Humains, mes cousins; après vous avoir côtoyés quelques temps je retourne où me mènera le vent;
Je n'ai pas compris vos paroles de paix vous qui, indéfiniment, réinventez la guerre je n'ai pas compris vos blasphèmes alors que vous discourrez de poèmes; pourquoi fuyez-vous la lumière et préférez-vous, à la vérité, les secrets ?
Humains, mes cousins; je vous laisse à votre destin et je reprends mon chemin
Que votre Dieu vous protège de vos sacrilèges.
Il n'y a plus de moineaux dans le ciel de Ghaza
«Il n'y a plus de moineaux qui piaillent dans le ciel de Ghaza, plus de mouettes dans son rivage, plus d'oliviers dans ses monts, plus de moutons qui bêlent dans ses prés, plus d'enfants qui gambadent dans ses ruelles ou se rient de la misère des camps d'exclusion, plus d'horizon bienheureux ni d'avenir radieux. Il n'y a que la sauvagerie, l'horreur, l'épouvante et l'inhumanité de ce Bibi, sanguinaire. Touché par l'humiliation infligée par des pieds nus, ces vaillants combattants, il veut coûte que coûte rattraper le guerre qu'il a déjà perdue depuis 75 jours. Le gars n'écoute personne. Il ne fait qu'à sa tête de truand, tueur de nourrissons. Drôle est ce monde où seuls les USA et son pitbull gardent le droit d'agir partout et nulle part. Il n'y a aucun autre pays qui puisse leur dire basta ou arrêter leur folie criminelle. Ni la Russie, ni la Chine, ni l'Iran, cotés comme puissances d'équilibre régional. Ils font le maquereau sur toute la planète. Des bases partout, des régimes asservis, des royaumes domptés, rien ne leur résiste. Aucune guerre n'est égale ou symétrique. Il y a toujours entre l'un et l'autre des belligérants, un écart en termes de moyens et de conviction. Si le moyen l'emporte dans l'immédiat, la conviction de gagner est pérenne, renouvelable, inextinguible. Ne se contentant pas de l'usage d'une force excessive pour raser toute vie, ils frôlent le ridicule quand ils prétendent afficher de l'humanisme. Piétiner un cimetière, profaner une mosquée, affamer des nourrissons, assassiner des fidèles, est-ce là le sens «humanitaire» d'une guerre conventionnelle ? Plus que vaincue, battue, malmenée, Tsahal est honteusement déshonorée. L'honneur ne se confine pas dans la puissance du feu, c'est une affaire d'hommes de liberté et il n'est pas donné à des mercenaires sans nulle substance de son vrai sens. Ils ne gagneront jamais cette guerre. Ils tuent «par erreur» leurs concitoyens-prisonniers et par des «tirs amis» leurs collègues. La panique, la trouille, l'absence de volonté, le doute, l'incertitude, la non-conviction font que c'est une armée qui s'écroule.
Ça ne sert à rien si l'on est super équipé de drones, d'armes sophistiquées, de jumelles à HP, d'oreillettes sensibles, d'uniformes anti-balles, de gadgets géolocalisateurs, en plus être protégés sous un blindage de véhicule tout-terrain militaire Humvee, si l'on a des crottes dans son froc. Faire fuir de leur matrice non seulement des êtres humains, mais chasser aussi des oiseaux de leurs nids, les priver de gazouiller (gaza), c'est un crime contre l'humanité et contre la faune et la flore. Les moineaux reviendront un jour sous leur plus beau plumage pour piailler amour, paix et liberté.
par El Yazid Dib
Jeudi 21 decembre 2023
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5326101
.
.
Commentaires
Humains mes cousins
Humains, mes cousins; après vous avoir côtoyés quelques temps je retourne où me mènera le vent;
Je n'ai pas compris vos paroles de paix vous qui, indéfiniment, réinventez la guerre je n'ai pas compris vos blasphèmes alors que vous discourrez de poèmes; pourquoi fuyez-vous la lumière et préférez-vous, à la vérité, les secrets ?
Humains, mes cousins; je vous laisse à votre destin et je reprends mon chemin
Que votre Dieu vous protège de vos sacrilèges.
Il n'y a plus de moineaux dans le ciel de Ghaza
«Il n'y a plus de moineaux qui piaillent dans le ciel de Ghaza, plus de mouettes dans son rivage, plus d'oliviers dans ses monts, plus de moutons qui bêlent dans ses prés, plus d'enfants qui gambadent dans ses ruelles ou se rient de la misère des camps d'exclusion, plus d'horizon bienheureux ni d'avenir radieux. Il n'y a que la sauvagerie, l'horreur, l'épouvante et l'inhumanité de ce Bibi, sanguinaire. Touché par l'humiliation infligée par des pieds nus, ces vaillants combattants, il veut coûte que coûte rattraper le guerre qu'il a déjà perdue depuis 75 jours. Le gars n'écoute personne. Il ne fait qu'à sa tête de truand, tueur de nourrissons. Drôle est ce monde où seuls les USA et son pitbull gardent le droit d'agir partout et nulle part. Il n'y a aucun autre pays qui puisse leur dire basta ou arrêter leur folie criminelle. Ni la Russie, ni la Chine, ni l'Iran, cotés comme puissances d'équilibre régional. Ils font le maquereau sur toute la planète. Des bases partout, des régimes asservis, des royaumes domptés, rien ne leur résiste. Aucune guerre n'est égale ou symétrique. Il y a toujours entre l'un et l'autre des belligérants, un écart en termes de moyens et de conviction. Si le moyen l'emporte dans l'immédiat, la conviction de gagner est pérenne, renouvelable, inextinguible. Ne se contentant pas de l'usage d'une force excessive pour raser toute vie, ils frôlent le ridicule quand ils prétendent afficher de l'humanisme. Piétiner un cimetière, profaner une mosquée, affamer des nourrissons, assassiner des fidèles, est-ce là le sens «humanitaire» d'une guerre conventionnelle ? Plus que vaincue, battue, malmenée, Tsahal est honteusement déshonorée. L'honneur ne se confine pas dans la puissance du feu, c'est une affaire d'hommes de liberté et il n'est pas donné à des mercenaires sans nulle substance de son vrai sens. Ils ne gagneront jamais cette guerre. Ils tuent «par erreur» leurs concitoyens-prisonniers et par des «tirs amis» leurs collègues. La panique, la trouille, l'absence de volonté, le doute, l'incertitude, la non-conviction font que c'est une armée qui s'écroule.
Ça ne sert à rien si l'on est super équipé de drones, d'armes sophistiquées, de jumelles à HP, d'oreillettes sensibles, d'uniformes anti-balles, de gadgets géolocalisateurs, en plus être protégés sous un blindage de véhicule tout-terrain militaire Humvee, si l'on a des crottes dans son froc. Faire fuir de leur matrice non seulement des êtres humains, mais chasser aussi des oiseaux de leurs nids, les priver de gazouiller (gaza), c'est un crime contre l'humanité et contre la faune et la flore. Les moineaux reviendront un jour sous leur plus beau plumage pour piailler amour, paix et liberté.
Les commentaires récents