Cette émission propose une analyse de la guerre d'Algérie à travers les déchirements, contradictions et cas de conscience des différents protagonistes de cet épisode de l'histoire qui a marqué violemment Français et Algériens.
4 fils de harkis vivant dans une cité pour immigrés dans le sud de la France recherchent leurs racines, leur identité. Pour cela, ils veulent comprendre le passé caché de leurs parents. Ils constituent le fil conducteur de cette émission : dans une salle de projection, ils visionnent.
5 témoins parlent : un sous-lieutenant appelé, d'origine alsacienne montre à travers un récit émouvant comment il fût pris dans le guet-apens de cette pacification ou l'on torturait.
Il fait maintenant de la politique.
Un commandant putschiste, le général SAINT MARC, officier de tradition, Saint Cyrien, résistant, déporté, légionnaire montre comment sa fidélité à l'armée l'a amené à faire partie de l’OAS et raconte sa participation au putsch, ce qui lui valût 10 ans de prison dont il effectua la moitié.
Un intellectuel parisien, passeur d'armes pour le FLN explique sa démarche : ""il n'y a pas de cause absolument juste"" et répond aux accusations de trahison portées contre lui, ""trahison positive"". Un pied noir, qui est resté en Algérie jusqu'en 1968 raconte comment il vécût la rupture et fut amené à soutenir l'OAS, tout en ayant sauvé 4 petits Arabes d'une ratonnade. Un officier SAS (section administrative spécialisée), Yvon DURAND, parle de son engagement, des harkis et des moraznis (musulmans de l'armée française) dont il s'occupa après la guerre ; il dénonce l'hypocrisie et la lâcheté des responsables civils et militaires, et dit avoir démissionné pour être libre.
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