructure. En effet, dans un premier temps, le plan initial de ce
projet était la construction d’un abri de pêche, mais très vite, il
s’est avéré que l’exiguïté de cette infrastructure ne répondait pas aux
attentes. Il faut signaler que de Ténès à Gouraya il n’existe aucun
port de pêche mis à par l’abri de pêche de Béni-Haoua situé à une
quarantaine de kilomètres. Devant ces aléas les autorités de wilaya ont
décidé de le transformer en port de pêche pour assurer à la région
ouest une meilleure prise en charge d’où le développement économique de
cette zone très longtemps enclavée.
Le nouveau port de Gouraya, qui est en voie de finition, va dans un
premier plan permettre la création de 600 postes de travail directs et
en même temps renforcer ses capacités d’accueil ainsi que sa flottille.
Il aura aussi pour conséquence d’augmenter la production halieutique,
d’accueillir une nouvelle flottille de 10 unités semi-industrielles et
de développer ses activités économiques. Le montant global de marché
s’élève à 1 919 205 585,18 DA avec une surface de plan d’eau estimée à
62 750 m2 et d’un linéaire de quai de 640 mètres de long. Lors de son
inspection M. Amar Ghoul a demandé aux responsables du suivi de mettre
les moyens pour faire de cette réalisation un lieu économique mais
aussi un endroit touristique avec toutes les conditions d’accueil pour
créer une atmosphère conviviale et de détente, tout 0en martelant : «Il
faut en finir avec le bricolage.»
La délégation ministérielle a fait une halte au niveau de
l’agglomération de Hadjret-Ennous à l’ouest de Cherchell pour constater
l’avancement d’un ouvrage d’art qui aura l’avantage de libérer un
virage très dangereux tout en facilitant la circulation à cet endroit.
Au port de Cherchell, le ministre des Travaux publics a longuement
visité les installations portuaires ainsi que les travaux
d’agrandissement du port de pêche. Ce bassin, qui a nécessité une
enveloppe budgétaire de 1 600 564 164,90 DA aura comme opportunité
d’augmenter la production halieutique par l’introduction d’une nouvelle
flottille de pêche semi-industrielle, avec un délai de réalisation ne
dépassant pas 18 mois.
Sur la terrain, le ministre n’a pas manqué d’attirer l’attention des
responsables locaux à une meilleure vision pour faire de cette
structure un endroit de détente et de loisirs tout en réfléchissant à
une architecture moderniste.
A Hadjout, le ministre des Travaux publics a lancé les travaux de
contournement de la ville qui sont situés à l’est de la localité. Cet
évitement permettra l’amélioration du trafic routier sur l’axe
Cherchell-Blida. Il aura aussi pour rôle de désenclaver la zone
d’activité de la ville et de réduire sensiblement la pollution en zone
urbaine due aux embouteillages tout en améliorant le cadre de vie des
riverains. Un premier tronçon de 2,58 km sera réalisé avec une
enveloppe financière de 173 298 060 DA reliant la RN 42 au CV 03
jusqu’à la rive droite de l’oued Merad. Elle sera suivie par un
prolongement qui va permettre de rejoindre l’agglomération de Nador
située à 8 km de Hadjout.
A Tipasa, dernière étape du ministre où il a pu constater la
réalisation du port de plaisance et de pêche du chef-lieu de wilaya.
Ces deux infrastructures, qui font partie d’un schéma directeur
national, auront comme avantage de développer les activités économiques
et touristiques de la ville et de la région compte tenu que Tipasa
étant une zone touristique par excellence va dans les prochaines années
connaître un afflux touristique important. A ce titre, le ministre a
longuement insisté sur les aspects culturels et historiques avec la
modernisation du port de plaisance qui sera dans quelque temps le plus
beau port de plaisance d’Algérie.
M. Amar Ghoul a en outre mis l’accent sur la nécessité de faire appel à
des bureaux d’études étrangers pour en faire du port de plaisance de
Tipasa une marina de standing international. En ce qui concerne les
autres projets de la wilaya de Tipasa, le ministre a annoncé pour
bientôt la continuité de la voie express Bou-Ismaïl-Cherchell, la
liaison de la wilaya de Tipasa à Oued Djer par l’autoroute Est-Ouest,
la modernisation de la RN 67, le lancement de l’autoroute Tipasa-Bordj
Menaïel dans la wilaya de Boumerdès, l’achèvement des boucles et des
contournements, évitement en deux fois deux et enfin le maillage des
zones éloignées et enclavées pour permettre la fluidité de la
circulation routière.
.
.
02-09-2008
Mohamed El-Ouahed
.
.
.
Rédigé le 01/09/2008 à 20:40 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
.
La fin de la saison estivale s’est déroulée d’une manière
progressive au niveau de la côte de la wilaya de Tipaza. Depuis le 26
août dernier, les campings, les complexes touristiques, les places
publiques commençaient à être désertés et la fréquentation de ces lieux
devenait de moins en moins importante.
Pour cette saison estivale, la wilaya de Tipaza a enregistré un énorme rush, en raison de ses sites naturels paradisiaques (forêts, criques, plages) et la sécurité qui y a régné tout au long de ces deux mois de grande chaleur.
Les statistiques ont révélé un nombre de plus de 30 millions d’estivants qui se sont rendus dans tout le territoire de la wilaya. AïnTagourait, Tipaza, Hadjout, Cherchell, Sidi-Ghilès, Hadjret-Ennous, Messelmoune, Gouraya sont les localités qui ont le plus souffert de l’étouffante circulation automobile, car elles se situent le long de l’itinéraire emprunté par les estivants.
Le centre touristique « Grand Bleu » du Chenoua reste toujours la destination la plus fréquentée du littoral de la wilaya de Tipaza. En matière de services offerts, ce centre plane au-dessus de ses concurrents. Les investissements effectués au niveau de ce centre d’évasion et de repos ont empêché les locataires du « Grand Bleu » d’être incommodés par des perturbations comme les coupures d’eau et d’électricité.
La bâche à eau et le groupe électrogène étaient à la parade. Ce centre qui abrite les séjours pour les colonies de vacances, accueille, comme à l’accoutumée, une clientèle fidélisée au lieu à Chenoua. Les commodités existantes à l’intérieur de ce centre facilitent non seulement la tâche aux employés mais également aux estivants.
Le plus surprenant pour cet été, c’est la venue de familles de pays divers, tels que la Russie, l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Italie, le Canada, la Syrie, le Maroc, le Liban, qui ont passé leurs vacances au milieu des familles algériennes au « Grand Bleu ». Des entreprises du secteur public et du secteur privé ont signé des conventions avec le responsable de ce centre pour permettre aux familles de leurs travailleurs de passer des séjours au bord de mer. Krimo et Azzedine veillaient au grain dans l’espace réservé à une colonie de vacances, qui aura vécu des moments mémorables.
En effet, en plus de petits algériens, il y a eu, cet été, des enfants des communautés algériennes vivant en Tunisie, au Maroc, en Syrie, au Liban, en Egypte venus sur invitation pour la première fois en Algérie, grâce à la prise en charge du département ministériel de Djamel Ould-Abbès. Au total, 1200 enfants ont profité de leur séjour au niveau du « Grand Bleu ».
Le dernier jeudi du mois d’août était triste pour un bon nombre de familles et d’enfants. Les enfants de la colonie de vacances avaient déjà quitté le centre à l’aube du vendredi.
Il ne restait que 30% des locataires qui s’apprêtaient à plier bagages, et se donner rendez-vous pour l’été 2009. Cette année, le centre Grand Bleu s’est organisé au niveau de la plage. Les autorités lui ont délivré une autorisation d’exploitation, qui lui a permis d’installer des paillotes gratuites pour les locataires du centre.
Le responsable espère que cette expérience sera renouvelée pour la prochaine saison estivale, afin d’empêcher les pseudo-plagistes de s’accaparer de ces espaces au bord de la mer, pour obliger ensuite les familles à louer parasols et chaises.
L’ambiance naturelle et conviviale vécue au sein du Grand Bleu par les nombreuses familles tout le long de l’été aura été appréciée différemment. L’éducateur venu de Laghouat, Sohbi, s’occupait des activités des jeux et des loisirs. Djamel « El-Hindi », un autre éducateur de Bouira, se chargeait de l’animation et de l’orientation des vacanciers. Bachir, le DJ maison, qui s’est doté d’un nouveau matériel, dirigeait les soirées selon les goûts des jeunes locataires.
Bachir, l’enfant d’Alger ,« présidait » les rassemblements nocturnes. L’entrée au théâtre de plein air était gratuite chaque soir, y compris les jeudis quand des artistes très connus à l’échelle nationale s’y produisaient. Défilé de mode des lutins du centre, humour, théâtre pour enfants ont été également au menu des animations dans cet amphithéâtre.
Chaque client du Grand Bleu devait respecter le règlement intérieur. Ce qui a permis l’instauration d’un climat familial d’entente et de respect mutuel au sein de cet espace. L’unique point noir relevé est l’intrusion des jet-skieurs, qui viennent des autres plages pour effrayer les baigneurs de la plage du Grand Bleu.
L’expérience acquise par le responsable de ce centre, Barki Mohamed, en matière de prestation touristique au profit de la classe moyenne encourage cet investisseur à s’orienter vers d’autres horizons qui entrent dans le cadre de la stratégie touristique nationale. Au moment où les familles se séparent en larmes en ce dernier vendredi du mois d’août 2008, les « soldats » de Barki Mohamed, à leur tête Slimane, Karim et Relid s’apprêtent à remettre déjà le Grand Bleu du Chenoua à l’heure des séminaires et des regroupements. Il ne reste plus que les souvenirs.
.
.
.
Par M’hamed H. Le 31 août 2008.
.
.
La wilaya de Tipaza a été la première destination de tout le littoral avec une affluence record : un nombre
d'estivants qui a atteint les 36 millions, alors qu'ils étaient 31
millions en 2007.
.
Rédigé le 01/09/2008 à 20:25 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
une destination de rêve
.
Le complexe touristique «Grand Bleu» est devenu depuis
quelques années une véritable destination pour les amateurs de
farniente. Situé à proximité du Mont Chenoua, véritable paradis
terrestre tant la forêt luxuriante et la plage dorée qui vous font
rêver. Le paysage est à l’état sauvage et les multiples criques et
anses qui bordent cette région sont propices à toutes les activités de
détente et de loisirs. C’est en somme un cadre idyllique, féerique
dirions-nous, et pour ce qui est de la tranquillité c’est un véritable
havre de paix et de quiétude qui inspire au repos et l’aventure.
.
Le Grand Bleu s’est fait une réputation grâce au dynamisme de son propriétaire M. Mohamed Barki qui frise les 40 ans. Au départ de cette formidable aventure, le Grand Bleu était un camp de toile presque nu et il a fallu toutes les peines du monde pour le remettre sur rails et entamer des travaux de titan pour le rehausser en complexe touristique et qui plus est rivalise avec les autres complexes touristiques de la région.
Cette volonté inébranlable n’a pu se concrétiser que par la seule perspicacité de ce jeune promoteur qui, contre vents et marées, a su gagner la confiance et l’estime de tous. Pendant près de 12 années de dur labeur, le complexe touristique Grand Bleu est devenu une référence dans le secteur touristique. Les différents témoignages que nous avons recueillis ici et là nous ont permis de constater que le Grand Bleu jouit d’une notoriété incontestable tant par les responsables locaux et les différentes délégations ministérielles qui ont visité le centre au cours des séminaires et les nombreux vacanciers qui ne parlent que du bien de cette infrastructure.
Le Grand Bleu est composé de 120 bungalows F1 dotés de téléviseur,
climatisation, frigidaire ainsi qu’une quitchinette avec tout le
matériel (pour une famille de 05 personnes). 33 bungalows de type F2
dotés d’un équipement standard aussi (pour une famille de 08
personnes). 40 tentes et 96 huttes pour les centres de vacances et 04
suites. Les prix sont étudiés et sont compétitifs : le F1 à 4 000
dinars/jour, le F2 6 000 dinars/jour. Le centre dispose aussi de
plusieurs services à l’image d’un restaurant gastronomique, d’un
théâtre en plein air, d’une superette, d’un cyber espace, de plusieurs
salles de conférence, d’un parking, d’un taxiphone, tabac et journaux.
Un service impeccable
A une question relative au succés de son établissement, M. Mohamed Barki dira : «Je pense qu’il faudrait avoir une culture touristique et ne pas avoir peur d’aller de l’avant, c’est aussi mettre à la disposition des vacanciers des services complémentaires. Je trouve anormal que des clients qui viennent séjourner dans notre centre touristique paye la location d’un parasol, ou l’accés à la plage, c’est tout à fait contraire à l’éthique touristique et à la morale. Nous recevons une clientèle de la classe moyenne et pour ce faire nous lui assurons la qualité et la gratuité de toutes les activités qu’elles soient artistiques, culturelles et/ou sportives. C’est de cette manière que l’on respecte le client. Au Grand Bleu, le client se sent à l’aise et il sait pertinemment qu’il est véritablement pris en charge par une équipe très expérimentée.
.
Un promoteur ambitieux
En ce qui concerne l’investissement : «Au début, nous avons soumissionné aux enchères pour exploiter le camping, mais à l’époque nous avions trouvé un terrain pratiquement nu. Obligation nous a été faite par le registre de doléances des vacanciers qui exigeaient une meilleure prestation. A ce titre, nous avons injecté 50 milliards de centimes grâce aux différentes autorisations qui nous ont été accordées par l’APC de Tipasa. Pour l’heure, nous sommes au grand complet cela prouve que notre politique d’investissement était nécessaire. Le centre reçoit des touristes nationaux, notre émigration à l’étranger et 10% d’étrangers. Selon M. Barki Mohamed, la réussite d’une telle opération exige trois paramètres à savoir : l’animation, l’hygiène et la sécurité des biens et des personnes. Pour l’hygiène, plusieurs équipes se relaient pour entretenir les différents espaces et la magnifique plage. La distribution de l’eau est normale compte tenu que le centre dispose de plusieurs bâches d’eau et le client a de l’eau courante H/24 (froide et chaude). Pour l’électricité, le centre s’est doté dernièrement d’un groupe électrogène de 400 KV, équipement survenu suite à l’extension du complexe. Le volet animation est très certainement l’aspect le plus attrayant. Nous proposons plusieurs types d’animation, des soirées uniquement pour la gent féminine, des spectacles pour les enfants, des soirées artistiques avec des têtes d’affiches, des tournois de pétanque, belote etc.
Dans un proche avenir M. Barki va totalement relooker le centre touristique écoutons-le : «J’ai déposé au ministère du Tourisme un projet qui va métamorphoser le centre. En effet, il est prévu la réalisation d’un hôtel avec un centre de thalasso thérapie, de 280 lits, une résidence touristique de 480 lits et un aquaparc. Je suis condamné à adhérer au programme du ministère du Tourisme mais avant tout je pense qu’il est primordial d’aider les véritables promoteurs touristiques et à éliminer les spéculateurs. Ainsi l’Algérie deviendra une destination touristique.
.
.
11-08-2008
Mohamed El-Ouahed
.
.
.
.
.
Rédigé le 12/08/2008 à 08:00 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (46)
.
Pour cette année, la saison estivale est écourtée, malgré la position géographique de l’Algérie qui permet aux vacanciers de profiter pleinement des plaisirs de la mer grâce à un climat propice, le temps ensoleillé s’étalant du mois de mai au mois d’octobre. Et pour cause, le mois sacré du ramadhan et la rentrée scolaire, prévue le 13 septembre, arrivent en même temps avec leurs obligations matérielles. De ce fait, les complexes et établissements touristiques se retrouvent à moitié vides depuis début d’août.
.
Matarès va mieux
Situé à la sortie de la ville de Tipasa (70 km d’Alger), le complexe touristique de Matarès a été inauguré le 3 juillet 1971. A 10h30, un dimanche d’août, les lieux ne semblent pas connaître de surpeuplement. Dès l’entrée, une affiche fixe les tarifs d’accès : 20 DA pour les piétons, 200 DA pour les véhicules particuliers et entre 400 et 600 DA pour les transports collectifs. Des agents veillent au grain devant le portail d’accès. A l’intérieur, sous un soleil de plomb, à l’exception de quatre jeunes garçons se renvoyant la balle à l’intérieur d’un des quatre terrains de tennis disponibles, il n’y a pas foule. Les espaces verts assez bien entretenus et les allées propres redonnent un nouveau visage au complexe, jadis, de réputation médiocre. «Les lieux ont connu une rénovation importante. Déjà, en 2005, lors du sommet arabe tenu en Algérie. A cet effet, l’hôtel la Baie a été rénové à 100%. Et depuis, des améliorations sur le sites sont opérées avant chaque saison estivale» informe Fekir Rachid, artiste peintre et responsable des ressources humaines du complexe, désigné par le directeur du complexe M. Aiache, pour nous faire visiter le site.
Conçu par l’architecte français Pouillon, le complexe de Matarès comprend deux hôtels : La Baie et la Résidence ainsi qu’une quarantaine de villas. La première structure d’accueil (hôtel la Baie) compte plus de 90 chambres. A l’entrée, plusieurs commerces d’alimentation générale, tabac et journaux, matériel de plage et une pizzeria ouvrent la voie vers le hall central. Un agent, souriant, interrompt sa conversation téléphonique pour s’enquérir de notre présence. L’hôtel ne donne pas l’impression d’être plein. Quelques personnes sont attablées sur la terrasse de la cafétéria dont la salle intérieure est vide. Est-ce l’heure matinale ou le manque de clients qui sont derrière ce calme plat ? A quelques pas du sable fin de la plage, seules trois tables sont occupées respectivement par une mère et sa fille, une jeune femme et deux jeunes gens, sirotant des cafés. Un esquimau, un café, une petite bouteille d’eau et une autre de jus nous revient à 180 DA. Trop cher par rapport au café du coin à Alger, mais très abordable pour un site touristique. L’accès à une plage peu peuplée, d’apparence propre et bien ordonnée sous le regard de gendarmes installés en retrait par rapport aux estivants et la surveillance des agents de la plage au service du complexe, se fait par le salon de thé. Sur une pancarte bien en évidence est écrit en gras : «Parasol gratuit.» «C’est pour dissuader toute personne de racketter les clients. Ces derniers, par le fait qu’ils soient locataires dans l’hôtel, ont droit à un accès gratuit à la plage», explique M. Fekir.
.
Hôtel La Baie, propre mais basique
Sans présenter l’aspect d’un établissement luxueux, l’hôtel La Baie est d’apparence propre et le hall central bien aéré. On laisse passer trois femmes, dont la physionomie fait penser à trois générations d’une même famille, pour accéder aux chambres. Les couloirs rappellent inexorablement le film les Vacances de l’Inspecteur Tahar , la fameuse chambre 106 en tête. A notre désillusion, M. Fekir nous mène vers l’autre pavillon, on entre dans la chambre 109, côté plage. Passable, mais pas rebutante. Propre et nette mais sans grande imagination. Dans la salle de bains dotée d’une baignoire, l’eau «coule H24», assure notre guide. «Et quand il n’y a pas d’eau, c’est qu’un problème technique est survenu. Le rétablissement est rapide», poursuit-il. S’agissant des tarifs, il faut savoir qu’une nuitée dans la chambre single coûte 4 000 DA, le prix passe à 6 500 DA pour une pension complète. Pour la chambre double, il faut payer 7 000 DA et ajouter 1 000 autres pour une pension complète. «Nous travaillons surtout avec certaines entreprises conventionnées, les émigrés ou carrément les étrangers», informe M. Fekir. En plus d’une piscine réservée aux locataires de l’hôtel, où jouent une dizaine d’enfants sous la surveillance de leurs mères, deux salles de restauration sont mises à la disposition des clients. «Le pensionnaire reçoit un ticket pour la restauration. Il a le choix entre la salle intérieure, où trois plats lui sont suggérés, l’espace externe du restaurant, réservé aux grillades, ou la pizzeria, à l’entrée», précise-t-il.
Pour ce qui est des tarifs, les plus abordables sont proposés au niveau du deuxième hôtel. «La Résidence», qui compte 300 chambres, affiche 2 500 DA pour les chambres simples et 4 500 pour les chambres doubles. «Ce sont des chambres améliorées. Mais on a des prix plus bas pour les pensionnaires qui désirent apporter leurs commodités (draperie et ustensiles de cuisine) avec eux. Sans pension, la chambre revient à 1 200 DA petit déjeuner non compris et 1 600 avec», informe-t-il avant de poursuivre : «Nous avons également des chambres jumelées à 3 000 DA et des appartements : F2 à 6 000 DA, F3 à 7 000 DA.» S’agissant des activités disponibles sur le site, M. Fekir énumère une piscine, 4 courts de tennis, un terrain de football et des soirées en plein air chaque jour, excepté les vendredis. Interrogé sur le manque de fréquentation des lieux, notre guide explique que cette année la rentrée scolaire et le mois de ramadhan ont fait que les clients interrompent leurs vacances plus tôt que d’habitude. «Mais, malgré cela, les lieux sont occupés à hauteur de 70%. Ce qui n’est pas négligeable. Et ne vous fiez pas au calme actuel, il est encore tôt, et les vacanciers ne se lèvent pas à cette heure-ci. Ils préfèrent faire la grasse matinée.»
.
.
.
Par Samir Azzoug
.
.
Pour le futur proche Inchallah...
.
.
Il y a lieu de signaler
également le projet du groupe Emaar à Tipasa, un village touristique
(colonel Abbas) d’une capacité de 1 240 lits ainsi que le village
touristique de Oued Bellah Cesaree d’une capacité de 1 426 lits qui
sera réalisé par le groupe Cevital. Cet aréopage de projets et de
réalisations est considéré par les spécialistes du secteur comme une
véritable «bouffée d’oxygène». Après une longue période de
délaissement, ces nouvelles structures touristiques et hôtelières, qui
s’ajouteront à celles déjà existantes, donneront, à coup sûr, une
nouvelle dynamique au tourisme qui piétine depuis plusieurs années à
cause du désintérêt des parties concernées. Les investisseurs, eux,
n’ont qu’à se réjouir de cette relance. Issad Rebrab l’a même souligné
récemment : «L’Algérie possède un paysage et des potentialités
extraordinaires qu’il convient de mettre en valeur à travers des
projets touristiques concrets.» Parallèlement à cet engouement, une
certaine frilosité est perçue chez d’autres investisseurs, notamment
ceux de la classe moyenne. Certains sont allés jusqu’à proposer des
sondages en ligne afin d’évaluer la situation et même d’avoir les
données nécessaires pour l’investissement dans ce créneau porteur et
qui demeure pour le pays l’un des gisements inépuisables notamment en
devises et même en opportunités d’emploi. Certains de ces petits
investisseurs, qui veulent monter leurs propres projets, estiment que
l’investissement dans ce secteur ne doit pas être l’apanage des grands
groupes ou de sociétés ; il pourrait être élargi aux PME. L’argument,
selon eux, est que la valorisation des sites touristiques pourrait être
faite avec les moyens du bord, évitant ainsi d’altérer la beauté
d’innombrables paysages féeriques.
.
.
.
.
Rédigé le 08/08/2008 à 17:22 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (2)
.
Toutes les dispositions ont été prises cette année par les autorités pour assurer aux vacanciers un maximum de confort et de sécurité. La mobilisation de toutes les directions de l’exécutif ainsi que du mouvement associatif pour lancer cette campagne estivale qui, rappelons-le, draine plus de 33 millions d’estivants qui viennent à Tipasa de tous les coins d’Algérie et de l’étranger.
.
Cet afflux très important a nécessité des moyens matériaux et humains qui vont dans le sens d’une organisation capable de résoudre n’importe quel problème et cela par le biais du plan Bleu, du plan Delphine afin d’assurer aux automobilistes une sécurité sur l’ensemble du réseau routier de la wilaya.
Si les structures touristiques ont fait peau neuve, il n’en demeure pas moins que beaucoup d’estivants ne cachent pas leur colère au sujet de l’entrée au niveau des plages les plus reculées de la wilaya. Pourtant, à chaque début de la saison estivale les responsables à un très haut niveau déclarent que l’accès aux plages sont gratuits. Mais très vite, c’est le désenchantement de la majorité des touristes nationaux qui se font épingler au niveau des plages. Que ce soit au niveau de Beldj, Hamdania, les Trois îlots, chaque mètre carré est payant.
Cette situation est à plus d’un titre mal digérée par la population
qui, de surcroît, n’arrive pas à comprendre les déclarations des
autorités sur la gratuité des accès sur les plages. Concernant les
plagistes, ces derniers affirment qu’ils ont loué les lieux selon un
cahier des charges établi par les APC. Mais, poussant notre enquête, on
a appris que le marché s’est fait de gré à gré au plus offrant.
S’agissant du dispositif de surveillance des plages mis en place par
la Protection civile, il ressort que 44 plages sont autorisées à la
baignade, tandis que les plages interdites sont au nombre de 13. Le
personnel affecté concerne 22 plongeurs professionnels, 61 agents
sauveteurs professionnels, 05 médecins 334 sauveteurs saisonniers pour
le mois de juin et 544 agents-sauveteurs pour les mois de juillet et
août. Pour ce qui est des contrôleurs, ils sont au nombre de 08
éléments.
Par ailleurs, durant la période estivale allant du 1er au 30 juin 2008, la Protection civile a dans un premier bilan effectué plusieurs interventions au niveau des 44 plages avec 985 interventions, dont 604 personnes ont été sauvées d’une noyade certaine, avec un noyé et 381 blessés dont 313 ont reçu des soins sur place et 68 évacués vers des centres de soins appropriés. Concernant les autres interventions, durant le mois de juin 2008, il ressort que les éléments de la Protection civile sont intervenus sur plus de 70 feux avec 882 évacuations sanitaires durant 326 opérations diverses et 104 accidents de la circulation soit un total de 1 382 interventions. L’évolution des incendie de forêts et sous-bois durant le mois de juin 2008 est la suivante : du 1er juin au 05 juillet 2008, 16 feux de forêt soit des dégâts de l’ordre de 0,53 hectare de maquis, 240 bottes de foin, 22 hectares de blé, 04 hectares d’orge, et 3,5 hectares de pins d’Alep.
Toujours dans le cadre de la mise en place du dispositif de protection la Direction du commerce de la wilaya de Tipasa vient de lancer une caravane de sensibilisation et de prévention contre les risques en collaboration avec la Protection civile et ceci dans le but de sensibiliser le public et l’inciter à une culture de prévention contre les différentes formes d’intoxications en cette période estivale. Il est vrai que chaque année le nombre d’intoxiqués augmente crescendo à cause de la consommation de produits périmés. Cette caravane qui va sillonner l’ensemble du territoire de la wilaya vise les centres de vacances, les centres de formation professionnelle et les plages, dotée de moyens humains et matériel, ambulances, véhicules de liaison avec des médecins et agents et officiers de la Protection civile. A noter que plusieurs thèmes seront abordés durant le déplacement de cette caravane dont notamment les séismes, les feux de forêts, les inondations, et les dangers de la mer. En plus de ce programme il sera organisé des manœuvres de secourisme et de sauvetage, des projections de films et la distribution d’affiches et de dépliants comportant des consignes de sécurité.
La caravane sera le 10 juillet au centre de formation professionnel de Tipasa et le 28 juillet la ville de Gouraya, Douaouda, Bou Ismaïl, Hameur El-Aïn, Damous et Cherchell. En outre, la direction de la protection civile de Tipasa a été choisie par la direction générale de la Protection civile pour l’organisation d’un stage de gymnastique au profit des agents de la protection civile en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports.
.
.
10-07-2008
Mohamed El-Ouahed
Rédigé le 11/07/2008 à 22:26 dans Tourisme, Wilaya de Tipaza | Lien permanent | Commentaires (1)
.
Le coût des vacances en Algérie notamment dans les stations balnéaires est jugé très élevé et inaccessible aux bourses moyennes.
.
Le luxe de passer des vacances en famille dans un site balnéaire n’est pas donné aux moyennes bourses. Quant aux petites, c’est plutôt impossible. Les complexes touristiques en Algérie appliquent des tarifs inabordables, mais dans les jours à venir, ils afficheront tous complet. « Et même avec ton argent tu ne passeras pas », nous affirme « en connaissance de cause », un réceptionniste au complexe touristique de Zéralda. Le constat est le même à travers toutes les villes du littoral. Si ce n’est la saturation qui caractérise la saison estivale, ce sera le prix à payer, qui dépasse largement les capacités financières des petits et moyens cadres. Et pour cause, passer quelques jours de détente au bord de la mer est l’apanage des seuls détenteurs de grosses bourses.
En fait, un F1, sans pension, coûte dans la wilaya de Tipasa (nord de l’Algérie) la bagatelle de plus de 4 000 DA la journée. Une somme qui demeure inabordable pour les moins nantis et hors de portée des simples travailleurs qui se torturent, d’ores et déjà, pour assurer la prochaine rentrée scolaire et le mois de ramadhan. A Zéralda ou à Tipasa, le constat est le même ; les vacances sont plutôt réservées à une infime partie de la société algérienne. « Nous vous confirmons qu’à partir du 10 juillet aucune place ne sera disponible à travers tous les complexes touristiques de la côte » affirme le directeur d’un complexe étatique. Et pour cause, des flux de vacanciers de marque se déversent à partir de cette date, sur le peu de places, voire de lits disponibles. Durant le mois de juin, ajoute-t-il, « le taux d’occupation oscille entre 30 et 40% ».
.
.
.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie
mardi 1er juillet 2008.
.
.
.
.
Les Tunisiens, une version «améliorée» des Algériens ?
La chaleur s’installe avec les vacances estivales. Et pour nos frères algériens, du moins pour un million d’entre eux, cela implique de débarquer massivement sur les côtes tunisiennes. Un flux particulièrement bienvenu quand les touristes européens ne se bousculent plus réellement au portillon. Les restaurateurs et hôteliers de Hammamet, par exemple, ne manqueront pas, comme d’habitude, d’afficher les fanions rouge, vert, et blanc, aux couleurs nationales de nos voisins de l’ouest. Question musique, on servira à nos visiteurs toutes les stars du Raï à pleins décibels.
Une nouvelle tradition, qui n’est pas sans susciter des commentaires, du côté de la presse algérienne. Le quotidien «L’Expression», a publié un (long) article sur la question, mettant en avant les avantages de la Tunisie, si proche. Et l’auteur de l’article, le journaliste Zouhir Mebarki, a été tout bonnement dithyrambique. Laissons les lecteurs en juger : «Si les
Tunisiens ont tout des Algériens avec lesquels ils partagent beaucoup de points communs, qu’ils ressemblent à des Algériens, la différence est qu’ils forment une version «améliorée» de cette partie de nous-mêmes».
Suit alors une comparaison entre les plages algériennes et tunisiennes. Et si comparaison n’est pas toujours raison, toujours est-il que celle de notre chroniqueur tourne largement en faveur de la Tunisie : «Tous les ennuis rencontrés sur nos plages n’existent pas là-bas. Et puis, point besoin de visa. L’avion n’est pas indispensable. C’est pourquoi chaque année, 1 million d’Algériens prennent la route de l’Est, parasol en bandoulière pour le planter à Tabarka, Sousse ou Hammamet». L’Algérie ? M. Mebarki est impitoyable avec les siens : «Aux inconvénients de passer ses vacances sur les plages algériennes s’ajoutent plusieurs autres risques de santé. Les dermatoses, la conjonctivite. L’agression guette également pour un droit d’entrée apparenté à du racket, pour une place dans des supposés parkings sans assurance aucune, pour un carré de sable illégalement taxé, etc.». Avant de rappeler que «le tourisme tunisien est très coté sur le marché international». Autant dire que notre office du tourisme devrait décerner une médaille à cet ardent défenseur de la destination tunisienne.
Reste que les (journalistes) Tunisiens envient aussi les Algériens. Au moins sur un point. Imagineriez-vous un seul instant, la même phrase, aussi flatteuse soit-elle pour notre petit amour-propre national, réécrite en faveur de nos frères maghrébins ? Peut-on imaginer un journaliste tunisien écrivant que les Algériens sont une version améliorée des Tunisiens ? Une liberté de ton, une franchise, que peu de chroniqueurs oseraient se permettre. De quoi nous donner des envies de planter nos parasols tunisiens, sur les plages de nos voisins. Après tout, Albert Camus n’a-t-il pas chanté la beauté de la mer, à Tipaza ? Et leurs journaux (qui ne manquent décidément pas de piquant) pourraient constituer une excellente lecture d’été.
Bienvenue, donc, à nos frères algériens. Vos compliments nous font chaud au cœur. Un comble avec cette canicule !
.
.
30-06-2008
.
.
.
.
.
Rédigé le 01/07/2008 à 20:29 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
Plusieurs milliers d’estivants attendus cet été Tipaza
.
L’anarchie
dans l’activité commerciale continue à régner au niveau des marchés des
principales localités de la wilaya et le long des axes routiers
stratégiques. L’hygiène laisse à désirer dans les agglomérations
fréquentées par les estivants. Les travaux inscrits dans le cadre de
l’amélioration urbaine se réalisent sans aucun contrôle. . .
Il aura fallu parfois des visites discrètes et inopinées du chef de l’exécutif de la wilaya, pour relever les anomalies et instruire les autorités locales pour remédier aux malfaçons et l’inopportunité de certains travaux. Le secteur de l’hydraulique a axé ses efforts sur l’amélioration de l’alimentation en eau potable (AEP) et la mise en place des réseaux d’assainissement, pour augmenter le nombre de plages pour la baignade et empêcher l’apparition des maladies durant la saison estivale.
Depuis mars dernier, 14 millions de dinars ont été investis pour assurer l’AEP au profit de 22 plages de 7 communes côtières. Des travaux ont été entamés à partir du mois d’avril dernier pour la réalisation de 14 fosses sceptiques et la pose des collecteurs pour empêcher le déversement des eaux usées au niveau des 10 plages de 3 communes de l’ouest de la wilaya, en l’occurrence Messelmoune, Gouraya et Damous, alors qu’un bassin filtrant est en voie d’achèvement à Douaouda. Le coût de ces derniers travaux est évalué à 15 millions de dinars.
Les éléments de l’office national de l’assainissement (ONA) ont pris en charge l’entretien des points d’eau sur les plages et les voies publiques en cas de débordements des eaux usées, en plus de la périodicité dans les opérations de vidange des fosses sceptiques qui se trouvent sur les plages. Un énorme travail attend les unités de l’algérienne des eaux (ADE) en été, qui devront de surcroît se montrer à la hauteur pour satisfaire les populations. La désinfection des réservoirs et châteaux d’eau, l’installation des citernes fixes en plus de la disponibilité de citernes mobiles, les analyses des points d’eau qui se trouvent sur les plages, sont autant d’actions qui exigent une mobilisation permanente en période de chaleur. Les bureaux d’hygiène communaux (BHC) seront-ils en mesure de recenser et contrôler l’ensemble des transporteurs d’eau dite potable durant l’été ? La wilaya compte 57 plages dont 13 sont interdites à la baignade.
La protection civile a mis en place ses moyens humains composés de contrôleurs, de médecins, d’agents sauveteurs, plongeurs professionnels, surveillants de baignade saisonniers d’une part et d’autre part, les matériels roulants et équipements de communication pour rendre efficace son dispositif de surveillance, d’intervention et de secours au niveau des plages et des massifs forestiers de la wilaya. Les forestiers, comme à l’accoutumée, travaillent en collaboration avec les pompiers pour agir rapidement contre les feux de forêt.
La nouveauté pour cette saison estivale, c’est la dotation des « hommes verts » en radio dans le but de mieux communiquer. En plus du dispositif du plan « Delphine » mis en place par les gendarmes, les policiers eux, vont se déployer à travers le plan « Azur » au niveau des plages de Damous, Gouraya, Sidi Ghilès, Cherchell et Douaouda. Les éléments du darak El Watani et ceux de la sûreté nationale, compte tenu du nombre très élevé des véhicules et des bus, vont devoir gérer la circulation routière avec l’appui de leurs hélicoptères, de manière à faire progresser les files de voitures selon l’organisation.
Les axes routiers s’avèrent insuffisants, notamment en cette période estivale et surtout durant les week-ends. Pour venir à Tipaza, les automobilistes et voyageurs devront s’armer de patience cet été.
.
.
Par M’hamed H.
.
.
.
.
Rédigé le 27/06/2008 à 13:29 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
.
Pour le littoral algérien, les années se suivent et se
ressemblent en matière de pollution. Dans certains cas, la dégradation
de l’environnement loin d’être stoppée est aggravée du fait de
l’inaction et d’atteintes supplémentaires.
.
Les échos qui parviennent de différents points de la côte indiquent la persistance de points noirs comme celui de Bousmaïl, à l’ouest d’Alger, dans la wilaya de Tipaza. C’est à ne rien comprendre : il y a quelque temps, il faisait bon se promener sur le front de mer de Bousmaïl, tout était presque parfait, et, en été, personne n’hésitait à aller sur la plage pour se baigner. A cette époque, pas très lointaine, il n’y avait ni loi sur le littoral ni structure spéciale pour s’en occuper. Mais, il n’y avait pas le «tag ‘ala men tag», c’est-à-dire l’absence de morale dans les affaires ni la recherche effrénée de l’enrichissement qui conduit aux catastrophes écologiques. Aujourd’hui, la liberté d’entreprendre n’est pas «régulée» par la contrainte de la responsabilité sociale. Résultat : la profusion de dispositions législatives et réglementaires et l’inflation de structures censées protéger l’environnement n’ont pas pu empêcher la pollution industrielle d’atteindre ce bel endroit qu’est le front de mer de Bousmaïl, envahi par les odeurs nauséabondes et où l’eau de baignade a une couleur qui tend vers le noir, en fait, une couleur indescriptible qui n’a absolument rien à voir avec le bleu qui fait la renommée de la Méditerranée. L’inefficacité évidente du dispositif législatif et institutionnel de protection de l’environnement ne concerne pas que le littoral, le milieu urbain en pâtit avec le sempiternel problème des déchets et l’insidieuse pollution de l’air. Un parc national aussi exceptionnel que celui d’El Kala en souffre également du fait du passage de l’autoroute Est-Ouest.
Les auditeurs qui ont suivi, lundi, l’émission Impact de Hamid Belkessam, sur la chaîne 3 de la Radio nationale, ont sans doute été choqués d’apprendre que la belle plage de Sidi Ghilès (Novi, avant l’indépendance), à l’ouest de Cherchell, est utilisée comme décharge publique où sont déversées les ordures ménagères. Les informations publiées dans les pages régionales de la presse montrent que ce cas n’est pas unique, d’autres plages reçoivent des déchets en grande quantité comme si elles étaient des lieux de décharges autorisées. Au cours de la même émission, on a appris aussi que du mérou pêché au large de Skikda a été interdit à l’exportation à cause de son taux élevé en mercure. Pourtant, la loi sur le littoral proclame comme principe fondamental : «L’état naturel du littoral doit être protégé».
.
.
M'hamed Rebah
04-06-2008
.
.
.
.
Rédigé le 06/06/2008 à 13:24 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (4)
.
M.El-Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, a, ce jeudi 29 mai, procéder à l’ouverture officielle de la saison estivale 2008 en présence de MM. Mohamed Ouchen, wali de Tipasa, et de Abdelkader Zahali, président de l’APW. Après l’allocution de bienvenue du responsable de l’exécutif, le ministre a ouvert publiquement la saison estivale ainsi que le Plan bleu.
.
C’est un stade aux couleurs bigarrées et une atmosphère de liesse
qu’ont débuté les activités marquant cet évènement festif qui, comme à
ses habitudes, reçoit un public friand des mouvements d’ensemble qui
ont été animés par les jeunes des différents établissements de la
jeunesse et des sports de la wilaya de Tipasa.
Après la présentation des jeunes issus des dix daïras de la wilaya,
nous avons assisté à un véritable festival haut en couleurs. Les
figures réalisées par les jeunes donnaient l’impression d’un patchwork
qui invite au printemps, à la renaissance et à la convivialité. Les
différentes scènes exécutées avec brio par les enfants ont été
longuement applaudies par le public.
A chaque passage des différentes représentations, les participants se sont donnés corps et âme pour réussir une parfaite synchronisation des gestes au rythme de la musique. Véritable délice pour les yeux et quel entrain de cette jeunesse pleine de vivacité, qui s’est illustrée une nouvelle fois par ses capacités acquises de prouver qu’elle existe et que l’on peut compter sur elle.
Durant près de deux heures, les jeunes des différentes localités de la wilaya ont réaffirmé la place qu’ils ont dans une Algérie jeune porteuse d’avenir et de développement.
Cette manifestation qui marque, donc, le départ de la saison estivale
ainsi que le lancement du Plan bleu 2008, permet à la wilaya de Tipasa
d’œuvrer dans le sens où cette région internationalement connue pour
ses sites historiques et archéologique, doit être à l’ordre du jour au
niveau du gouvernement pour en faire une destination pilote majeure car
elle a tous les atouts pour plaire et elle a les moyens pour y arriver.
Si au niveau des responsables locaux la volonté existe il n’en demeure
pas moins qu’au niveau des institutions étatiques l’hésitation est de
mise.
.
.
Mohamed El-Ouahed
02-06-2008
.
.
.
Rédigé le 02/06/2008 à 09:32 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires récents