ALGÉRIE PAYS DU SOLEIL (Hommage à tous les combattants de la guerre d'Algérie)
“Criquets, vous avez abusé du pays, je me demande pourquoi Vous en avez rongé le coeur et dilapidé l’héritage de nos pères Même si vous devenez perdrix, il n’y aura plus de concorde entre nous (…) Criquets, retournez d’où vous venez.”
دقيقتان من الأبدية ______________ يحتاج الشاعر إلى ظل أنيس، إلى ملاك حميم، يحتاج إلى صوته الخالص ليتقبل المأزق، ويداعبَ الألم الرابض عند قدميه بالقرب من الكلب الذي يحلم. يحتاج أيضا إلى عزلات رحيبة مثل سيبيريات*. يحتاج الشاعر إلى عصفور يومي، إلى حنو الأشجار. يحتاج إلى ملاك حقيقي يحفظ عن ظهر قلب مرثياته، قصائدَه التي استحوذ عليها الصمت -وتلك التي أسر بها للريح-، يوقن بأنه بكلمة، بحركة يمكن أن يغير مدار نجم أو قدَر شخصية رُئِيتْ تموت منذ قرون في نهاية مسرحية تراجيدية. يحتاج إلى ملاك حقيقي يشهد له باعتزاز أنه خبر الكتابة بالسومرية، أنه أنشد ببراعة صدى حلم ڤيرجيلي و حَوَّلَ إلى ألفية هنينةً بارقة من أبريل. يحتاج إلى ملاك حقيقي يؤمن به ويعده بدقيقتين من الأبدية، ما يكفي من وقت ليتثبت ما إن وجدتْ رسومُه الجدارية اليتيمة التي كان يلقيها أحيانا على مسمع ظله نظرةً إنسانية حيث سيكتمل أخيرا حنينها إلى التلاشي ورغبتها القديمة في الإنمحاء حتى آخر قافية.
. *جمع سيبيريا نص للشاعر الفرنسي ريموند فارينا Poème de Raymond Farina, traduit en arabe par Atlas Hader
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Texte original:
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Le poète a besoin d’une ombre à ses côtés, d’un ange familier, besoin de sa voix pure pour accepter l’impasse, caresser la douleur endormie à ses pieds tout près du chien qui rêve. Il a besoin aussi de solitudes vastes comme des Sibérie. Le poète a besoin de l’oiseau quotidien, de l’affection des arbres. Il a besoin d’un ange vrai sachant par cœur ses élégies, ses vers que le silence a pris -& ceux qu’il a confiés au vent-, certain qu’il peut d’un mot, d’un geste, changer l’orbite d’une étoile ou le destin d’un personnage qu’on voit mourir depuis des siècles à la fin d’une tragédie. Il a besoin d’un ange vrai qui fièrement attestera qu’il sut écrire en sumérien, scander avec exactitude l’écho d’un rêve virgilien & convertir en millénaire un lumineux instant d’avril. Il a besoin d’un ange vrai qui croit en lui, qui lui promet deux minutes d’éternité, juste le temps de vérifier si ses graffiti orphelins, qu’il lisait parfois à son ombre, ont trouvé un regard humain où pourra s’accomplir enfin leur nostalgie des poussières, leur vieux désir de s’effacer jusqu’à la dernière syllabe.
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RAYMOND FARINA
poète français (Extrait de La gloire des poussières, Editions Alcyone)
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et son fils Walid, deux ans et demi. Il partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. Il raconte son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Cet espace lui est dédié.
Gaza ville, 17 mars 2024. Un travailleur trie les sacs de farine lors de la distribution d’aide humanitaire.
AFP
Trois dirigeants du Hamas ont été tués par l’armée israélienne ces derniers jours. Un à Gaza-ville, un à Nusseirat et le troisième au nord de la bande de Gaza. Tous trois étaient responsables de la coordination pour sécuriser l’aide humanitaire qui passe via les camions, depuis la frontière égyptienne à Rafah, jusqu’au nord de la bande de Gaza en passant par Gaza ville.
La date de leur assassinat ne doit rien au hasard. Il y a environ cinq jours, deux convois ont effectivement réussi à atteindre la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza. Ils ont livré leur cargaison de farine aux entrepôts de l’UNRWA à Jabaliya. Ces convois humanitaires venus d’Égypte n’ont pas été attaqués.
Pourquoi cela s’est bien passé ? Parce que le Hamas avait déployé ses hommes tout au long du parcours, sur la rue Salaheddine, la plupart armés de bâtons. Auparavant, l’organisation avait publié un communiqué disant qu’il ne fallait pas se trouver dans ces endroits-là, et ne pas tenter d’arrêter les camions, surtout sur ce qu’on appelle le rond-point du Koweït, là où des camions d’aide humanitaire ont été attaqués et où l’armée israélienne a tiré sur les gens. Ces gardes – pour la plupart des jeunes - déployés n’étaient pas des policiers, mais des militants du Hamas. Deux convois se sont donc succédé sans encombre pendant deux jours. Le troisième jour, les Israéliens les ont bombardés.
Il y aurait eu plus de vingt morts ce jour-là. Après quoi, l’armée israélienne a assassiné ces trois hommes. Le premier à l’hôpital Al-Chifa, le deuxième dans une voiture à Nusseirat et le troisième à côté d’un entrepôt de l’UNRWA je crois. Pourquoi ? Parce que ces hommes du Hamas organisaient la protection des convois terrestres. Leur efficacité n’a pas plu aux Israéliens. Le passage des camions sans difficulté menaçait de faire capoter leur projet de faire arriver l’aide humanitaire par la mer, et ça contredisait leur propagande comme quoi « le Hamas détourne l’aide ».
Pour comprendre leurs motivations, il faut savoir que dans le nord de la bande, la situation est encore pire qu’au sud. La famine s’est installée parmi les quelque 400 000 personnes qui n’ont pas fui vers le sud comme voulait les y pousser l’armée israélienne. Si les Israéliens veulent empêcher toute aide humanitaire de parvenir depuis le sud, c’est probablement parce qu’ils veulent séparer définitivement les deux parties de la bande, laissant le sud à l’Égypte, et faire du nord une zone tampon administrée par eux. Voilà pourquoi Israël cherche toujours à organiser le désordre pour pouvoir prétendre qu’il est impossible de faire passer l’aide par voie terrestre du sud vers le nord, qu’il y a des détournements, des attaques.
Ce qui rend les Israéliens furieux, c’est que le Hamas est toujours là, qu’il est encore puissant, et qu’il a résolu la question des pillages.
Les Israéliens veulent s’appuyer sur les « grandes familles » de Gaza, qui sont devenues en quelque sorte des clans mafieux et qui avaient pu, au début, attaquer les convois d’aide humanitaire. Le Hamas a réagi par la manière forte. On parle de l’exécution de treize membres de l’un de ces clans, je reviendrai dessus dans une prochaine page de mon journal pour Orient XXI.
Après l’assassinat des trois responsables de la protection des convois humanitaires, que peut-il se passer ? Le Hamas trouvera sans doute une solution. C’est un mouvement très bien organisé, de la base vers le sommet, qui a une hiérarchie très développée. Et sa dimension religieuse fait qu’il y a une grande loyauté envers les chefs et envers le mouvement en général.
D’ailleurs, les Israéliens croient-ils à leur propre propagande, quand ils disent que c’en est bientôt fini du Hamas ? Si c’est le cas, pourquoi sont-ils en train de négocier avec eux au Caire ? Éradiquer le Hamas ne se fera pas du jour au lendemain. Il faudrait au moins que l’armée israélienne occupe la bande de Gaza pendant au minimum deux ou trois ans pour y arriver.
Oh! Quel beau roman que cette "Nuit de Zelemta " que vient de publier René - Victor Pilhes aux éditions s Alain Michel. J avais lu et aimé, il y a près de trente ans l Imprécateur sur le monde de de l entreprise,mais la Nuit de Zelemta me touche au coeur car ce roman concerne la période de la guerre d Algérie vue d une manière absolument originale et jetant sur l ensemble des protagonistes, algériens et français d Algérie, un regard à la fois très juste mais également bienveillant. Je n ai jamais lu sur cette question quelque chose d aussi équilibré sur les intérêts si passionnément divergents de l époque. Le roman met en scène un jeune aumônier militaire,le "petit curé " qui reçoit une sorte de confession d un jeune lieutenant, né en Algérie et qui, au moment de ses études à Toulouse fait, par hasard la connaissance d un prisonnier qui deviendra l initiateur et l organisateur de la révolution algerienne : Abane Ramdane. Il s agit d un personnage historique d une grande qualité et qui va impressionner le jeune pied noir au point de bouleverser sa vie. Abane Ramdane ne pourra pas donner toute sa mesure puisque il sera assassiné par d autres membres du FIN. Cette impression que fit Abane Ramdane conduisit le jeune pied noir, Jean Michel Leutier, à la nuit de Zèlemta et lorsqu'il fait sa confession il est sur le point de mourir de ses blessures physiques mais aussi morales. Je ne donne pas d autres informations. Il faut lire ce beau roman qui conduit à se demander une nouvelle fois - même si cela est totalement inutile -si avec un homme comme Ramdane une autre Algérie, plus ouverte, aurait pu exister et faire cohabiter algériens et pied noir. Rêve! Utopie! Probablement. En tous cas histoire est passée. Puis je dire que l on pleure à la lecture de ce livre où l émotion court dans chaque phrase tout au long. Lien : http://jpryf-actualitsvoyage..
L’État islamique a revendiqué la fusillade perpétrée vendredi par plusieurs hommes armés. Une bombe ou un engin incendiaire aurait également été jeté. Un premier bilan fait état de 40 morts et une centaine de blessés.
PlusieursPlusieurs personnes sont mortes dans une fusillade suivie d’un énorme incendie au soir du vendredi 22 mars dans une salle de concert en banlieue de Moscou où ont pénétré plusieurs hommes armés, selon les autorités qui dénoncent « un attentat terroriste sanglant ». Selon un premier bilan fourni par le FSB (le service de sécurité), l’attaque a fait au moins 40 morts et plus de 100 blessés.
Le groupe État islamique a revendiqué la fusillade dans un message publié sur la plateforme Telegram. « Les combattants de l’État islamique ont attaqué un grand rassemblement de chrétiens dans la ville de Krasnogorsk, à la périphérie de Moscou, tuant et blessant des centaines de personnes et causant de grandes destructions avant de se retirer en toute sécurité », est-il indiqué.
Plus tôt dans la soirée, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé un « attentat terroriste sanglant » et un « crime monstrueux ». Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé l’annulation de tous les événements publics.
L’attaque par plusieurs individus armés a eu lieu dans la soirée au Crocus City Hall, une salle de concert située à Krasnogorsk, une banlieue située juste à la sortie nord-ouest de la capitale russe.
Selon un journaliste de l’agence de presse publique Ria Novosti, des individus en tenue de camouflage ont fait irruption sur le parterre de la salle de concert avant d’ouvrir le feu et de lancer « une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie ».
« Les personnes qui se trouvaient dans la salle se sont allongées sur le sol pour se protéger des tirs, pendant 15 à 20 minutes, après quoi elles ont commencé à sortir en rampant. Beaucoup ont réussi à sortir », a indiqué ce journaliste de Ria Novosti.
Les services de secours, cités par l’agence Interfax, ont fait état d’un « groupe de deux à cinq personnes non identifiées portant des uniformes tactiques et armées d’armes automatiques » qui ont « ouvert le feu sur les agents de sécurité à l’entrée de la salle de concert » puis « commencé à tirer sur le public ».
Selon le ministère russe des situations d’urgence, les pompiers sont parvenus à évacuer une centaine de personnes qui se trouvaient dans le sous-sol de la salle de concert. Des opérations sont en cours pour « sauver des personnes se trouvant sur le toit du bâtiment à l’aide d’équipements de levage ».
Hommes armés
Selon l’agence de presse Tass, environ un tiers du bâtiment est en feu. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent le toit du bâtiment en feu, de larges volutes de fumée noire s’échappant vers le ciel.
Les forces de l’ordre se trouvent également sur place, selon les agences russes. Cette attaque s’est produite lors d’un concert du groupe de rock russe Piknik, dont les membres ont été évacués, a encore rapporté Tass.
Les chaînes Telegram d’actualités Baza et Mash, réputées proches des forces de l’ordre, ont publié des vidéos montrant au moins deux hommes armés avançant dans le hall et d’autres dans lesquelles on voit des cadavres et des groupes de personnes se précipitant vers la sortie.
D’autres images montrent des spectateurs se cachant derrière des sièges ou en train d’évacuer la salle de concert.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé sur Telegram un « attentat terroriste sanglant », appelant la communauté internationale à « condamner ce crime odieux ». La Maison-Blanche est « en pensées aux côtés des victimes de la terrible attaque », a dit un porte-parole de la présidence américaine, évoquant des « images horribles et difficiles à regarder ».
La Russie a été la cible de nombreuses attaques par le passé commises par des groupes islamistes mais aussi de fusillades sans motif politique ou attribuées à des déséquilibrés. En 2002, des combattants tchétchènes avaient pris en otage 912 personnes dans le théâtre moscovite de la Doubrovka pour réclamer le retrait des troupes russes de Tchétchénie.
La prise d’otages s’était achevée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes, la quasi-totalité asphyxiées par le gaz utilisé par les forces de l’ordre.
Cette attaque intervient en outre alors que la Russie mène depuis deux ans un assaut sur son voisin ukrainien et qu’elle est la cible d’attaques de combattants russes anti-Kremlin depuis plusieurs jours dans les régions frontalières de l’Ukraine.
Et plutôt mal depuis qu’on m’a appris qu’il va falloir que je donne une contrepartie à l’état pour continuer à percevoir mon RSA.
Sous prétexte qu’il n’y a pas de droit sans devoir, j’ai été chargée d’apprendre la philosophie à un âne …
On l’a viré de son pays parce que sa prise de position était insoutenable entre Poutine d’un côté et la vermine de l’autre.Autrement dit, il préférait l’ennemi à ses amis.
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