Je vous présente cet article
pour deux raisons :
D'abord ça me fait un énorme plaisir lorsque la droite et l'extrême droite hurle de rage et de colère !!!
Et puis cela a un rapport à un autre article que j'avais diffusé en 2019 comme vous verrez à la fin.
Michel Dandelot .
ERIC FEFERBERG / AFP Yassine Belattar et Emmanuel Macron photographiés aux Mureaux en mars 2017 (Photo d’illustration).
Auprès du « HuffPost », l’humoriste affirme avoir reçu des menaces de mort depuis la révélation de cet entretien informel.
Prenez une marche contre l’antisémitisme qui a semé la discorde politique, ajoutez le rôle attribué à un humoriste controversé, versez le contexte inflammable de l’importation du conflit israélo-palestinien et obtenez la recette de la polémique éruptive comme en raffole la fachosphère.
Ce mercredi 15 novembre 2023, L’Express révèle que le comédien Yassine Belattar a été reçu à l’Élysée, en amont du refus exprimé par Emmanuel Macron de se rendre à la marche contre l’antisémitisme. Une « troublante visite », titre l’hebdomadaire, qui affirme que l’intéressé a eu un rendez-vous avec deux conseillers élyséens, Bruno Roger-Petit et Frédéric Rose. Une information dont Le HuffPost a eu confirmation.
Toujours selon L’Express, Yassine Belattar aurait alerté sur l’effet que provoquerait la participation du chef de l’État à cette marche. « Attention, leur a-t-il dit en substance, à ne pas commettre l’erreur irréparable qui donnera aux quartiers des raisons de s’enflammer », écrit le magazine. Sitôt l’information dévoilée, la droite et l’extrême droite, qui abhorrent cet artiste condamné à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort courant septembre, ont saisi la balle au bond. Pour s’en prendre à la fois à l’humoriste et à Emmanuel Macron.
Réactions en cascade
Premier à réagir, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy. « C’est donc à Yassine Belattar, “ni Charlie ni Nice" , égérie du CCIF, condamné pour menaces de mort, que l’Élysée a demandé si le président devait marcher contre l’antisémitisme. Pour être avertis que ce serait une ”erreur irréparable”. La honte absolue… », a-t-il réagi sur le réseau social X (ex-Twitter). Puis c’est le fondateur de Reconquête !, Éric Zemmour, qui a remis une pièce dans la machine sur le même réseau social, en partageant un extrait de leur débat sur CNews.
Sénatrice LR, Valérie Boyer a quant à elle demandé un « démenti » à l’Élysée, jugeant ce rendez-vous « lamentable ». En fin d’après-midi, c’est la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale qui a apporté sa pierre à l’édifice. « C’est donc auprès de Yassine Belattar, récemment condamné pour menaces de mort et connu pour ses accointances avec les islamistes, que le chef de l’État prend conseil sur sa participation à la marche contre l’antisémitisme », s’est emportée Marine Le Pen, avant d’interroger : « La République est-elle à ce point fracturée pour que son Président en soit réduit à prendre conseil auprès d’individus aussi dangereux pour la concorde nationale ? »
Entre-temps, des élus Renaissance étaient montés au créneau pour relativiser la portée de l’information de L’Express. « Si vous envisagez, ne serait-ce qu’une seule seconde qu’il en faut si peu pour guider le Président de la République dans ses choix, alors il est à espérer que vous n’accédiez jamais aux pouvoirs », avait répliqué la députée Nadia Hai, en répondant directement à François-Xavier Bellamy.
En outre, il paraît effectivement peu probable que le chef de l’État fonde ses décisions sur la foi d’un seul rendez-vous de ses conseillers. Lors du conseil des ministres ce mercredi 15 novembre, Emmanuel Macron est lui-même revenu sur son absence à la marche contre l’antisémitisme, selon le récit fait au HuffPost par un ministre. « Pendant la marche, je travaillais à la gestion du conflit », a-t-il expliqué devant le gouvernement.
« Je suis là pour servir mon pays »
Contacté par Le HuffPost, le principal concerné, Yassine Belattar, ne cache pas son amertume. « Je ne savais pas que c’était grave, un rebeu qui passe les grilles de l’Élysée », grince-t-il, en s’interrogeant sur le titre choisi par L’Express : « je ne vois pas vraiment en quoi je suis trouble ». L’humoriste confirme avoir été reçu, et avoir livré son appréciation de l’actualité. « Je suis Français, je suis là pour servir mon pays. Quand il va mal, je vais mal », poursuit Yassine Belattar, qui précise avoir tenu un discours « plutôt banal » devant ses interlocuteurs.
« J’ai dit qu’on avait besoin d’idées communes pour apaiser le pays, que la société était en train de s’affaisser. Dit comme ça, c’est un peu enfoncer des portes ouvertes, mais c’est tout ce que j’ai dit », assure le comédien, soucieux des discours « racistes et anti-musulmans » qui peuvent fleurir à l’aune de l’actualité au Proche-Orient.
Abasourdi par les réactions provoquées par ce rendez-vous, Yassine Belattar (qui a déjà travaillé avec Emmanuel Macron) affirme avoir reçu des menaces de mort depuis la révélation de cette rencontre. Raison pour laquelle il ne veut pas trop s’étaler, « pour ne pas nourrir la bête immonde de l’extrême droite ». Avant de constater avec aigreur : « tiens, on me dit que je suis en bandeau sur CNews. Ils me présentent comme le conseiller de Macron ».
Oui Yassine Belattar a déjà travaillé avec Emmanuel Macron
En 2019 Yassine Belattar claque la porte du Conseil présidentiel des villes en pleine polémique sur le voile
L'humoriste avait été nommé dans cette instance qui travaille sur les Banlieues par Emmanuel Macron.
LUDOVIC MARIN VIA GETTY IMAGES
Yassine Belattar et le Conseil présidentiel des villes, c’est terminé. L’humoriste en a fait l’annonce ce jeudi 17 octobre 2019 dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée par Libération. Celui qui avait lancé un “rassemblement pour la dignité” au mois de mars ne s’en cache pas: c’est la gestion par le gouvernement de la polémique lancée par Julien Odoul qui le conduit à claquer la porte.
“Je suis conscient que l’ambiance actuelle dans notre pays n’est pas liée à votre élection mais je suis déçu que certains ministres que vous avez choisis ne supportent même pas l’idée de voir une femme voilée sur le territoire”, écrit le comédien, en référence aux propos de Jean-Michel Blanquer qui avait expliqué que le voile n’était “pas souhaitable” dans le pays.
“Légaliser les musulmans avant la marijuana”
“Cette femme était du bon côté de la loi, elle est mère, elle est libre, le reste n’est qu’agression et jugement moral dont on se passerait bien”, poursuit l’humoriste, qui ajoute: “la France va connaître une mue communautaire et je ne puis me dire que je n’ai pas pu agir pour éviter cela”.
“Douter de notre capacité, en tant que musulmans, à faire la différence entre le bien ou le mal est une blessure qui mettra du temps à cicatriser”, écrit encore Yassine Belattar, précisant plus loin qu’il est “difficile d’accepter pourquoi nous sommes tant haïs”.
Et l’humoriste de donner un conseil au chef de l’État: “Je connais votre talent et votre envie de changement liée à notre génération mais sachez, M. le Président, qu’il faudra légaliser les musulmans dans ce pays avant de légaliser la marijuana”.
Créé par Emmanuel Macron pour alimenter sa réflexion sur les banlieues, le Conseil présidentiel des villes compte “des acteurs économiques, sociaux, culturels et sportifs d’envergure nationale engagés pour les quartiers”, indiquait l’Elysée le jour de son lancement. Parmi ces intervenants, le fondateur du cabinet de recrutement Mozaïk RH, Saïd Hammouche, la cheffe d’orchestre qui promeut la musique classique en banlieue Zahia Ziouani ou le président de l’association “Sport dans la ville” Nicolas Eschermann.
SOURCE : Yassine Belattar à l’Élysée, un rendez-vous qui fait hurler la droite et l’extrême droite (msn.com)
Ami entends-tu le vol noir des corbeaux
en Bourgogne…
Sachez amis musulmans que vous êtes aussi
Français que toutes ces vermines qui souhaiteraient
vous déclarer une guerre civile...
Sachez qu'il y a encore des Français
dont je fais partie
qui n'ont pas oublié que vos ancêtres
ont été incorporés de gré ou de force
dans l'armée française
pendant les première et seconde guerres mondiales
et que beaucoup d'entre eux sont
"Morts pour la France"
Sachez que nous n'avons pas oublié que la France
vous a colonisé pendant 132 ans
et que pendant cette triste période
6 millions de musulmans ont été victimes
Sans oublier votre juste guerre d'indépendance
où 300000 à 1 million 500000 musulmans
selon les sources sont morts.
Amis musulmans la République
doit vous protéger contre toutes ces vermines
d'extrême droite et d'ultra droite
Dijon : un élu RN s'en prend
à une femme voilée
lors du conseil régional
Dijon : un élu RN s'en prend à une femme voilée lors du conseil régional
Julien Odoul, élu RN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, et membre du bureau national du Rassemblement national a demandé à une mère accompagnatrice de retirer son voile. Une vidéo a été publiée sur Twitter et est devenue virale.
La scène se passe au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, lors de l'assemblée plénière vendredi 11 octobre à Dijon. L'élu Rassemblement national (RN) Julien Odoul, alors que la séance reprend, interpelle vivement une femme voilée présente dans l'enceinte du conseil régional en tant que mère accompagnatrice, lui demandant de retirer son voile.
La vidéo de cette séquence a été publiée par l'élu sur Twitter et est devenue très rapidement virale. Elle a été vue plus de 800.000 fois. Julien Odoul, par ailleurs membre du bureau national du RN, a justifié sont l'interpellation par respect des "principes laïcs", et a appelé à "la loi de la République" ou encore au règlement du Conseil régional. Les élus du RN ont ensuite quitté la salle, avant de dénoncer dans un communiqué une "provocation islamiste".
Peu après, la présidente PS du conseil régional, Marie-Guite Dufay a répondu que le règlement du conseil régional n'interdisait pas le port du voile au sein de l'hémicycle. Elle a dénoncé dans la soirée un "déferlement de la haine" et condamné des comportements "indignes d'élus de la République", n'excluant pas de "signaler ces faits au Procureur de la République et de porter plainte".
"Je me rends mardi à Belfort pour rencontrer les enfants, leurs enseignantes et accompagnatrices", a-elle ajouté samedi dans un Tweet, dans lequel elle dit s'être entretenue "longuement avec cette maman afin de lui apporter tout (son) soutien".
La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, est également montée au créneau samedi sur Twitter pour défendre la femme voilée. Elle a notamment affirmé que "c'est en humiliant les mères publiquement devant leurs enfants qu'on crée du communautarisme".
CLIQUEZ AUSSI POUR VOIR CETTE VIDEO : https://twitter.com/i/status/1182654779316678657
Merci d'arrêter cette deuxième vidéo à la fin du sujet concerné
Oyez comment le petit fasciste dijonnais Julien Odoul se fait allumer en beauté par un élu “Gauche Unie” !
Merci Jérôme DURAIN
L'élu RN/FN (Rassemblement National/Front National) Julien Odoul, qui s'est fait remarqué en humiliant une femme voilée devant son enfant au Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, se fait démonter par le jeune élu "Gauche Unie" Jérôme Durain (également sénateur). Julien Odoul se voit notamment reprocher son racisme anti-musulmans et sa conception de la laïcité à géométrie très variable.
Merci Jérôme DURAIN
L'élu RN/FN (Rassemblement National/Front National) Julien Odoul, qui s'est fait remarqué en humiliant une femme voilée devant son enfant au Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, se fait démonter par le jeune élu "Gauche Unie" Jérôme Durain (également sénateur). Julien Odoul se voit notamment reprocher son racisme anti-musulmans et sa conception de la laïcité à géométrie très variable.
Par micheldandelot1 dans Accueil le 16 Novembre 2023 à 07:07
http://www.micheldandelot1.com/yassine-belattar-a-l-elysee-un-rendez-vous-qui-fait-hurler-la-droite-e-a174392976
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