Il est de bon ton, chez les islamos et les Gauchos de nous seriner que la colonisation française aurait “pillé” (sic) l’Algérie.
Des études historiques ont déjà démoli cette imposture.
On sait les travaux pionniers de Jacques Marseille, historien communiste, qui voulait établir scientifiquement cette thèse islamo-gauchiste du “pillage” de l’Algérie par la France.
Et qui plus il progressait dans ses recherches, plus il constatait que son postulat de départ était entièrement faux.
On sait aussi les travaux, allant dans le même sens, de Daniel Lefeuvre :
Analyses très souvent reprises par Bernard Lugan:
Un livre, plus récent, de David Todd confirme les études précédentes : “Un empire de velours, l’impérialisme informel français au XIXème siècle”.
Le livre ne porte que sur la première moitié du temps de la colonisation en Algérie, mais une étude sur la moitié suivante ne ferait que renforcer la conclusion que l’Algérie a été un boulet économique pour la France.
Le fait que ce livre soit publié aus éditions “la Découverte”, maison qui a succédé aux éditions “Maspero”, éditeur d’extrême-gauche dans les années 60-70 et pourfendeur du colonialisme n’est pas sans une certaine saveur…
Pour préciser ce point, je rappellerai que “La Découverte” est l’éditeur de Plenel, c’est dire !!
Je reprends donc les analyses de David Todd dans son chapitre II , “Algérie, l’échec d’une colonisation informelle”.
Premier point :
Les recettes coloniales (1850-1899) de l’Algérie française n’ont jamais dépassé 40% des dépenses que les Français ont consenti pour l’Algérie
Deuxième point :
La colonisation humaine en Algérie est restée toujours extrêmement faible.
Contrairement aux colonies anglaises (Australie, Nouvelle-Zélande) où un politique de substitution -extermination de population a été pratiquée, ce n’est pas le cas en Algérie où le pourcentage d’Européens est resté constamment faible.
Troisième point :
Le projet colonial initial de transformer l’Algérie en exportatrice de produits tropicaux ne s’est pas réalisé : le pourcentage d’agriculteurs parmi les colons étant très faible.
Dans l’autre sens aussi, le projet est un flop.
La part des exportations vers l’Algérie rapportée aux exportations totales de la France s’établit rapidement à moins de 5%…
Le type de produits importé d’Algérie fut aussi très “décevant” (sic).
La grande part (31%) est celle de “produit et dépouilles d’animaux” !
Plus tard (1890) , l’Algérie française cartonnera dans la production vinicole mais si l’on se souvient que la colonisation avait pour but de fournir à la France des produits qu’elle ne pouvait pas produire elle-même, on mesurera l’absurdité de cette politique économique venant concurrencer le vin français !
David Todd conclut :
“L’Algérie fut un échec de l’impérialisme informel.“.
Aussi la France resta plus en retrait en Tunisie et au Maroc. “Le modèle algérien d’assimilation administratif (étant) si coûteux et si difficile à mettre en oeuvre”.
https://resistancerepublicaine.com/2023/06/08/la-colonisation-francaise-en-algerie-au-xixeme-une-veritable-ruine-pour-la-france/
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