Quelque part dans Rafah, j’ai vu une jeune femme prier sur un tas de cendres.
Elle prie sur les restes d’un pays qui est condamné à choisir entre le choléra et la peste.
Elle prie sur le corps de son enfant qu’elle va ensevelir dans le décor.
Elle prie sous la pluie, la pluie des bombes de l’infamie qui tombent sans faire le tri entre les dommages et les avantages.
A travers sa prière, je ne vois pas l’ombre de l’ombre d’une quelconque rage.
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