El Hadj M’hamed El Anka (1907-1978), surnommé le « Cardinal » du chaâbi pour en avoir été un précurseur et un de ses meilleurs représentants, interprète ce morceau pour la première fois dans la casbah d’Alger, le 3 juillet 1962. Soit le soir de la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie par le général De Gaulle. Face à une foule en liesse, il chante « Louange à Dieu, le colonialisme n’existe plus dans notre pays » et, pour un Maghreb uni, dédie son chant à l’Istiqlal — le premier parti politique marocain qui a lutté pour l’indépendance du Maroc et soutenu celle de l’Algérie.
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