Aimé Césaire, « la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur,
à l’abrutir au sens propre du mot ».
Evènements douloureux
Crimes répétés
Malheurs prolongés
Qui émaillent la vie
Dans cette prison à ciel ouvert
Dans cette enclave oubliée
Dans cette cage laissée à son sort.
Gaza aux bras chaleureux
Aux doigts généreux
Gaza la ville millénaire
Oublie les ultimes larmes de son cœur
Les tréfonds de sa douleur
Pense à la vie pas à la mort.
Gaza la vie résiste toujours
Elle oublie la peur
La violence, les années noires et la guerre
Dépasse ses blessures,
L’injustice poursuivie, les massacres perpétrés ,
Le silence complice, et juste le regard
Devant l’impunité de l’agresseur,
Gaza, la fierté des solidaires
Qui portent avec elle le fardeau de l’espoir
Elle existe par la flamme de l’espoir,
Sa patience extraordinaire,
Et son courage exemplaire
Sa résistance abat tous les murs
Attend des jours meilleurs
Sans cesse elle espère
Avec ses oliviers qui poussent encore.
Ces oliviers à l’odeur de soleil et de lune
Pointent à l’horizon parfumé
Croissent partout à Gaza,
Près des rivières
Près de la mer
Sous les plaines
Au sommet de la colline
Dans les profondeurs mêlées de son âge
Aux reflets d’or et d’ombre.
Nos oliviers caressent sables et pierres
Ils touchent âmes et cœurs
Sont une mélodie pour le chant légendaire
D’un oiseau migrateur
Ils donnent toujours fruits, huile et victoire
Malgré l’atrocité d’un occupant agresseur
Vivant dans les ténèbres
Qui arrache ces oliviers tous les jours,
Même en pleine nuit sombre.
Oui, nos oliviers sont nos espérances,
Notre amour irréductible
Ils symbolisent paix, justice, et avenir
Sont plantés avec la sueur
De nos longues années de combat
Soignés par notre histoire glorieuse,
Arrosés avec nos sangs,
Et récoltés en nos âmes.
Nos oliviers passionnés de justice
Sont nos jours heureux
Où se dessinent tous les rêves
Ou se réalisent toutes les espérances,
Où s’écrivent toutes les promesses.
Nos racines sont aussi profondes que nos oliviers.
Entre l’humanisme de l’opprimé,
Et la brutalité de l’oppresseur
Les oliviers de la terre fertile de Palestine
Résistent dignement
Ils nous aident à dépasser désespoir
Dans cette ville abandonnée
Chargée d’histoire.,
De vie, et de beaux souvenirs.
Avec nos oliviers qui poussent toujours à Gaza
Plantés et récoltés
Génération après génération
Nous attendons quelque chose de vrai
D’authentiques jours meilleurs
Pour notre avenir,
Quelque chose de plus beau !
Gaza ouvre son cœur
Avec une lutte, par un sourire
Une dignité , un grand amour,
Beaucoup d’espoir
Elle persévère en des paroles pures
Gaza tu poursuivras ton bonheur
Avec tes oliviers qui poussent encore !
ZIAD MEDOUKH
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