Les pays du Maghreb sont, eux aussi, touchés par des fortes chaleurs. C'est le cas de l'Algérie, notamment où le thermomètre frôle parfois les 50 degrés. Dans ce contexte, les conditions de travail sont extrêmement difficiles.
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L’Algérie fait face, depuis le début de mois de juillet courant, à des vagues de chaleur caniculaire. Des températures très élevées dépassant les 48 °C sont enregistré par l’office algérien de météorologie (ONM) qui a classé, ce mardi, treize wilayas du nord du pays en alerte rouge, indique l’Agence Anadolu.
En raison des « températures exceptionnelles » enregistrées depuis lundi dernier dans plusieurs régions, l’ONM a élevé, selon un nouveau BMS (bulletin météorologique spécial) diffusé ce mardi, le niveau d’alerte à la troisième catégorie.
« Des températures extrêmes dépassant les 48 degrés Celsius à l’ombre sont attendues. Les températures minimales seront quant à elles comprises entre 34 et 38 degrés Celsius. Ces conditions s’étendront de 10 heures à 18 heures après midi », a noté la même source.
Les wilayas (départements) concernées par ce nouveau BMS, a précisé l’ONM, sont : « Alger, Tipaza, Tizi Ouzou, Boumerdès et Blida (Centre du pays), Relizane, Chlef et Ain Defla (Ouest) ainsi que Béjaia, Mostaganem, Annaba, Skikda et El Tarf (Est).
Il s’agit de la deuxième forte vague de chaleur qui frappe le nord algérien en quelques jours. Cette situation est marquée par des températures élevées, des vents très chauds et un fort taux d’humidité.
En raison des fortes chaleurs, plusieurs villes du pays, ont enregistré des pics de consommation de l’électricité dépassant les 18.377 mégawatts, le 11 juillet dernier. L’utilisation intense des climatiseurs provoque régulièrement des coupures de l’électricité qui durent pendant plusieurs heures.
Cette situation risque de durer jusqu’à la fin de l’été. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies, les vagues de chaleur vont se répéter et devenir plus intenses. «Ces phénomènes continueront à s’intensifier et le monde doit se préparer à des vagues de chaleur plus intenses », a estimé l’OMM, qui a expliqué cette situation par l’effet El Niño.
« Le phénomène El Niño, qui s’est récemment déclaré, ne fera qu’amplifier l’occurrence et l’intensité des vagues de chaleur extrême », a alerté la même source. Cette vague chaleurs concerne, selon la même source, l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Afrique du Nord et le bassin méditerranéen, avec des températures qui vont dépasser les 40 °C pendant plusieurs jours.
« L’un des phénomènes notables que nous avons observés est que le nombre de vagues de chaleur simultanées dans l’hémisphère Nord a été multiplié par six depuis les années 1980. Cette tendance ne montre aucun signe de diminution », a noté l’OMM.
L’organisme onusien, rappelons-le, avait affirmé que la planète a connu, du 3 au 9 juillet courant, « la semaine la plus chaude jamais enregistrée », précisant que ce n’est que le début de « l’effet cumulé du réchauffement climatique causé par l’activité humaine et du retour du phénomène El Niño ».
« La situation actuelle est la preuve que le changement climatique est hors de contrôle », avait déploré le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la présentation du dernier rapport d’évaluation des objectifs de développement durable (ODD).
Dans ce document, l’ONU a affirmé que « le monde connaît déjà un réchauffement proche de 1,2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, sous l’effet de l’activité humaine, essentiellement l’utilisation des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), provoquant un cortège de catastrophes, à savoir les canicules, la sécheresse, les incendies, la montée des eaux ».
18 juillet, AZERTAC
https://azertag.az/fr/xeber/france-2699503
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