Dans un communiqué de la présidence iranienne, le chef de l'État Ebrahim Rzaissi a fait savoir que l’escalade avec Israël adviendra en cas de nouvelle attaque.
Dans un communiqué de la présidence iranienne, le chef de l'État Ebrahim Rzaissi a fait savoir que l’escalade avec Israël adviendra en cas de nouvelle attaque.
Rédigé le 16/04/2024 à 16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé le 16/04/2024 à 16:30 dans Gaza, Iran, Lejournal Depersonne, Palestine, Paléstine | Lien permanent | Commentaires (0)
Sunnites, Chiites, Alaouites, par l’amour du ciel, unissez-vous ! Votre Foi vous impose la même loi : celle de vous unir et non de vous punir. Parce que tout ce qui se passe ici-bas est petit et vous renvoie à l’au-delà de vos appétits. Ressaisissez-vous au lieu d’être insaisissables. Des fuites en avant sans vous soucier de ce qu’il y a devant : l’éternité et non le temps… grand Dieu ! Yémen, Syrie, Liban, Irak, Jordanie, Iran, Égypte, Inde ou Pakistan… Algérie, Maroc ou Tunisie et j’en oublie sont solitaires hélas et malheureusement, mais ils sont censés être solidaires, main dans la main pour revendiquer le même sens du divin… Ils n’ont pas les mêmes intérêts mais ils ont intérêt à avoir les mêmes pour résoudre rien que leurs problèmes d’énergie. Il leur faut une synergie. La division fausse leur vision des choses et remet tout leur potentiel en cause.Après les frappes iraniennes pour répondre au travail de sape des forces israéliennes, Israël a reconstitué autour de lui une coalition païenne, non pour combattre l’Iran mais pour abattre l’Islam. Pour le salut de nos âmes, nous avons tous besoin les uns, des autres.
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Rédigé le 16/04/2024 à 16:15 dans Gaza, Iran, Israël, Lejournal Depersonne, Moyen-Orient, Palestine, Paléstine | Lien permanent | Commentaires (0)
C’est avec tristesse que Vincent Liechti nous apprend le décès de sa maman
Ce mercredi 23 novembre 2022 Yolande Liechti est partie rejoindre les étoiles. Elle a eu une belle vie de luttes, d'engagements passionnés, de famille aussi. Elle avait fêté le 8 octobre ses 96 ans entourée de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfant, en bien belle santé physique malgré la maladie qui troublait ses capacités mémorielles depuis plusieurs années.
Membre du PCF de 1947 jusqu’à son dernier souffle, elle avait été maire-adjointe de la Ville de Trappes de 1966 à 1983. Elle avait auparavant été dirigeante départementale de L’Union des jeunes filles de France de Seine-et-Oise, pendant la guerre d’Algérie. En 1958, elle était devenue l’épouse d’Alban Liechti, premier « soldat du refus » dont elle avait activement participé à la lutte de libération.
Elle laissera à toutes celles et ceux qui l'ont côtoyé le souvenir d'une personne tout à la fois vaillante, travailleuse, attentionnée, et joyeuse.
L'artiste remercie toutes celles et ceux qui l'ont assuré de leur sympathie à l'occasion du décès de sa maman à laquelle il y a 4 ans il avait dédié cette chanson qui représente bien ce qu'elle a été pour lui.
Vincent Liechti est auteur-compositeur-interprète. L'illustration est une photo de l'artiste en compagnie de sa maman quand il avait deux ans.
Je présente à Vincent Liechti, à son papa et toute sa famille mes plus sincères condoléances.
Michel Dandelot
Souvenons-nous
Le temps qui passe...
Petit hommage poétique aux parents de l'artiste, auxquels il doit consacrer à son tour beaucoup d'attention ces temps-ci... Texte basé sur une histoire vraie écrite le 16 août 2022… C’est le temps qui passe, qui passe beaucoup trop vite…
J’ai séparé mes parents
J’ai séparé mes parents
Et séparer ses parents
C’est pas rien
Papa qui peine à faire trois pas
Est parti en Ehpad
Maman qui se mure dans Alzheimer
Je l’ai laissée dans leur HLM
J’ai séparé mes parents
Et séparer ses parents
C’est pas rien
Pour Maman des repères pérennes
C’est vital
Pour Papa l’Ehpad évitait l’Hôpital
De plus en plus souvent
De plus en plus longuement
J’ai séparé mes parents
Et séparer ses parents
C’est pas rien
J’ai revêtu la piaule de Papa
De parements divers
Drapeau de la paix
Car c’était son combat
Plantes vertes
Meuble télé et frigo-bar
Pour les proches de passage
Pour maman
J’ai amenée chez elle une jeune femme
Étudiante en master
Présence aimable
Compagnie complémentaire à demeure
J’ai séparé mes parents
Et séparer ses parents
C’est pas rien
De toute manière
Maman et Papa
Ne se parlaient plus
Ils faisaient turne à part
Papa et son trop faible filet de voix
Maman vraiment trop dure d’oreille
Papa avec son appareil nocturne
Maman chantant ou marmonnant
Souhaitant la bonne année à tout moment
J’ai séparé mes parents
Et séparer ses parents
C’est pas rien
De temps en temps j’emmène Maman
Voir Papa
Ou bien je ramène Papa voire Maman
J’ai séparé mes parents
Et séparer ses parents
C’est pas rien
Vincent Liechti Lartiste
Nous étions le 25 octobre 2020
Vincent Liechti
nous écrivait :
« Aujourd'hui mes parents ont 62 ans de mariage. Un mariage militant et solidaire puisque mon père alors jeune soldat en permission, venait d'effectuer deux ans de prisons pour son refus de faire la guerre d'Algérie, par lettre au chef de l'État. Pourtant il sera à nouveau déplacé en Algérie, après que je fus conçu lors d'une autre permission. Nouveau refus. Nouvelle condamnation. Il sera en prison lors de ma naissance. Photo prise il y a une semaine pour les 94 ans de ma maman auxquels je n'ai pu participer en rapport avec l'épidémie en cours. Qu'ils se portent tous les deux au mieux ! »
Nous leur souhaitons un bon anniversaire de mariage !
Alban Liechti, l'insoumis
C’était le 6 octobre 2013 lors de la commémoration en hommage aux victimes de l’OAS au cimetière du Père-Lachaise à Paris, de gauche à droite nous reconnaissons : (2e) Jean-Philippe Ould Aoudia (Marchand-Feraoun), Alban Liechti (ACCA), Gilles Manceron (LDH) et Georges Morin (Coup de Soleil)
Le documentaire « le Refus » retrace le combat anticolonial d’Alban Liechti qui refusa en juin 1956 de prendre les armes contre le peuple algérien. Alban Liechti fut incorporé dans l’armée le 5 mars 1956 comme jeune soldat du contingent. Lorsque son contingent est envoyé en Algérie à l’automne 1956, il écrit au président de la République qu’il refuse de faire la guerre au peuple algérien. Il sera condamné à la prison.
Après 4 années passées dans les prisons d’Algérie et de France, le 17 mars 1961, il est envoyé de force en Algérie dans un commando de Chasse d’un régiment de tirailleurs algériens. Dans le Djebel, de la région de Blida, il patrouille, tout en refusant de mettre les balles dans son arme. Son refus déterminé était celui d’un jeune qui reconnaissait au peuple algérien le droit à l’indépendance. Et ce n’est qu’avec la fin de la Guerre d’Algérie qu’il est libéré, le 8 mars 1962.
Quatre ans de prison et deux ans d'armée, le prix d'un refus, celui de participer à la répression colonialiste. Rencontre.
Début 1956, les premiers appelés partent pour l'Algérie. Quelques mois après les manifestations qui avaient ponctué le départ des rappelés (dans une ville comme Limoges, il fallut trois jours de charges de police pour dégager la gare et permettre le départ du train). Parmi les jeunes de vingt ans ainsi expédiés outre-Méditerranée, un certain Alban Liechti.
Né le 24 avril 1935, celui-ci est incorporé le 1er mars 1956 dans le cinquième régiment du génie, et, après ses quatre mois de classes, affecté en Algérie. Le 2 juillet, il cosigne avec une trentaine de soldats de son unité une pétition adressée au président du Conseil, le socialiste Guy Mollet, et appelant au cessez-le-feu. Le même jour, il rédige une lettre au président René Coty pour signifier son refus de prendre part à la guerre d'Algérie. Le 19 novembre, il est condamné à deux ans de prison par le tribunal militaire d'Alger. Il purge sa peine au centre pénitentiaire d'Alger, au centre de Berrouaghia, à la prison de Carcassonne (où il restera treize mois au régime cellulaire : pas de contact avec les autres détenus et interdiction aux gardiens de lui adresser la parole).
À sa première sortie de prison, Alban Liechti est affecté au troisième régiment de chasseurs alpins à Barcelonnette. Nouveau départ en Algérie le 3 mars 1959 ; nouveau refus de combattre et nouvelle lettre au président de la République, Charles de Gaulle. Deux ans de prison (Alger, les Baumettes, Casadianda en Corse). Mars 1961, troisième départ en Algérie. Après deux mois d'opérations durant lesquels il refuse de porter une arme chargée, il est affecté à l'administration et achèvera ses " obligations militaires " en février 1962.
Alban Liechti a aujourd'hui soixante-cinq ans (c'était en 2001) et une énergie à vivre visiblement intacte. Quel regard porte-t-il sur cette époque et comment analyse-t-il ses motivations ?
" J'avais des parents communistes, épris d'internationalisme et très anticolonialistes ", commence Alban Liechti. " J'avais participé avec eux à la campagne pour la libération d'Henri Martin, qui, soldat, avait refusé la guerre d'Indochine. Avec ces idées, je me refusais de tirer sur des gens en lutte pour leur droit à l'indépendance. Mon initiative a été individuelle, mais j'en avais parlé à mes parents, aux camarades du Parti, à Yolande qui deviendra ma femme. Je savais que, le moment venu, je serais soutenu "...
Durant cette " guerre sans nom ", pour reprendre le titre du film de Tavernier, ils furent une trentaine de soldats à choisir l'insoumission et son corollaire, la prison. Quelques dizaines d'autres désertèrent pour les mêmes motifs. Un nombre peu élevé, mais qu'Alban Liechti relie à d'autres formes de combat pour la paix en Algérie. " Chaque refus en nourrissait d'autres. Sur place, les refus de partir en opérations, la révolte contre la torture, le napalm, les corvées de bois " (terme désignant les exécutions sommaires camouflées en tentatives d'évasion). " En fait, chacun de ces refus contribuait à la convergence de toutes les actions pour la paix. Celles-ci furent de plus en plus nombreuses, jusqu'au combat d'une large partie du contingent contre les putschistes de l'OAS. "
Alban explique de cette façon son changement de comportement début 1961. " Je voulais alors témoigner sur la guerre elle-même, prévenant que je refusais de combattre. Et puis le contexte était devenu très différent : nous n'étions pas loin du putsch et de l'OAS. Tout un état d'esprit qui se radicalisait des deux côtés. "
Affecté à un régiment disciplinaire de tirailleurs algériens (à ne pas confondre avec les harkis, supplétifs volontaires des forces de répression françaises), Alban est, pendant deux mois, placé systématiquement en avant-garde des patrouilles. " Bien qu'ayant un fusil je n'ai jamais tiré un coup de feu. Il n'en reste pas moins que, pour les Algériens, je portais l'uniforme de l'armée française et qu'il n'était pas écrit sur mon front que je ne tirerais pas "... La solidarité des autres militaires de base et les dénonciations en France de cette ultime tentative pour le briser (ou le liquider ?) contraignent finalement la hiérarchie à le retirer de la zone d'opérations.
Lorsqu'on lui demande quel sens il donnait à son insoumission, Alban Liechti cite sa lettre de 1956 au président Coty : " C'est l'amitié entre Français et Algériens que je veux défendre. C'est aussi la Constitution française que je respecte puisqu'il est dit dans son préambule : "La République française n'entreprendra aucune guerre de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple"... Et plus loin : "Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s'administrer et de gérer démocratiquement leurs propres affaires"... C'est pour ces deux raisons que je ne peux prendre les armes contre le peuple algérien en lutte pour son indépendance. "
Une autre citation pour conclure. Extraite de sa lettre au général de Gaulle de mars 1959 : " Dans les prisons d'Algérie, j'ai vu les victimes de la répression ; j'ai senti son arbitraire, sa sauvagerie, son inutilité. Malgré toutes les souffrances que cette guerre inflige aux Algériens, j'ai compris que des possibilités d'amitiés demeurent, surtout quand nous savons leur prouver la nôtre. "
censure
Sorti de la prison de Carcassonne, Alban Liechti met à profit sa (brève) liberté pour épouser Yolande Toublanc (avec qui il n'a cessé de correspondre les deux années précédentes), en octobre 1958. " Ce fut l'occasion d'une grande manifestation de solidarité du PCF ", se souvient-il. Le lendemain, l'Humanité est saisie par les autorités. Motif : avoir publié des photos du mariage...
Par micheldandelot1 dans Accueil le 16 Avril 2024 à 09:21
http://www.micheldandelot1.com/vincent-liechti-aujourd-hui-mes-parents-ont-62-ans-de-mariage-un-maria-a185536760
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Rédigé le 16/04/2024 à 15:18 dans France, Guerre d'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0)
21:23 heure de Beyrouth
Des volutes de fumée s'échappent du site d'une frappe aérienne israélienne sur le village de Majdel Zoun, au Liban-Sud, le 15 avril 2024. Photo AFP
L'Union européenne envisage d'élargir le champ de ses sanctions déjà en place contre l'Iran après l'attaque lancée contre Israël le week-end dernier, a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, rapporte l’AFP.
"L'idée est d'élargir le régime (de sanctions) existant contre les drones iraniens", a déclaré M. Borrell, à l'issue d'une réunion extraordinaire, en visioconférence, des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé avoir trouvé des bombes non explosées de 450 kg dans des écoles après le retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Des agences de l'ONU ont mené une "mission d'évaluation" à Khan Younès après le retrait des soldats le 7 avril, a indiqué l'UNRWA dans un communiqué.
Elles ont rencontré "d'importants obstacles pour opérer en toute sécurité en raison de la présence de munitions et d'engins non explosés, notamment des bombes de 450 kg à l'intérieur des écoles et sur les routes", selon elle.
"Des milliers de déplacés ont besoin d'un large éventail d'aide vitale, notamment en matière de santé, d'eau, d'hygiène et de nourriture", a ajouté l'UNRWA.
Selon le Haaretz, 14 roquettes ont été tirées au cours de la dernière heure depuis le Liban-Sud en direction du nord d'Israël.
Citant l'armée israélienne, le journal a indiqué, il y a environ une heure, que 10 roquettes lancées sur le mont Meron sont tombées dans des champs, sans faire de victimes. Quatre roquettes sont tombées à Kiryat Chmona, a ajouté le journal il y a une dizaine de minutes, en citant la municipalité de la localité. Selon le Haaretz, les missiles ont occasionné de légers dégâts matériels.
Le « Dôme de fer » israélien est conçu pour évaluer si les roquettes lancées en direction d'Israël sont susceptibles de toucher des zones civiles. Il permet d'éviter de lancer des missiles d'interception s'il détermine que tel est le cas.
- Le Hezbollah a annoncé avoir visé, à 19h25, une division de l'armée israélienne à Kiryat Chmona à l'aide de roquettes katioucha, en réponse aux frappes israéliennes qui ont visé Chéhabiyé et Aïn Baal.
- Il a également revendiqué une attaque à 20h10 contre « le siège de la 146e division de l'armée israélienne à Jaatoun » à l'aide de roquettes katioucha.
- Le parti chiite a aussi affirmé avoir visé dans l'après-midi le site israélien de « Baghdadi », qui fait face au village libanais de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), à l'aide d'obus d'artillerie.
Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué la mort d'un autre de ses combattants, Mohammad Hussein Moustapha Chehouri, originaire du village de Chéhabiyé.
Selon notre correspondant au Liban-Sud, la victime a été tuée dans la frappe aérienne israélienne qui a visé le village de Chéhabiyé dans l'après-midi, tuant également un cadre du parti chiite.
L'ONU va lancer un appel aux dons de 2,8 milliards de dollars pour aider la population palestinienne à Gaza et en Cisjordanie en 2024, a indiqué le patron du bureau humanitaire des Nations unies dans les territoires palestiniens, selon l’AFP.
"Nous publions demain l'appel aux dons jusqu'à la fin de l'année. Avec la communauté humanitaire, nous appelons à 2,8 milliards de dollars pour aider 3 millions de personnes identifiées en Cisjordanie et à Gaza", a déclaré Andrea De Domenico lors d'une conférence de presse par vidéo.
"Evidemment 90% est pour Gaza", a-t-il précisé, notant qu'au départ, le plan humanitaire pour 2024 avait été chiffré à 4 milliards mais réduit à 2,8 milliards compte tenu des limites à l'accès de l'aide humanitaire.
Plus de détails concernant la frappe israélienne qui a visé Aïn Baal :
L'un des blessés, Hussein Kerchat, qui se trouvait à proximité du véhiculé ciblé, est décédé en début de soirée, ont indiqué des sources médicale et sécuritaire à notre correspondant au Liban-Sud.
Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué la mort d'un autre combattant du parti, Mahmoud Ibrahim Fadlallah, originaire du village de Aïnata.
Selon notre correspondant dans le Sud, la victime, qui est un cadre du parti chiite, a été tuée dans les frappes aériennes israéliennes qui ont visé un peu plus tôt le village de Chéhabiyé.
La radio de l'armée israélienne a de son côté affirmé avoir éliminé un « commandant du Hezbollah ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reproché au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'être "le principal responsable" à blâmer pour l'attaque de l'Iran contre Israël, rapporte l'AFP.
"Le principal responsable de la tension qui a saisi nos coeurs le soir du 13 avril est Netanyahu et son administration sanguinaire", a affirmé le chef de l'Etat turc lors d'une intervention télévisée.
Voici les derniers développements à la frontière libano-israélienne :
- Des avions de combat israéliens ont mené un raid sur le village de Alma el-Chaab (caza de Tyr) pour la deuxième fois aujourd'hui, ont déclaré des habitants à notre correspondant au Liban-Sud. Des ambulances et des équipes de la Défense civile ont été dépêchées sur les lieux.
- Des missiles ont été tirés depuis le Liban-Sud en direction de sites israéliens, selon une source sécuritaire relayée par notre correspondant. Aucun groupe n'a encore revendiqué cette attaque.
- Les sirènes d'alarme ont été activées à Ya'ara, dans le nord d'Israël, selon le Haaretz.
⚡️ La radio de l'armée israélienne a déclaré, il y a environ une demi-heure, que la troupe a « éliminé un autre commandant du Hezbollah ».
Selon notre correspondant au Liban-Sud, deux personnes ont été tuées dans des frappes aériennes israéliennes qui ont visé deux voitures dans le village de Chéhabiyé (caza de Tyr).
L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué, relayé par l'AFP, avoir « éliminé Ismaïl Youssef Baz, le commandant du secteur côtier du Hezbollah ».
Selon la troupe, la victime avait participé à « la planification des tirs de roquettes et de missiles antichars en direction d'Israël (..) ».
Selon une source de sécurité relayée par notre correspondant, Ismaïl Baz a été tué dans la frappe aérienne israélienne qui a visé une voiture dans le village de Aïn Baal (caza de Tyr) plus tôt dans la journée.
Infographie Guilhem Dorandeu
Le Centre satellitaire des Nations unies a dévoilé de nouvelles analyses montrant l'ampleur des destructions, nécessaires à l'établissement de la zone tampon voulue par Israël à Gaza.
Plus de détails ici.
Voici les derniers développements à la frontière libano-israélienne :
- Des avions de combat israéliens ont mené un raid sur une zone située entre Yaroun et Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil), selon une source de sécurité relayée par notre correspondant dans le Sud.
- Des tirs d'artillerie israéliens ont visé un quartier du village de Khiam (caza de Marjeyoun) et la périphérie de Kfar Kila (caza de Marjeyoun), selon des témoignages d'habitants relayés par notre correspondant.
- L'armée israélienne a affirmé avoir « identifié trois roquettes lancées sur Beit Hillel en Haute Galilée », et deux roquettes lancées sur le village de Hanita en Galilée occidentale, selon le Haaretz. Le conseil régional de Haute Galilée a indiqué que les « roquettes ont atterri à Beit Hillel dans des champs ouverts et que des pompiers étaient en train d'éteindre les incendies qui se sont déclarés par la suite ». Aucune victime n'a été signalée, a ajouté le Haaretz.
Plus de détails concernant les raids israéliens qui ont visé le village de Chéhabiyé (caza de Tyr), au Liban-Sud :
- Au moins deux personnes ont été tuées dans les frappes aériennes, a déclaré une source médicale à notre correspondant dans le Sud. L'attaque a également fait des blessés, dont le nombre reste indéterminé.
- Une source de sécurité a déclaré à notre correspondant que les frappes aériennes ont visé deux voitures simultanément.
Le Hezbollah a annoncé la mort de l'un de ses combattants, Ismaïl Baz, originaire du village de Chéhabiyé (caza de Tyr), au Liban-Sud.
Selon une source de sécurité relayée par notre correspondant, la victime a été tuée dans la frappe aérienne israélienne qui a visé une voiture dans le village de Aïn Baal (caza de Tyr) plus tôt dans la journée.
Ismaïl Baz était le chef d'une zone militaire du Hezbollah, et le responsable des activités militaires du parti dans cette région, a indiqué cette source.
276 membres du Hezbollah ont été tués au Liban et en Syrie depuis le début des hostilités entre le parti chiite et Israël en octobre, selon notre décompte.
⚡ Des drones israéliens ont mené deux raids sur le village de Chéhabiyé (caza de Tyr), au Liban-Sud, visant deux voitures, ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.
Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux.
Chéhabiyé est situé à plus de 10 Km de la frontière libano-israélienne.
Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé, à 16h45, la base israélienne de Beit Hillel située face à Houla (caza de Marjeyoun), à l'aide de missiles Katioucha, en représailles à la frappe aérienne israélienne qui a fait un mort dans le village de Aïn Baal plus tôt dans la journée.
C'est la deuxième fois que le parti chiite mène une attaque contre cette localité israélienne aujourd'hui.
Les derniers développements à la frontière libano-israélienne :
- Des avions de combat israéliens ont visé une habitation dans le village de Alma el-Chaab (caza de Tyr), ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud.
- L'artillerie israélienne a visé la périphérie de Rachaya el-Foukhar, Kfarchouba, Halta et la vallée de Chebaa (caza de Hasbaya), ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud.
- Le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes, à 15h40, sur la caserne israélienne de Zebdine, située dans les fermes contestées de Chebaa.
- Le parti chiite a également déclaré avoir visé, à 16h15, le site israélien de Samaka, situé dans les collines de Kfarchouba, avec des obus d'artillerie.
Plus d'informations sur la frappe aérienne israélienne qui a visé une voiture dans la localité d'Ain Baal :
- La victime était un commandant militaire du Hezbollah, selon une source de sécurité relayée par notre correspondant dans le Sud. Commentant la même frappe, la radio de l'armée israélienne a affirmé que la cible était "un haut commandant de terrain du Hezbollah".
- Les deux personnes blessées dans la frappe sont des civils, a déclaré la même source de sécurité à L'Orient Today.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a informé par téléphone Vladimir Poutine que les frappes de Téhéran sur Israël étaient limitées et que la République islamique n'était pas intéressée par une escalade, a déclaré le Kremlin, dans des propos rapportés par Reuters.
Le président Poutine a exprimé l'espoir que toutes les parties feront preuve d'une retenue raisonnable et éviteront ainsi une confrontation qui pourrait avoir des "conséquences catastrophiques pour l'ensemble de la région", a annoncé le Kremlin.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a plaidé pour de nouvelles sanctions de l'Union européenne sur les drones iraniens après l'attaque de Téhéran contre Israël.
"A la fin de l'automne, j'ai plaidé avec la France et d'autres partenaires au sein de l'UE pour que ce régime de sanctions sur les drones soit étendu" à de nouveaux types de matériel utilisés par Téhéran et ses alliés, a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue jordanien.
Retrouvez ici les propos de Mme Baerbock.
L'armée israélienne a prévenu que l'Iran ne sortira "pas indemne" de l'attaque sans précédent qu'il a lancée samedi soir contre Israël.
"Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à une telle agression, l'Iran ne sortira pas indemne" de son attaque, a déclaré le porte-parole de l'armée Daniel Hagari, lors d'une visite organisée pour les médias sur une base dans le sud d'Israël. "Tirer 110 missiles directement sur Israël ne restera pas impuni. Nous répondrons au moment, au lieu et à la manière que nous choisirons."
Les secouristes de l'organisation des "scouts al-Rissala", affiliés au mouvement Amal, ont annoncé avoir "participé aux opérations de secours après la frappe israélienne à Aïn Baal". Les victimes ont été transférées dans les hôpitaux de la région.
Washington "n'hésitera pas", avec ses alliés, à renforcer les sanctions contre l'Iran après son attaque contre Israël, devrait déclarer aujourd'hui la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, dans un discours dont des extraits ont été publiés en amont.
"Le Trésor n'hésitera pas à travailler avec nos alliés pour utiliser notre pouvoir de sanctions afin de continuer à perturber les activités malveillantes et déstabilisatrices du régime iranien", avertira la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden, en préambule à une conférence de presse organisée au premier jour des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
Le Hezbollah a annoncé avoir lancé, à 14h45, une "attaque aérienne au moyen de drones" contre un "système de défense aérien" dans le village de Beit Hillel, dans le nord d'Israël, face à Houla, dans le caza de Marjeyoun. Selon le parti, cette attaque a "touché des plateformes du Dôme de fer, tuant et blessant des personnes".
Le Haaretz, citant l'armée israélienne, avait rapporté précédemment que l'explosion de deux drones dans le nord d'Israël avait blessé trois personnes.
Ce que l'on sait jusqu'à présent sur la frappe ciblée sur une voiture, à Aïn Baal, au sud-est de Tyr :
- Une personne a été tuée et deux autres légèrement blessées, selon une source sécuritaire.
- Les deux blessés se trouvaient à proximité de la voiture lorsqu'elle a été frappée par un missile tiré depuis un drone.
- L'identité de la victime qui se trouvait dans la voiture ciblée n'était pas immédiatement connue.
Après une matinée et un début d'après-midi calmes, les hostilités ont repris à la frontière libano-israélienne.
Voici ce qui s'y est passé au cours des 40 dernières minutes :
- Un drone israélien a pris pour cible une voiture dans le village de Aïn Baal (caza de Tyr), tuant au moins une personne et en blessant une autre, ont indiqué une source de sécurité et des habitants à notre correspondant dans le Sud. Aïn Baal est situé à plus de 10 km de la frontière sud du Liban.
- Des roquettes ont été tirées depuis le Liban en direction de sites israéliens, selon une source de sécurité. Dans le même temps, le Haaretz a rapporté que deux drones ont explosé dans le nord d'Israël, blessant trois personnes. Jusqu'à présent, aucun groupe n'a revendiqué ces tirs et envoi de drones.
- Des habitants ont déclaré à L'Orient Today que des tirs d'artillerie israéliens avaient visé la périphérie de Khiam (caza de Marjeyoun).
Après une matinée et un début d'après-midi calmes, des roquettes ont été tirées depuis le Liban en direction de sites israéliens, selon une source sécuritaire relayée par notre correspondant dans le Sud. Dans le même temps, Haaretz a rapporté que "deux drones ont explosé dans le nord d'Israël sans déclencher d'alarme".
Du côté libanais de la frontière, des habitants ont déclaré à L'Orient Today que des tirs d'artillerie israéliens ont visé la localité de Khiam (caza de Marjeyoun).
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a dit à des nouvelles recrues de son armée, qu'Israël combat le Hamas "sans pitié", selon un communiqué de son bureau.
"Vous rejoignez Tsahal (armée israélienne, NDLR), dans des unités combattantes glorieuses afin de repousser un ennemi cruel, les monstres qui nous ont attaqués", a-t-il dit sur la base de Tel Hashomer (centre). "Nous les frappons en retour sans pitié et nous les vaincrons."
Israël "obstrue" l'accès aux victimes de l'attaque du Hamas du 7 octobre, ont dénoncé mardi des enquêteurs de l'ONU, pointant du doigt le "manque de coopération" des autorités israéliennes.
"Je déplore le fait que les personnes en Israël qui souhaitent nous parler se voient refuser cette possibilité, parce que nous ne pouvons pas entrer en Israël", a déclaré Navi Pillay, la présidente de l'enquête onusienne sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés et en Israël.
Retrouvez ici toutes les déclarations de cette responsable onusienne.
« Il n'y a pas eu de changement significatif dans le volume de l'aide humanitaire qui entre à Gaza, ni un meilleur accès au nord » de Gaza, a souligné l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans un communiqué.
Quelque 553 camions d'aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza « depuis deux jours » après des « contrôles de sécurité approfondis », a annoncé l'armée israélienne, un nombre jugé insuffisant par l'ONU.
L'armée israélienne « en lien » avec l'organisme israélien chargé des affaires civiles palestiniennes (Cogat), « continue ses efforts pour permettre chaque jour le passage de centaines de camions d'aide alimentaire et humanitaire aux habitants de Gaza », a ajouté l'armée dans un communiqué, indiquant que 126 camions avaient atteint le nord de Gaza lundi soir. Cinquante-six cargaisons d'aide alimentaire ont également été parachutées dans l'enclave palestinienne, a précisé l'armée.
Le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes lundi soir sur un groupe de soldats israéliens déployés près du site de "Birkat Risha", face à la localité libanaise de Houla (Marjeyoun).
Jusqu'à présent, le parti chiite n'a revendiqué aucune frappe aujourd'hui et aucun tir israélien n'a été signalé sur des localités libanaises du Sud.
Les forces israéliennes doivent stopper « immédiatement leur participation active et leur soutien » aux attaques de colons contre des palestiniens en Cisjordanie occupée, a exigé le Haut-Commissariat aux droits de l'homme.
« Les autorités israéliennes doivent plutôt empêcher de nouvelles attaques, notamment en demandant des comptes aux responsables », a déclaré la porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, lors du briefing régulier de l'ONU à Genève. « Les personnes soupçonnées d’actes criminels, notamment de meurtre ou d’autres homicides illégaux, doivent être traduites en justice dans le cadre d’une procédure judiciaire conforme aux normes internationales relatives aux droits de l’homme, à la suite d’une enquête rapide, impartiale, indépendante, efficace et transparente », a encore déclaré le Haut-Commissariat. L'escalade dans les violences ces derniers jours en Cisjordanie est « un sujet de grave préoccupation », a insisté Mme Shamdasani.
Retrouvez ici tous les détails.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 33.843 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.
En 24 heures, au moins 46 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 76.575 blessés en plus de six mois de guerre.
La ministre japonaise des Affaires étrangères a échangé au téléphone avec son homologue iranien pour exhorter son pays à "faire preuve de retenue" afin d'éviter une nouvelle escalade des tensions, selon le compte-rendu de leur conversation communiqué par Tokyo.
Il s'agit du premier échange direct entre les chefs de la diplomatie des deux pays depuis les frappes iraniennes de ce week-end contre Israël, qui a promis une riposte.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que "la moindre action" d'Israël contre "les intérêts de l'Iran" provoquerait "une réponse sévère" de son pays, selon un communiqué publié par la présidence. Israël a promis "une riposte" à l'attaque massive et sans précédent lancée par l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche sur le territoire israélien.
➡️ Retrouvez ici les propos d'Ebrahim Raïssi.
Au Liban-Sud, la situation semble calme jusqu'à présent dans les localités frontalières et aucun incident n’a été signalé depuis ce matin par les sources sécuritaires.
La nuit avait, elle, été marquée par plusieurs frappes :
- Entre 23h et minuit, une frappe aérienne israélienne a ciblé la localité de Hanine, dans le caza de Bint Jbeil visant une maison de trois étages qui a été entièrement détruite. Des ambulances se sont dirigées vers les lieux, mais aucun blessé n'a été signalé.
- A minuit, des tirs d'artillerie ont visé une zone entre Deir Mimas et Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun. Un autre bombardement d'artillerie a eu lieu dans la vallée de Chebaa (Hasbaya).
Hier aux Etats-Unis, des manifestants pro-palestiniens ont bloqué le Golden Gate Bridge, le pont emblématique de la ville de San Francisco, et déployé une banderole portant les mots : "Arrêtez le monde pour Gaza".
Cette manifestation fait partie d'une initiative appelée "A15 Action", qui cherche à bloquer de nombreuses grandes villes dans le monde entier, "en solidarité avec la Palestine".
Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a discuté au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, selon l'agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa "volonté de retenue" après son attaque du weekend. "Il semblerait que l'Iran soit capable de bien gérer la situation et d'éviter à la région de connaître encore plus de troubles, tout en protégeant sa propre souveraineté et sa dignité", a estimé M. Wang, selon Chine nouvelle.
Et à Gaza, les frappes iraniennes n'ont pas du tout mis entre parenthèses l'offensive israélienne. L'armée a ainsi bombardé sans relâche l'enclave palestinienne dans la nuit.
Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d'embraser davantage la région, déjà "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran", et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles. "Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque" iranienne, a affirmé le président américain Joe Biden en appelant Israël à éviter une escalade et plutôt tenter d'oeuvrer à un "cessez-le-feu" dans la bande de Gaza.
Hier soir, l'armée israélienne avait annoncé qu'elle allait "riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l'Etat d'Israël", selon des déclarations de son chef d'état-major, le général Herzi Halevi, qui visitait la base de Nevatim (sud) touchée par une frappe.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait plus tôt appelé la communauté internationale à "rester unie" face à "l'agression iranienne, qui menace la paix mondiale", après cette attaque déjouée avec l'appui de plusieurs de ses alliés, dont Washington.
Après les frappes iraniennes contre Israël du week-end dernier, et alors que Tel Aviv a promis d'y riposter, Israel Katz, le ministre israélien des Affaires étrangères, a écrit sur X que "parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones, je mène une offensive diplomatique contre l'Iran".
"Ce matin, j'ai envoyé des lettres à 32 pays et me suis entretenu avec des dizaines de ministres des affaires étrangères et de personnalités du monde entier pour demander que des sanctions soient imposées au projet de missiles iranien et que le Corps des gardiens de la révolution islamique soit déclaré organisation terroriste, afin de freiner et d'affaiblir l'Iran". "Il faut arrêter l'Iran maintenant, avant qu'il ne soit trop tard."
Bonjour !
Nous sommes aujourd'hui au 193e jour de la guerre dans la bande de Gaza, et au 192e jour depuis l'ouverture d'un front au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Retrouvez ici notre couverture en direct des événements
21:23 heure de Beyrouth
OLJ / le 16 avril 2024 à 10h54, mis à jour à 20h28
https://www.lorientlejour.com/article/1410498/le-ministre-israelien-des-affaires-etrangeres-mene-une-offensive-diplomatique-contre-liran-jour-193-de-la-guerre-de-gaza.html
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Rédigé le 16/04/2024 à 14:27 dans Gaza, Iran, Israël, Palestine, Paléstine | Lien permanent | Commentaires (0)
rrestation d'Alain Larchier le 6 janvier 1962 à Grenoble. Cinq camarades de"l'Action civique non violente" se sont enchaînés avec lui et prétendent être Alain Larchier.
Alain LARCHIER, né en 1939 refuse d’effectuer son service militaire lorsque son sursis prend fin, à l’automne 1961. Soutenu par l’Action Civique Non Violente, il est arrêté, rapidement emprisonné à Montluc et condamné. Il ne recouvre la liberté qu’après la fin de la guerre. Il doit attendre 1966 pour bénéficier d’une amnistie.
Alain Larchier évoque devant une classe de lycée les convictions non-violentes qui l’amènent à refuser d’effectuer un service militaire pendant la guerre d’indépendance algérienne, malgré les lourdes peines encourues.
Rencontre préparée et filmée en 2019 par une classe de 1ère S avec l'aide des élèves de TSAP (Technicien polyvalent des systèmes audiovisuels professionnels) du lycée Edouard Branly, Lyon
Biographie
Alain LARCHIER nait à Lyon en 1939. Élevé dans le protestantisme, ses convictions religieuses le poussent dès l’adolescence vers la non-violence. Évoluant dans un milieu étudiant politisé, il est par ailleurs informé des violences auxquelles participent les appelés en Algérie.
Opposé tant à cette guerre qu’à toute forme de violence, il se questionne sur l’attitude à adopter à l’issue du sursis qu’il a obtenu pour terminer ses études, à Grenoble. Incompris de ses proches, il prend contact avec l’Action Civique Non Violente (ACNV). En septembre 1961, il annonce « refuser de porter des armes par raison de conscience ». Au mois de novembre, il ne rejoint pas la caserne de la Part-Dieu, d’où il devait être acheminé vers le 18° Régiment de Chasseurs Parachutistes, à Pau. Déclaré insoumis, il est arrêté le 6 janvier à Grenoble. Cette arrestation est l’objet d’une mise en scène préméditée, destinée à alerter l’opinion : cinq camarades de l’ACNV se sont enchaînés avec lui à un arbre. Tous déclarent, par solidarité, s’appeler Alain Larchier. Dans le même temps, d’autres militants de l’ACNV distribuent des tracts. Les « faux Larchier » sont du reste inculpés d’outrage à magistrat, déférés et jugés.
Inculpé quant à lui « d’insoumission en temps de paix à la loi sur le recrutement de l’armée », l’état de guerre n’étant pas reconnu en Algérie, puis de « refus d’obéissance », Alain Larchier est renvoyé devant le Tribunal permanent des forces armées (TPFA) de Lyon qui jouxte la maison d’arrêt de Montluc où plusieurs insoumis sont emprisonnés. Il y entre le 9 février, après être passé par le camp de Sathonay. Durant sa détention, il lit énormément et tient un journal très détaillé. Malgré son avocat, Maître Bernardin, figure du Barreau lyonnais impliquée auprès de l’ACNV et de certains « porteurs de valises », les peines qui lui sont infligées s’élèvent à deux ans de prison. Libéré après la fin du conflit algérien, Alain Larchier achève son service militaire en tant que comptable. Amnistié en 1966, comme les autres insoumis et déserteurs, il devient par la suite technicien, puis ingénieur au CNRS. Il maintient aujourd’hui encore des liens avec ses camarades insoumis et objecteurs.
Notice historique
Les réfractaires
Durant la Guerre d’indépendance algérienne : l’historien Tramor Quémeneur dénombre 12.000 soldats ayant refusé de participer à la guerre d’Algérie, soit 1% de l’effectif total. Parmi ces réfractaires, les insoumis, qui ne répondent pas à leurs convocations, sont les plus nombreux. Déserteurs et objecteurs de conscience – le statut n’est pas encore reconnu par la loi — sont beaucoup plus rares. Le nombre des insoumis évolue de manière irrégulière. Un premier pic est constaté en 1955-56, au moment des rappels, accompagné de manifestations dans de nombreuses villes de France. En 1957-1958, alors que les tortures sont révélées, des refus plus politisés se comptent parmi les soldats de sensibilité communiste ou chrétienne. Les années 1960-1962 sont marquées par une multiplication des insoumissions, encouragées par la « Déclaration du droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie » (plus connue sous le nom de « Manifeste des 121 »), publiée en septembre 1960 dans Vérité-Liberté, signée par des personnalités du monde intellectuel et artistique. A cette époque, des organisations sont capables de rassembler et d’aider les insoumis : c’est le cas de Jeune Résistance, un temps proche du FLN, ou de l’Action Civique Non Violente, davantage dans une logique d’objection de conscience. Cependant, jusqu’à la fin de la guerre, insoumis et déserteurs ont été condamnés à de lourdes peines par les tribunaux militaires. Ils ont dû attendre l’amnistie de 1966 pour que ces condamnations soient effacées de leurs casiers judiciaires.
Vidéo réalisée en 2019
https://tipaza.typepad.fr/mon_weblog/2024/04/alain-larchier-a-refus%C3%A9-deffectuer-son-service-militaire-pendant-la-guerre-dalg%C3%A9rie.html
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Rédigé le 16/04/2024 à 10:18 dans France, Guerre d'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0)
Cette émission propose une analyse de la guerre d'Algérie à travers les déchirements, contradictions et cas de conscience des différents protagonistes de cet épisode de l'histoire qui a marqué violemment Français et Algériens.
4 fils de harkis vivant dans une cité pour immigrés dans le sud de la France recherchent leurs racines, leur identité. Pour cela, ils veulent comprendre le passé caché de leurs parents. Ils constituent le fil conducteur de cette émission : dans une salle de projection, ils visionnent.
5 témoins parlent : un sous-lieutenant appelé, d'origine alsacienne montre à travers un récit émouvant comment il fût pris dans le guet-apens de cette pacification ou l'on torturait.
Il fait maintenant de la politique.
Un commandant putschiste, le général SAINT MARC, officier de tradition, Saint Cyrien, résistant, déporté, légionnaire montre comment sa fidélité à l'armée l'a amené à faire partie de l’OAS et raconte sa participation au putsch, ce qui lui valût 10 ans de prison dont il effectua la moitié.
Un intellectuel parisien, passeur d'armes pour le FLN explique sa démarche : ""il n'y a pas de cause absolument juste"" et répond aux accusations de trahison portées contre lui, ""trahison positive"". Un pied noir, qui est resté en Algérie jusqu'en 1968 raconte comment il vécût la rupture et fut amené à soutenir l'OAS, tout en ayant sauvé 4 petits Arabes d'une ratonnade. Un officier SAS (section administrative spécialisée), Yvon DURAND, parle de son engagement, des harkis et des moraznis (musulmans de l'armée française) dont il s'occupa après la guerre ; il dénonce l'hypocrisie et la lâcheté des responsables civils et militaires, et dit avoir démissionné pour être libre.
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Rédigé le 15/04/2024 à 20:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ciel, l’Iran vient de tomber dans le piège d’Israël avec ses feux d’artifice artificiels et superficiels. Des étoiles scintillantes pour jeter le voile sur les crimes commis par Israël et couvrir son génocide. Israël n’est plus le bourreau mais la victime. Il faut désormais le plaindre au lieu de s’en plaindre. Craindre pour lui, au lieu de le craindre.
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Rédigé le 15/04/2024 à 14:27 dans Gaza, Iran, Israël, Lejournal Depersonne | Lien permanent | Commentaires (0)
En riposte au bombardement de son consulat à Damas, l’Iran a lancé une attaque limitée contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril. Les houthistes yéménites y ont participé et continuent à viser les navires de commerce « ennemis » en mer Rouge. Conscient de sa propre capacité de nuisance et de son inscription dans des enjeux locaux, le mouvement armé Ansar Allah n’est toutefois pas totalement aligné avec les intérêts de la République islamique.
La guerre à Gaza a donné aux houthistes, dont le nom en arabe est Ansar Allah, l’occasion de consolider leur pouvoir au Yémen et d’étendre leur influence régionale. Pour atteindre leurs objectifs, ils ont lancé des dizaines d’attaques contre la navigation en mer Rouge. Sur le plan intérieur, cela leur a permis de mobiliser un fort sentiment propalestinien au sein de la population. Au niveau régional, le mouvement a pu s’affirmer comme une puissance émergente. Il a démontré sa capacité et sa volonté d’entraver la navigation dans l’un des principaux goulots d’étranglement du commerce mondial.
Pour comprendre les intérêts et les perceptions de l’Iran concernant la crise en mer Rouge, il est utile d’examiner son approche du Yémen avant l’opération du Hamas le 7 octobre. Pour les dirigeants de la République islamique, la montée en puissance des houthistes constitue une évolution indéniablement positive. Ces derniers sont certes confrontés à des obstacles au niveau national du fait de la situation économique difficile et du mécontentement croissant dans les régions sous leur autorité. Cependant, ils sont sortis de la guerre civile et de l’intervention menée par l’Arabie saoudite depuis neuf ans comme autorité gouvernante de facto dans le nord-ouest du pays, sans concurrent politique ni militaire. Le gouvernement internationalement reconnu reste d’ailleurs, quant à lui, faible et divisé.
Le montant exact du soutien financier de l’Iran au mouvement yéménite n’est pas connu, mais il ne dépasse probablement pas quelques centaines de millions de dollars par an depuis 2015. En fournissant aux houthistes des armes légères, des munitions et des pièces détachées pour des armes plus sophistiquées, tels des missiles et des drones, en plus de la formation et des renseignements nécessaires pour les utiliser, l’investissement limité de l’Iran lui a procuré des gains tout à fait significatifs1. C’est en partie grâce à ce soutien que les houthistes sont devenus la puissance dominante au Yémen et un acteur clé de « l’axe de la résistance » — le réseau régional de groupes armés non étatiques guidé par Téhéran.
Le fait que les houthistes aient engagé une escalade militaire en mer Rouge permet à l’Iran de maximiser le rendement de son investissement au Yémen et ne modifie donc pas son calcul global. De son point de vue, la prochaine étape reste la légitimation du pouvoir des houthistes. C’est pourquoi Téhéran soutient un processus politique entre ces derniers et l’Arabie saoudite, dont la République islamique souhaite encourager le retrait. Si ce processus a été mis de côté pour l’instant, il ne fait aucun doute que Riyad souhaite toujours se sortir de sa guerre coûteuse au Yémen. Le résultat en sera inévitablement la consolidation du pouvoir des houthistes et non un processus de réconciliation nationale qui impliquerait une dilution du pouvoir du mouvement contrôlant actuellement Sanaa. Or, au vu de leurs récentes interventions, les houthistes seront en mesure d’obtenir encore plus de concessions de la part de Riyad lorsque les pourparlers finiront par reprendre.
L’émergence des houthistes en tant qu’acteur régional puissant profite également à l’Iran au-delà des frontières du Yémen, en renforçant ses capacités de dissuasion et son aptitude à imposer des coûts à ses rivaux américains, israéliens et saoudiens. Elle indique qu’en plus du détroit d’Ormuz, l’Iran et ses partenaires peuvent perturber la navigation dans un autre point névralgique, le détroit de Bab Al-Mandeb, qui relie le golfe d’Aden à la mer Rouge, et par lequel transite environ 12 % du commerce maritime mondial.
La démonstration par les houthistes de leurs capacités régionales et l’intensification de leurs liens avec d’autres partenaires iraniens, en particulier le Hamas et le Hezbollah, confirment la tendance à l’institutionnalisation de « l’axe de la résistance ». Enfin, la capacité du mouvement yéménite à se positionner en tant que champion de la cause palestinienne renforce le récit porté par ces acteurs issus de différents coins du Proche-Orient. Les houthistes tirent ainsi parti d’une position véritablement populaire au Yémen et dans l’ensemble du monde arabe, au moment où leurs rivaux, forcément alignés sur les États-Unis, se montrent moins engagés dans la défense des droits des Palestiniens.
Malgré ces avancées, les récents événements survenus en mer Rouge présentent des risques pour l’Iran. Le principe dominant de la politique étrangère de la République islamique est d’éviter une confrontation directe avec les États-Unis, compte tenu de la grande asymétrie de puissance entre les deux pays. Le soutien apporté aux groupes armés non étatiques dans toute la région lui permet de repousser l’insécurité au-delà de ses propres frontières. Car ses dirigeants comprennent qu’en cas d’escalade majeure, les États-Unis ont en fin de compte la capacité de causer beaucoup plus de dégâts. C’est en partie la raison pour laquelle l’Iran a encouragé le Hezbollah à ne pas intensifier son conflit avec Israël, une retenue compatible avec les intérêts intérieurs actuels du parti libanais.
C’est dans ce contexte que la démesure des actions houthistes présente des risques pour l’Iran. Ceux-ci estiment à juste titre qu’aucun acteur au Yémen ne peut les défier. Non seulement ils peuvent résister à des frappes aériennes limitées de la part des États-Unis et du Royaume-Uni, mais ils peuvent aussi tirer profit de ces attaques sur le plan politique. En ce sens, leur tolérance au risque est plus élevée que celle de l’Iran, qui cherche davantage à éviter l’escalade. L’Iran est également conscient que le Hamas subit des dommages militaires importants et a perdu la capacité de gouverner la bande de Gaza. Ce sont-là deux leviers importants dans le jeu régional de Téhéran qui souhaite ainsi éviter que les houthistes ne subissent davantage de dommages au-delà des bombardements américano-britanniques.
L’équilibre idéal pour la République islamique est une zone grise dans laquelle les houthistes, comme d’autres groupes armés pro-iraniens, provoquent l’Arabie saoudite, Israël et les États-Unis, et contribuent à les enliser dans des conflits aussi coûteux que possible. Pendant ce temps, « l’axe de la résistance » marque des points sur le plan rhétorique, renforçant sa popularité. Une telle mécanique permet à l’Iran de faire pression directement et indirectement sur ses rivaux et de leur imposer des coûts, tout en évitant une escalade qui lui serait coûteuse. C’est probablement la raison pour laquelle, comme l’ont suggéré de récents articles2, l’Iran s’est efforcé de maîtriser certaines des milices qu’il soutient en Irak. Celles-ci avaient poussé le bouchon trop loin, augmentant le risque d’une nouvelle escalade.
Cet exercice de calibrage minutieux ravive l’ancien débat sur le niveau d’influence opérationnelle et stratégique que l’Iran exerce à l’égard des houthistes. Certains analystes considèrent ces derniers comme des mandataires et affirment que Téhéran, sans nécessairement les contrôler directement, exerce une influence majeure. Les récents événements plaident néanmoins en faveur d’un point de vue plus nuancé. Farouchement nationalistes tout en bénéficiant d’une aide iranienne importante, les houthistes sont devenus un acteur puissant de plus en plus indépendant. Il serait donc davantage judicieux de les qualifier de partenaires. Malgré quelques divergences, leurs intérêts sont pour la plupart alignés et ils collaborent étroitement dans une même quête.
L’objectif principal de la politique étrangère iranienne reste de limiter la marge de manœuvre des États-Unis en augmentant les coûts réels ou potentiels de leurs actions, de même qu’en les forçant à faire de mauvais choix et à adopter des politiques préjudiciables. C’est dans cette situation que l’Iran a contribué à pousser les États-Unis dans la mer Rouge. Washington se retrouve désormais empêtré dans la guerre au Yémen en bombardant les houthistes, avec des chances de succès limitées. Sachant qu’Israël est embourbé dans une guerre coûteuse à Gaza, et que les houthistes ont émergé comme une puissance régionale réalisant d’importants gains en termes de propagande, l’objectif de la République islamique est désormais de protéger les acquis de ses alliés tout en minimisant les pertes : effectives pour ce qui concerne le cas du Hamas, potentielles dans le cas des houthistes. L’équilibre demeure donc précaire.
Professeur associé à l’Université d’Ottawa (Canada)
15 AVRIL 2024
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Rédigé le 15/04/2024 à 09:29 dans Iran, Israël | Lien permanent | Commentaires (0)
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