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Ch., ils sont tous devenus fou

 

image from www.orientale.frChe Guevara en Algérie, marche auprès du président algérien Ben Bella 1963

 

Le commandant Che Guevara ou Le Che, de son vrai nom Ernesto Rafael Guevara de la Serna, avait effectué plusieurs visites officielles en Algérie. Sa première visite date du 4 juillet 1963 dans la ville d'Alger. Il était ministre de l’Industrie à Cuba lors de sa deuxième visite dans la capitale de l'Algérie: visite qu'il avait effectuée dans le but de participer au séminaire économique de solidarité afro-asiatique, entre le 22 et 27 février 1965.

L’île de Cuba a vu la naissance du Mouvement du 26-Juillet, dirigé par Fidel Castro, puis son triomphe face au dictateur Ruben Fulgencio Batista, en janvier 1959. Ce mouvement victorieux s'est fixé alors un objectif plus large: poursuivre sa lutte sur le front anti-impérialiste. Le Che se livre à de nouvelles batailles, celles de passer d’une économie capitaliste agraire à une économie socialiste industrielle à Cuba. Il est reconnu comme leader pour son engagement contre la politique étrangère des Etats-Unis dans le monde.

Perçu comme un pays important pour les mouvements de libération nationale, l'Algerie, et notamment sa capitale, Alger, est la seule d'un pays africain à avoir acquis l’indépendance grâce à une grande lutte armée et diplomatique, en dépit d’une colonisation de peuplement. Ce qui ne fut pas le cas en Tunisie et au Maroc. La guerre de libération de l'Algérie est une référence majeure en Afrique. Elle a forgé la conscience nationale en Algérie. Elle a même porté le combat pour l’indépendance en métropole française.

En France, la guerre de libération de l'Algérie constitua aussi un des facteurs de crise de la IVe République. L'administration coloniale fut contrainte de négocier la paix et l’autodétermination algérienne, jusqu’à la signature des Accords d’Evian, le 18 mars 1962.

Che Guevara souhaitait une solidarité internationale

Le 24 février 1965 à Alger, Che Guevara prononce un discours mémorable, durant lequel il insiste sur la nécessité du soutien des Etats socialistes au développement de tous les pays du Tiers-Monde, comme on les appelait autrefois. En conclusion de son discours devant les participants au séminaire, Le Che salue ce combat: "Peu de scènes sont aussi symboliques qu’Alger, l’une des capitales de la liberté les plus héroïques, pour une telle déclaration. Que l’admirable peuple algérien, trempé comme peu de peuples l’ont été dans les souffrances de l’indépendance, sous la direction de son parti, nous inspire dans cette lutte sans quartiers contre l’impérialisme yankee".

En porte-parole latino-américain, il a réitéré la nécessité de la lutte commune contre les impérialismes. Il apporte son soutien à la proposition algérienne d’institutionnaliser les rapports entre les pays socialistes et ceux en voie de développement. Cette alliance doit notamment, selon Le Che, "veiller au caractère révolutionnaire de l’union, en y interdisant l’accès aux gouvernements et aux mouvements qui ne s’identifient pas aux peuples et en créant des mécanismes qui permettent de se séparer de quiconque s’écarte de la route juste, qu’il soit gouvernement ou mouvement populaire". La nature internationale est ainsi affirmée: "Il n’est pas de frontières dans cette lutte à mort ".

Par ailleurs, Le Che dénonçait la coexistence pacifique, celle prônée par l’Union soviétique, mais sans la nommer. Et il proclame: "Les pays socialistes ont le devoir moral de liquider leur complicité tacite avec les pays exploiteurs de l’Ouest" .

Ernesto CHE GUEVARA - Le discours d’Alger

Publication ci-dessous d’extraits du discours prononcé par le Che au cours du Séminaire économique de solidarité afroasiatique, les 22 et 27 février 1965 à Alger.

"Chers frères, Cuba participe à cette Conférence, d’abord pour faire entendre à elle seule la voix des peuples d’Amérique, mais aussi en sa qualité de pays sous-développé qui, en même temps, construit le socialisme.

Ce n’est pas un hasard s’il est permis à notre représentation d’émettre son opinion parmi les peuples d’Asie et d’Afrique. Une aspiration commune nous unit dans notre marche vers l’avenir: la défaite de l’impérialisme. Un passé commun de lutte contre le même ennemi nous a unis tout au long du chemin. (...)".

 
Auteur : L'équipe de Orientale.fr
Mis en ligne : Dimanche 15 Mai 2022
https://www.orientale.fr/page_1326_fr_12822_Le-discours-memorable-de-Che-Guevara-en-Algerie-sur-la-colonisation.htm
 
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La Guerre d'Algérie


 
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Rédigé le 02/08/2023 à 18:37 dans Culture, Divers, France, Guerre d'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0)

L’Afrique s’éloigne de la France

 

image from ekladata.com

 

En Afrique, la république d’Emmanuel Macron ne marche plus. En mars dernier, le président français était parti en tournée africaine (la dix-huitième en six ans) pour tenter de colmater les fissures créées par le sentiment anti-français grandissant et remettre son pays dans la course pour courtiser le continent. Quatre mois après, rien ne semble sourire à Paris. 

Avec le renversement de Mohamed Bazoum, la France perd en effet son dernier allié en Afrique subsaharienne. Les manifestants descendus jeudi dans les rues de Niamey ont non seulement apporté leur soutien au putsch militaire, mais ont aussi scandé des slogans hostiles à la France et agité des drapeaux russes. Scénario identique à celui vécu il y a plus d’une année au Mali et en février dernier au Burkina Faso. 

En perdant Bazoum, la France risque de perdre aussi ses privilèges au Niger, à commencer par la base militaire qu’elle détient près de Niamey. Cette base déplacée en fait depuis le Mali où elle servait l’opération Barkhane, vient tout juste de boucler une année. 

Son sort est désormais sur le fil du rasoir mettant à mal les pouvoirs de l’Hexagone dont la réaction a été à la hauteur de la surprise et la crainte de perdre définitivement le Niger. Une perte de trop qui viendra alourdir un bilan catastrophique fait d’une série de camouflets enclenchée avec l’expulsion de l’armée et de l’ambassadeur français du Mali suite au coup d’Etat de mai 2021. Le sentiment anti-français manifesté aussi bien par la junte au pouvoir que par le peuple malien exprimait la volonté d’en finir avec la présence paternaliste de l’ancien colonisateur. 

La nouvelle Constitution du Mali est d’ailleurs un clou de plus dans le cercueil du néocolonialisme. Le texte approuvé en juin dernier a renforcé la souveraineté, en éliminant, entre autres, la langue française comme langue officielle. 

Après avoir obtenu l’indépendance vis-à-vis des puissances coloniales durant les années 60/70, les pays africains sont retombés dans la dépendance de l’Occident sous des formes néocolonialistes sournoises incarnées par l’emprise mondialiste d’un côté et de l’autre, la trahison de ses élites. 

Le pillage des richesses du continent par des multinationales appuyées par les gouvernements occidentaux n’a d’égal que la faillite politique de castes dirigeantes corrompues et irresponsables souvent cooptées et téléguidées depuis des capitales occidentales. Mais de Bamako à Kinshasa se lève aujourd’hui un vent d’émancipation devant laquelle se brisent désormais les amitiés hypocrites. 

Au Niger et en attendant que la junte désormais aux commandes définisse ses choix, la rue a tranché en affichant son refus de passer à côté de la marche africaine vers un monde multipolaire où elle escompte une place à la hauteur de ses espérances.

SOURCE : L’Afrique s’éloigne de la France - El watan.dz (elwatan-dz.com) 

 

En Côte d’Ivoire, le gouvernement décolonise

le nom des rues

De nombreux boulevards, avenues et rues d’Abidjan vont changer d’appellation. Ce grand projet d’adressage doit apporter une meilleure fluidité urbaine et des gains économiques aux entreprises et à l’Etat. 

 

image from ekladata.com

A Abidjan, en mars 2020.© Fournis par Le Monde

 

« Vous laissez la pharmacie du Golf sur votre droite, vous prenez à gauche au carrefour, puis vous dépassez l’ancien Leader Price ; ce sera au deuxième feu près du maquis et des vendeuses de fruits. » A Abidjan, indiquer son adresse à un artisan, un livreur ou un ami relève souvent du jeu de piste. Une habitude que les autorités ivoiriennes espèrent réformer grâce au grand projet d’adressage (changement de nom des rues et création d’adresses) initié en 2017 et qui doit prendre fin l’an prochain.

Dans un premier temps, 34 boulevards et 211 avenues de la capitale économique sont concernés. La liste a été présentée en conseil des ministres et dévoilée le 24 juillet par Bruno Koné, le ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme, dans une longue interview à Fraternité Matin, le plus grand journal ivoirien, contrôlé par l’Etat. Les axes concernés et leur appellation ont été retenus sur proposition d’un collège composé d’experts et de personnalités du pays « qui n’ont aucune raison d’être complaisants dans la mission qui leur a été confiée », a souligné le ministre pour se prémunir des critiques.

De nombreux observateurs n’ont toutefois pas manqué de pointer la surreprésentation d’hommes politiques dans la liste : des présidents, des opposants, des ministres (d’anciens gouvernements ou de l’actuel) et des personnalités qui ont marqué l’histoire politique, militaire, culturelle et sportive de Côte d’Ivoire. Une grande place a également été faite aux valeurs comme la solidarité, la liberté et l’hospitalité.

Les présidents français remplacés

Résultat : les présidents français Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand perdent leurs boulevards, remplacés respectivement par le premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, et l’écrivain et homme politique Germain Coffi Gadeau (sur un premier tronçon), et la première dame, Dominique Ouattara (sur un deuxième tronçon). Un acte qui suit l’avis des Ivoiriens et n’a « pas de relents politiques », assure le ministère. Le boulevard de France devient ainsi le boulevard Marie-Thérèse-Houphouët-Boigny, du nom de l’épouse du père de l’indépendance, et le boulevard de Marseille se nommera désormais le boulevard Philippe-Yacé, un des fondateurs de la république ivoirienne, qui a vécu dans cette rue.

Une autre liste de 2 500 noms de rue, déjà validée en conseil des ministres, doit être communiquée dans les prochains jours, d’après le ministère de l’urbanisme. Et 5 500 autres suivront dans les prochains mois. Au total, 14 000 axes seront adressés.

SOURCE : En Côte d’Ivoire, le gouvernement décolonise le nom des rues (msn.com)

 Putsch au Niger : les premiers Français évacués de Niamey sont arrivés à Paris, à l’aéroport de Roissy

En tout, 600 ressortissants français ont exprimé leur intention de revenir en France après le coup d’État au Niger. Trois autres vols sont déjà prévus.

 

image from ekladata.com

LOU BENOIST / AFP

 

Les 262 premiers évacués du Niger sont arrivés à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle dans la nuit du 1er août.

NIGER - Ils affichent satisfaction et sérénité, malgré la fatigue visible sur les visages. Les passagers du premier vol de rapatriement français, évacués en urgence du Niger, sont arrivés dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 août à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Les 262 passagers, venus de Niamey, ont atterri peu après 1 h 30.

Premier à sortir de l’avion vers 2 heures (heure de Paris), Charles se dit « content d’être revenu et un peu malheureux de laisser le Niger dans cette situation de prise d’otage plus que de putsch », quelques jours après le coup d’État militaire dans le pays sahélien. « Pas sûr que ça va dégénérer, mais c’est toujours bien d’être rentré », ajoute l’homme aux cheveux blancs, qui n’a pas décliné son identité complète.

À bord de l’avion, outre une grande majorité de Français, des Nigériens, des Portugais, des Belges, des Éthiopiens et des Libanais, d’après le ministère des Affaires étrangères.

« J’ai tout laissé là-bas »

(Souvenir : " ça me rappelle une lamentation des Pieds-Noirs en 1962 "

Michel Dandelot 

Cette évacuation d’ampleur, que les autorités françaises espéraient mener à bien d’ici à la mi-journée mercredi, a été décidée « compte tenu de la situation à Niamey », selon le Quai d’Orsay.

L’opération a été « bien organisée, ça a été assez vite, pour ma part tout s’est très bien passé », témoigne Bernard (il ne donne pas son nom), qui travaille depuis deux mois au Niger pour l’Union européenne.

« À Niamey, il n’y a pas de tensions particulières en ville, pas de stress particulier, la population vaque à ses occupations », décrit cet homme, parti avec « deux ordinateurs, deux t-shirts, une paire de chaussettes et une brosse à dents ». « Pour le reste, j’ai tout laissé là-bas », ajoute-t-il sans paraître s’en formaliser.

LOU BENOIST / AFP

À l’arrivée des premiers évacués français à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, le 2 août.

600 Français souhaitent rentrer

Parmi le flot de passagers, seuls quelques-uns ont accepté de répondre aux questions de la presse, présente en nombre dans le terminal aéroportuaire.

Raïssa Kelembho est rentrée de Niamey avec ses deux garçons mais a laissé son mari derrière elle, resté pour son travail de directeur commercial. « Ça fait du bien », a-t-elle déclaré, soulagée. « Depuis que ça a commencé, on n’est pas sortis de la maison », ajoute la mère de famille. « À un moment donné, il y a eu une sensation d’insécurité, on savait que tout pouvait basculer à tout moment », explique-t-elle.

Pour Huguette Bonneau, « l’angoisse, c’est parce que les frontières et les aéroports sont fermés, sans ça on n’aurait pas été angoissés », soutient-elle en poussant un chariot lourd de bagages.

Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays frontaliers sont désormais rouvertes, a cependant annoncé dans la nuit un des putschistes à la télévision nationale.

Sur les quelque 1 200 Français enregistrés sur les listes consulaires au Niger, selon Paris, 600 ressortissants ont exprimé leur intention de revenir en France. Trois autres vols sont déjà prévus.

 

 

SOURCE : Putsch au Niger : les premiers Français évacués de Niamey sont arrivés à Paris, à l’aéroport de Roissy (huffingtonpost.fr) 

 

 

Par micheldandelot1 dans Accueil le 2 Août 2023 à 09:18

http://www.micheldandelot1.com/l-afrique-s-eloigne-de-la-france-a214589651

 

 

 

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Rédigé le 02/08/2023 à 07:38 dans Afique, France | Lien permanent | Commentaires (0)

JE SUIS UN AFRICAIN QUI A BLANCHI...

 

Je suis un africain qui a blanchi
le plus beau est que mes sœurs et frères noirs
me reconnaissent comme un des leurs
et me trouvent beau dans ma peau juste nécessaire
pour faire de notre continent un arc en ciel

 

 

image from p4.storage.canalblog.com



Kamel Yahiaoui

 

 

 

 

Rédigé le 01/08/2023 à 21:37 dans Poésie/Littérature | Lien permanent | Commentaires (0)

Etats-Unis : Donald Trump a été inculpé pour ses tentatives d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020

 

Publié le 02/08/2023 00:22Mis à jour le 02/08/2023 00:24

 

image from www.telegraph.co.uk

 

Donald Trump a été inculpé mardi 1er août pour ses tentatives d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020. Plusieurs chefs d'inculpation, dont le "complot à l'encontre de l'Etat américain", l'entrave à une procédure officielle et l'atteinte aux droits électoraux ont été retenus après une enquête supervisée par le procureur spécial Jack Smith. C'est l'accusation la plus grave à peser contre l'ex-président, déjà doublement poursuivi au pénal.

 

"Malgré sa défaite, l'accusé était déterminé à rester au pouvoir. Par conséquent, durant plus de deux mois après le scrutin du 3 novembre 2020, l'accusé a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu'il avait en fait gagné", relève l'acte d'accusation, que l'AFP s'est procuré et que plusieurs médias américains ont publié, dont le New York Times. "Ces allégations étaient fausses et le prévenu savait qu'elles étaient fausses", peut-on y lire. "Mais le prévenu les a répétées et les a largement diffusées malgré tout".

Grand favori des primaires républicaines, Donald Trump avait annoncé le 18 juillet avoir reçu une lettre de Jack Smith l'informant qu'il était visé personnellement par l'enquête fédérale sur les tentatives d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020, et notamment l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021. Il avait déclaré le 28 juillet qu'il maintiendrait sa campagne, même s'il était condamné.

 

 

Publié le 02/08/2023 00:22Mis à jour le 02/08/2023 00:24

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/etats-unis-donald-trump-a-ete-inculpe-pour-ses-tentatives-d-inverser-le-resultat-de-l-election-presidentielle-de-2020_5985011.htm.

 

 

:)

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Rédigé le 01/08/2023 à 20:54 dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)

Entre la Tunisie et la Libye, « Matyla et Marie sont mortes pour rien »

 

La frontière tuniso-libyenne a emporté sa compagne, Matyla Dosso, et sa fille Marie, âgée de 6 ans. Aujourd’hui sain et sauf, Crépin Mbengue Nyimbilo, surnommé « Pato », raconte l’enfer vécu dans le désert, où des centaines de migrants subsahariens ont été abandonnés en juillet.

 

Nejma Brahim

1 août 2023 à 18h33

 

image from static.mediapart.fr

Matyla, Crépin et leur fille Marie, en Libye. © Crépin Mbengue Nyimbilo

À Mediapart, il raconte comment le couple a décidé de rejoindre la Tunisie le 13 juillet, pour « garantir un avenir sûr » et une éducation « adéquate » à leur fille, après cinq tentatives ratées de la Méditerranée depuis la Libye. Ils nourrissaient l’espoir de s’y installer, venant renforcer les rangs de l’immigration africaine déjà présente dans le pays (lire notre entretien avec le chercheur Camille Cassarini).

Contraints de se séparer dans le désert

Mais sans le savoir, leur projet s’inscrit dans un contexte extrêmement répressif à l’endroit des Subsahariens, notamment ceux présents à Sfax, où des tensions ont éclaté début juillet, menant au décès d’un Tunisien et à une véritable « chasse aux Noirs ». ONG et chercheurs ont documenté une série de « déportations » organisées par les autorités tunisiennes, qui auraient concerné plus d’un millier de personnes à ce jour.

Après avoir été refoulée une première fois, la famille parvient à traverser la frontière tuniso-libyenne dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juillet. « On a ensuite marché jusqu’à la ville de Ben Gardane [une ville côtière à l’est de la Tunisie – ndlr]. »

 

À leur arrivée près d’une mosquée, où ils croisent une habitante à qui ils demandent de l’aide, une patrouille de police déboule et leur ordonne de « monter » à bord du véhicule. Matyla, qui souffre de crampes menstruelles, demande à aller à l’hôpital. « Au lieu de ça, ils nous ont emmenés au poste de police près du désert. Ils ont frappé tous les hommes, pris mon téléphone et notre argent », relate Crépin.

Ils passent la nuit de samedi à dimanche dans la cour, couchés à même le sol sur le sable et entourés de chiens de garde. Dimanche matin, la famille voit un premier groupe d’exilés contraint de monter à bord d’un fourgon. « Notre tour est venu ensuite. C’est là qu’ils nous ont abandonnés dans le désert. »

La famille marche, encore et encore, submergée par la fatigue, la soif et l’excès de chaleur. Crépin s’écroule, trop affaibli pour continuer. « Matyla était si assoiffée qu’elle a demandé à la petite d’uriner dans sa bouche. Mais Marie n’a pas pu, car elle était complètement déshydratée. » Ils n’ont alors pas bu une goutte d’eau depuis 24 heures.

« Je ne pouvais plus avancer et je ne pouvais pas les forcer à rester avec moi. Je leur ai dit : “Si Dieu veut, on se retrouvera en Libye”. » Elles doivent rejoindre un groupe d’exilés, abandonnés eux aussi dans le désert et qu’elles aperçoivent au loin.

Matyla échange par téléphone, sur WhatsApp, avec un ancien voisin jusqu’à 5 h 50, lundi 17 juillet. Puis plus rien. La position dans laquelle elles ont été retrouvées laisse penser à Crépin qu’elles se sont endormies, et que Matyla s’est éteinte avant Marie.

Une image qui le « hantera » toute sa vie

« Elles devaient être épuisées et elles ont dû s’allonger sur le sable, confie-t-il. Marie a dû poser sa main sur sa mère en voyant qu’elle ne réagissait plus. » Tant de scénarios et de suppositions. Tant de questions restées en suspens. Où sont passés leurs corps ? Ont-elles été enterrées et dans quelles conditions ? Pourra-t-il un jour se recueillir sur leur tombe ?

Cette fameuse photo, d’abord publiée par une page Facebook d’actualités sur la Libye, traduit selon lui le désespoir. Elles n’ont finalement pas réussi à rattraper le groupe. Elles n’ont pas croisé la route des gardes-frontières. Elles n’ont pas trouvé d’eau.

 

image from static.mediapart.fr

Matyla, vêtue de la même robe dans laquelle elle a été retrouvée morte dans le désert. © Crépin Mbengue Nyimbilo


« Quand je pense qu’une simple bouteille d’eau aurait pu les sauver… En voyant la photo, j’ai été obligé de reconnaître leur décès. Mais je n’arrive toujours pas à l’admettre. J’attends que Matyla m’appelle au téléphone, qu’elle vienne me retrouver. » Après avoir perdu connaissance dans le désert, Crépin dit s’être réveillé une fois la nuit tombée. Il aurait rêvé – ou halluciné ? – avoir trouvé cinq litres d’eau et les avoir bus d’une traite.

« Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais ça m’a donné la force de me relever. » Le trentenaire aperçoit alors deux ombres, marchant elles aussi dans la pénombre. Deux Soudanais déportés également, qui lui offrent une bouteille d’eau. Ils finissent leur route ensemble jusqu’en Libye où ils pénètrent au petit matin, profitant de l’heure de la prière et d’un moment d’attention chez les gardes-frontières ; puis croisent un fermier qui accepte de les déposer à Zouara, où Crépin vivait avec Matyla et leur fille.

« Je suis allé chez nous, persuadé que je les trouverais là-bas. » Sans nouvelles de leur part, il pense d’abord qu’elles ont été arrêtées dans le désert et emprisonnées. Au bout de deux jours, un ami de la famille l’appelle et lui demande de venir en urgence.

« Il avait vu la photo et avait cru reconnaître Marie. Il m’a demandé de m’asseoir et d’être fort pour ce que j’allais voir. J’ai tout de suite reconnu la robe jaune de Matyla et ma petite Marie », s’effondre-t-il au téléphone. Cette image le « hantera » toute sa vie. L’homme avait des tonnes de photos d’elles, perdues lorsque son téléphone lui a été confisqué par les Tunisiens.

Mais en fouillant sur son compte Google, il retrouve une photo de sa femme vêtue de cette même robe jaune. C’est ce qui permet à l’ONG Refugees in Libya d’identifier formellement les deux victimes. Celle-ci lui a depuis trouvé un logement « plus sûr », quelque part en Libye : Crépin dit avoir été menacé par téléphone après avoir livré son récit à la presse une première fois (lire l’article d’AP News).

Des rêves brisés

Il rencontre Matyla pour la première fois à son arrivée en Libye, en 2016, alors que son parcours migratoire le mène jusque-là « un peu par hasard ». « J’ai quitté Buea au Cameroun quand la région était en proie aux sécessionnistes et qu’ils voulaient m’enrôler avec eux. Ils ont tué ma grande sœur parce que j’ai refusé. »

 

image from static.mediapart.fr

Crépin, Matyla et Marie, à Zaouïa en Libye. © Crépin Mbengue Nyimbilo


Crépin atterrit au « campo », près de Tripoli, un lieu où sont cachés les migrants dans l’attente de leur traversée de la Méditerranée. Au milieu d’une majorité d’anglophones, il repère Matyla, avec qui il noue des liens pour se serrer les coudes. Elle vient de Côte d’Ivoire, pays qu’elle a fui en même temps qu’une « vie compliquée ». « On y a passé quelques semaines et on y a conçu Marie. »

Après leur tentative ratée de traversée, ils sont tous deux emprisonnés, l’un à Beni Walid, l’autre à Sabratah. Crépin la retrouve via Facebook et découvre qu’elle est enceinte. Ils gardent le bébé, « heureux » de fonder une famille ; et Matyla accouche en mars 2017. Pour être mieux acceptée en Libye, elle emprunte un prénom à consonance arabe, « Fatima », ou « Fati ».

Au Maghreb, la vie des Noirs ne compte pas.

Crépin Mbengue Nyimbilo

Elle rêve d’ouvrir un restaurant qu’elle nommerait L’Abidjanaise, mais gagne sa vie en attendant en faisant le ménage chez des Libyens. Crépin est peintre, quand l’occasion se présente, dans le BTP. Marie grandit sans pouvoir être scolarisée. « On n’a jamais réussi à traverser. On a choisi d’aller en Tunisie en pensant que ce serait mieux qu’ici. »

Mais, au Maghreb, résume-t-il, « la vie des Noirs ne compte pas ». Si seulement leur histoire pouvait « mettre en lumière cette réalité-là ». Matyla, 30 ans, et Marie, 6 ans, sont mortes « pour rien », estime-t-il. « Gratuitement. » Lui affirme être mort de l’intérieur : « Mon corps est là mais mon esprit s’est éteint. »

Avant-hier, une femme l’a appelé pour lui annoncer que Matyla et Marie auraient été enterrées par les forces de sécurité libyennes à Aljmail, en périphérie de Zouara. « Un commandant m’a recontacté ensuite pour me demander si je voulais leur rendre visite. Il devait me proposer une date mais je n’ai plus de nouvelles. » Il n’attend plus que ça, pour être sûr qu’elles reposent en paix « quelque part ».

 

 

Nejma Brahim

1 août 2023 à 18h33

https://www.mediapart.fr/journal/international/010823/entre-la-tunisie-et-la-libye-matyla-et-marie-sont-mortes-pour-rien

 

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Rédigé le 01/08/2023 à 20:19 dans Immigration | Lien permanent | Commentaires (0)

LES TROIS FIERS : TUNISIE ALGÉRIE MAROC

 

 

 

TUNISIE : LE DICTATEUR

 

A MENACE D'UN EX-ALGÉRIEN

 

 

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Rédigé le 01/08/2023 à 14:57 dans Lejournal Depersonne | Lien permanent | Commentaires (0)

Alger s’attaque à France 24 : le cycle des tensions relancé ?

 

 

 

 

« Les relations entre Alger et Paris ont-elles atteint le niveau zéro ? » Le quotidien conservateur Echorouk interprète ainsi le tout dernier esclandre entre les deux pays provoqué par une… dépêche de l'agence d'information officielle algérienne APS. Jeudi 27 juillet, l'Algérie Presse Service publie une dépêche d'une rare viole

 

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Rédigé le 01/08/2023 à 14:46 dans Algérie, France | Lien permanent | Commentaires (0)

Affaire Gérard Depardieu : 16 témoignages, une plainte pour viols… Comment l’étau se resserre autour de l’acteur

 

Depuis le printemps dernier, l’icône du cinéma français est accusée de violences sexuelles et sexistes sur plusieurs femmes. Toutes rejoignent ainsi la parole de Charlotte Arnould, une comédienne qui a porté plainte pour viols contre Gérard Depardieu en 2018.

 

Par Manon Bernard

·Publié le 1er août 2023 à 18h40

 

image from media.gettyimages.com

 

Dans les témoignages qui s’enchaînent, l’acteur français de 74 ans a désormais tous les traits d’un prédateur sexuel. Autrefois incontournable au cinéma, Gérard Depardieu est accusé par au moins seize femmes d’agressions sexuelles ou viols. Toutes décrivent le rire graveleux, les regards insistants et les propos sexuels vulgaires de l’acteur.

 

Vendredi, une nouvelle victime présumée témoignait sur France-Inter. Il y a une dizaine d’années, la jeune femme, alors âgée de 30 ans, se fait embaucher sur un tournage comme technicienne. Elle raconte avoir été prise pour cible par Gérard Depardieu. « Il faisait rire le plateau en me prenant à partie. Il a commencé à dire : “Je vais t’emmener manger, je vais t’enivrer, on va passer une bonne soirée”, toujours avec des grognements. Il me mettait au centre de l’attention pendant que j’étais en train de travailler. J’ai compris que j’étais dans sa ligne de mire », se souvient-elle.

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Entre Vladimir Poutine et Gérard Depardieu, le pacte faustien

Une semaine plus tard, alors qu’elle règle une caméra, Gérard Depardieu profite de l’occasion. « J’ai senti sa grande main, sa grosse main dans mon entrejambe, me choper l’entrejambe avec volonté, en laissant échapper un gros rire graveleux », raconte-t-elle.

« Officiellement, je ne suis plus seule ! »

Autre décor, autre tournage : le 10 juillet dernier, une autre jeune femme accusait l’acteur, toujours sur la radio publique. « Il a baissé son pantalon et il m’a bloquée contre le mur », avait-elle raconté. En avril dernier, le site d’investigation « Médiapart » dévoilait 13 témoignages de femmes « affirmant avoir subi des gestes ou des propos sexuels inappropriés ». Comédiennes, maquilleuses ou encore techniciennes, elles décrivent toutes les propos déplacés, les « mains dans leur culotte, à leur entrejambe, à leurs fesses ou bien sur leur poitrine », écrit le site d’investigations.

« Officiellement, je ne suis plus seule ! » : ces mots sont ceux de Charlotte Arnould, comédienne, la première dénoncer les agissements de Gérard Depardieu. « C’est triste d’en arriver là, mais ça donne aussi du poids à mon histoire et à mon dossier », réagissait-elle le 26 avril dernier dans « Elle » après la publication de l’article de Mediapart. « Parmi celles qui ont parlé à Mediapart, il y en a pour qui les faits ne sont pas prescrits. J’espère que certaines seront prêtes à porter plainte », avait-elle ajouté.

Gérard Depardieu, en 1990 : « Je ne suis pas un mangeur de cinéma »

En 2018, Charlotte Arnould a 22 ans, et elle rêve de devenir comédienne. Elle demande conseil à Gérard Depardieu, un ami de ses parents, hôteliers. L’acteur l’invite chez lui à Paris, dans son hôtel particulier. La jeune femme s’y rend à deux reprises. Elle affirme y avoir été violée les deux fois. De son côté, Gérard Depardieu n’a pas nié avoir eu des relations sexuelles avec elle. Selon « le Monde », l’acteur assure que Charlotte Arnould « n’a pas opposé de résistance ». Il dit avoir vu dans son regard « un mélange d’étonnement et de complicité ». Une précision qui pourrait avoir son importance pour la justice, puisque la « surprise » fait partie des éléments constitutifs de la définition juridique du viol.

Une plainte pour viols

Pour Khadija Azougach, avocate spécialisée dans les affaires de violences sexistes et sexuelles, les mots de l’acteur révèlent qu’il a lui même estimé que Charlotte Arnould était consentante. « A aucun moment le fait qu’elle soit tétanisée et en état de choc ne l’inquiète, voire ne le questionne », s’indigne-t-elle, estimant que la notion de consentement doit être inscrite dans la loi.

A la fin de l’été 2018, Charlotte Arnould dépose plainte pour viols. Sa plainte est classée sans suite. Mais la jeune femme dépose une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui déclenche la nomination, obligatoire, d’un juge d’instruction. En décembre 2020, Gérard Depardieu est mis en examen pour viols et agressions sexuelles. « L’information judiciaire relative aux faits dénoncés par Charlotte Arnould se poursuit », confirme le parquet de Paris à « l’Obs ». Une commission rogatoire et des auditions sont en cours, précise-t-on.

Dans ces multiples témoignages, Khadija Azougach, avocate spécialiste des violences sexistes et sexuelles, voit un mécanisme bien rodé qu’elle compare aux accusations visant le journaliste Patrick Poivre d’Arvor. « Dans ces milieux, le journalisme comme le cinéma, ces hommes usent de leur pouvoir et abusent de leur position. Ils considèrent leurs victimes comme des proies. Par ailleurs, ils pensent que les victimes ont besoin d’eux pour avancer, que c’est du donnant-donnant », détaille-t-elle.

« Le procureur de la République devrait s’en emparer »

Dans un des articles du « Monde » consacrés à l’acteur, Sophie Marceau raconte le tournage du film « Police », de Maurice Pialat, dans lequel elle joue aux côtés de Gérard Depardieu. A cette époque, « le réalisateur et l’acteur principal peuvent se permettre, sans que personne ne dise rien dans ce monde ultra-hiérarchisé du cinéma, des comportements considérés ailleurs comme inadmissibles », rapporte-t-elle.

Selon le parquet de Paris, aucune autre plainte n’a été déposée et enregistrée contre Gérard Depardieu à ce jour. « Toutefois, les témoignages ont été portés à la connaissance du magistrat instructeur », ajoute-t-on.

« Le procureur de la République devrait s’en emparer et essayer d’engager des poursuites. L’article 40 du Code de procédure pénal dit qu’il peut apprécier la suite à donner à de simples dénonciations. Malheureusement, on a l’impression qu’il se réfugie derrière la plainte de Charlotte Arnould qui s’est constituée partie civile », juge Khadija Azougach.

Contactés par « l’Obs », les avocats de Gérard Depardieu n’ont pas répondu. En avril, ils avaient assuré à Mediapart que l’acteur démentait « formellement l’ensemble des accusations susceptibles de relever de la loi pénale ».

 

 

 

Par Manon Bernard

Publié le 1er août 2023 à 18h40

https://www.nouvelobs.com/justice/20230801.OBS76476/affaire-gerard-depardieu-16-temoignages-une-plainte-pour-viols-comment-l-etau-se-resserre-autour-de-l-acteur.html

 

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Rédigé le 01/08/2023 à 13:39 dans Cinéma, Divers | Lien permanent | Commentaires (0)

109 ans après la mort de Jean Jaurès la situation est grave

 

image from ekladata.com

 

Comme tous les 31 juillet, un hommage lui est rendu par la gauche au Café du Croissant, lieu de son assassinat dans le 2ème arrondissement de Paris.

Le directeur de L'Humanité et sénateur PCF, Fabien Gay, y était présent pour délivrer un discours en l'honneur de Jean Jaurès, faisant écho à la situation démocratique que connait notre société aujourd'hui. 

Mais la situation est grave c’est pourquoi j’en appelle, moi aussi, à l’union de la gauche en confirmant qu'il est indispensable de privilégier, en urgence, l'union de tous les partis de gauche : communistes, socialistes, verts, insoumis, etc... 

 

Michel Dandelot

 

 

 

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Rédigé le 01/08/2023 à 08:14 dans France, Racisme, Violences policières | Lien permanent | Commentaires (0)

Clémence Savelli - Ciao - (chanson sur les migrants)

 

 

ANNA MARIA CARULINA CELLI, POEMES ...EXTRAIT
Mieux vaut les doigts du vent
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Qui te mènent en bateau
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Par les cheveux vaguant
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Au grand large de ses chevaux
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Que les épaves de bois mort
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Comme des taches d'encre sur la page
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Où tu jettes les poèmes d'un meilleur sort
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Echoués sur les bords de la plage
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D'un lit trop grand ouvert
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Tu ne saurais en faire les fagots de chaleur
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Dont au plus fort de l'hiver
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Il te faudra nourrir ton coeur
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Mieux vaut le panache du torrent
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Qui t'attache à ses rubans blancs
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Te retient en courant
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T'arrache à la fois des frissons et des rires
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Que ces mornes visages qui ne respirent
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Que par gémissements et soupirs
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C'est par la mer qu'arrive le malheur
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Par les rivières, l'amorce de l'apesanteur
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Mes sommeils marchent sur l'eau
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Mes songes sautent sur les pierres
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Et moi, je dors la fenêtre béante
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Au creux de la main, une petite lumière
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Pour la traversée des vestibules clos
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Au bout des chemins noirs chante
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La note d'une rafale rasant une lame
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Le cri perçant du poignard couvert de sang
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Mieux vaut le tremblement de l'âme
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Que le rouge à lèvres fardant le désir absent
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Du vent ! Du vent !
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Je vis avec un oiseau en cage
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Un oiseau d'un bleu plumage
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Qui me ressemble, m'assemble
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Pour lui, chaque soir, je f.ais tomber le toit
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Jusqu'à ce que mon corps tremble
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Que le vent m'ôte d'un poids
.
Qui me mène en bateau
.
Par les cheveux vaguant
.
Au grand large de ses chevaux
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Avant de revenir à l'irréel
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De la toile d'araignée
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Des enfers artificiels

 

 

image from p5.storage.canalblog.com

 


ANNA MARIA CARULINA CELLI

 

 

 

Rédigé le 31/07/2023 à 21:17 dans Immigration | Lien permanent | Commentaires (0)

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