Albert Camus. L'Etranger :
" (...) Quand je suis sorti, le jour était complètement levé. Au-dessus des collines qui séparent Marengo de la mer, le ciel était plein de rougeurs. Et le vent passait au-dessus d'elles apportant ici une odeur de sel. C'était une belle journée qui se préparait. Il y avait longtemps que j'étais allé à la campagne et je sentais quel plaisir j'aurais pris à me promener s'il n'y avait pas eu maman."
Une vue générale de Marengo.
L'église de Marengo. Plusieurs fois j'y ai rejoint mes cousines
parce que nous partions tôt d'Alger et je pouvais donc,
avec elles, assister à la messe de 10 heures 30.
Voici deux autres photos de l'église des temps anciens. Cette photo à gauche de l'église sans clocher.
J'ai connu un autre propriétaire terrien : Yves Lorion, grand navigateur. Il ne vivait point à la ferme mais à Alger. Sa fille fréquentait le lycée Delacroix, nageait à la piscine du R.U.A. et était championne de natation et recorwoman du 200 mètres brasse en 3'29"8/10.
Voici le commentaire du journal Le RUA : Nicole bat le record d'Alger, ce qui est bien. Mais ce qui est beaucoup moins bien c'est la tenue en course qu'affecte Nicole. Etre décontracté est bon mais être je m'enfoutiste est inadmissible. Souhaitons que Nicole trouve à la fois la volonté morale et physique et tout ira parfaitement.
Nicole allait rarement à la ferme de Marengo. Elle vivait dans un autre monde, celui des gens aisés. Elle a quitté l'Algérie comme presque tous les Français et son père qui avait senti la catastrophe arriver, avait acheté des appartements à Nice où elle s'est repliée. Elle a travaillé dans une agence de voyages jusqu'à la retraite.
Yves Lorion avait aussi un fils que j'ai connu à la ferme. Il adorait la campagne, les chevaux, la vie au grand air. Il était simple et ne jouait jamais à l'enfant gâté.
La ferme de Marengo. La vaste ferme d'Yves Lorion. Les vignes, les champs, la bergerie, les deux vaches, les chevaux... Et je lisais Verlaine.
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Nicole allait rarement à la ferme de Marengo. Elle vivait dans un autre monde, celui des gens aisés. Elle a quitté l'Algérie comme presque tous les Français et son père qui avait senti la catastrophe arriver, avait acheté des appartements à Nice où elle s'est repliée. Elle a travaillé dans une agence de voyages jusqu'à la retraite.
Yves Lorion avait aussi un fils que j'ai connu à la ferme. Il adorait la campagne, les chevaux, la vie au grand air. Il était simple et ne jouait jamais à l'enfant gâté.
La ferme de Marengo. La vaste ferme d'Yves Lorion. Les vignes, les champs, la bergerie, les deux vaches, les chevaux... Et je lisais Verlaine.
L'échelonnement des haies
Moutonne à l'infini, mer
Claire dans le brouillard clair
Qui sent les jeunes baies.
Des arbres et des moulins
Sont légers sur le vert tendre
Où vient s'ébattre et s'étendre
L'agilité des poulains.
Dans ce vague d'un dimanche
Voici se jouer aussi
De grandes brebis aussi
Douces que leur laine blanche
Tout à l'heure déferlait
L'onde, roulée en volutes,
De cloches comme des flûtes
Dans le ciel comme du lait.
https://de-l-amiraute-a-tipasa.skyrock.com/3168115860-Un-petit-detour-par-Marengo.html
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