Tous ceux qui aiment le chocolat noir, le pur cacao savent ce que c’est qu’une saveur, une vraie saveur : « une amertume » avec un avant-goût de douceur.
Plus c’est fort et plus ça nous rapproche de la mort.
C’est la drogue qui nous rend insensibles au sensible. Je mets de côté l’herbe folle, la fumée qui rend mou et molle ! Parce que ce sont les vrais stupéfiants que je remets en question.
La morphine qui fait disparaître la douleur. C’est stupéfiant.
La cocaïne qui force la porte du bonheur. C’est aussi stupéfiant.
L’héroïne qui voit l’univers t’ouvrir son cœur, c’est encore plus stupéfiant. Malheur !
C’est une poésie pour paralytiques. Une paralysie poétique quand on est à deux doigts de l’abîme et qu’on avance pour atteindre, étreindre et éteindre le sommet.
Le Nirvana. Voilà ! Voilà
Qui je ne suis pas. Et nous ne savons toujours pas comment nous en débarrasser, non pas des stupéfiants mais d’un État qui a besoin de stupéfiants.
Je vais vous le dire en quelques versets :
L’opium est la nouvelle religion. Elle a plus d’adeptes parce qu’elle est sans fin et sans concept. A la portée de tous les mal-portants, de tous les déportés.
Le seul ingrédient qui nous permet d’être à la fois là et pas là, là et au-delà. Alléluia : cri de louange exprimé par un monde en quête de vidange.
Pour mettre fin à ce poème en prose : il faudrait, peut être, viser les consommateurs pour porter atteinte aux promoteurs.
Si on ne fait pas feu sur les consommateurs c’est parce que ce sont eux qui font et défont les règles du jeu. Des bas fonds aux plus hauts lieux.
En sachant avant toutes choses que ce sont les gosses de riches qui se servent des gosses de pauvres pour rouler leur monde dans la farine.
Et ça ne date pas d’hier, que derrière nos petits dealers, il y a de grands leaders. Pour lever sur eux un coin du voile, il ne faut pas avoir la tête dans les étoiles ni de la poudre aux yeux
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