Je t’emmènerai…
Là où le parfum des Bergenias, Callas, marguerites,
Œillets, mirabelles, roses et la sève des plantes
Remédie les peines endurcies
Et les voix trempées de suie.
Je t’emmènerai …
Là où les oiseaux sont libres
Au-delà du possible
... Tu les verras survoler les étangs,
Les montagnes et l’azur des cieux...
Dans un concert solennel qui te fera valser
Au rythme des flots au bord de la mer
Quand ils composent l’élégie des océans.
Je t’emmènerai…
Là où les hommes n’ont ni maîtres ni serviteurs
Là où les hommes ne se mettent ni à genoux
Ni jamais au garde-à-vous.
Là où l’or et l’autorité n’ont plus cours
Là où la fortune, le droit et la gloire
Ne sont que réussite à vivre bohème
Là où les seigneurs et les rois, les anges et les génies.
Ont fini d’exister, effacés du souvenir
Et des recoins les plus secrets des mémoires
Et la réalité dominante : l’amour et toi.
Simplement toi...
Je t’emmènerai…
Là où les corps frissonnent et s’enflamment à vaciller les âges
Du plus austère, du juvénile à celui des sages
Là où toutes les lèvres sont touchées, humectées
Du doux et du plus sucré des mots.
Là où l’enlacement et le baiser
Sans cesse excitent et stimulent
Et l’immense tendresse n’a point d’oubli
Point de limite
Point de répit
Je t’emmènerai…
Là où le mal et la douleur se diluent
Dans de l’eau d’oranger et la saveur de citron
Là où le malin, le commerçant, le juge et le politique
Les moralistes et les prêcheurs
Sont refoulés aux confins lointains
impénétrables au regard
Et leurs aubades et leurs engeances
A jamais révolues.
Je t’emmènerai...
Là où les aiguilles du temps, le pouls de l’histoire
Et les consciences refaites
Bannissent les mots : Adultère et adultérin
Et les larmes des joues des enfants.
Là où les codes indiquent désormais l’attendrissant
Les pétales des fleurs, le plumage des oiseaux
Et les rayons de soleil
Je t’emmènerai…
Là où les cœurs clament les amours folles
Gonflées d’éternité
Là où les poètes chantent les rivages de la passion
Sans trouver de portes fermées.
Et ni les Glaciers, ni les volcans
ni l'Olympe et ses déesses
Ni les craintes, ni les doutes, ni les peurs
Ne peuvent défaire les conduites du bonheur
Réinventées définitivement.
Je t’emmènerai…
Là où le soleil se remplit d’amour et de plaisir
Pour s’orienter vers les cœurs.
Et quand il saluera la terre
D’un rai, d’une lumière
Je serai déjà fervent et emporté sur le gril
De la même lumière qui réfléchit dans la source de tes yeux
Limpides et profonds
Et je m’enivrerai de l’élixir que produit ton sourire
Tant ton regard m’émerveille, me charme,
Et filtre les larmes de mes rayons.
Et tout nous appartient
Le ciel, le temps, le jour
Les vents et les orages
Les crépuscules et les aurores
La nuit et ses générosités
Les puits de fraîcheurs et de puretés
Les rêves imaginés
Et aussi, l’hirondelle qui fait son nid,
L’abeille qui fructifie son miel,
La rivière qui roule ses eaux
Et les bourgeons qui attendent nous entendre gémir
Pour mieux fleurir.
Les montagnes et l’azur des cieux...
Dans un concert solennel qui te fera valser
Au rythme des flots au bord de la mer
Quand ils composent l’élégie des océans.
Je t’emmènerai…
Là où les hommes n’ont ni maîtres ni serviteurs
Là où les hommes ne se mettent ni à genoux
Ni jamais au garde-à-vous.
Là où l’or et l’autorité n’ont plus cours
Là où la fortune, le droit et la gloire
Ne sont que réussite à vivre bohème
Là où les seigneurs et les rois, les anges et les génies.
Ont fini d’exister, effacés du souvenir
Et des recoins les plus secrets des mémoires
Et la réalité dominante : l’amour et toi.
Simplement toi...
Je t’emmènerai…
Là où les corps frissonnent et s’enflamment à vaciller les âges
Du plus austère, du juvénile à celui des sages
Là où toutes les lèvres sont touchées, humectées
Du doux et du plus sucré des mots.
Là où l’enlacement et le baiser
Sans cesse excitent et stimulent
Et l’immense tendresse n’a point d’oubli
Point de limite
Point de répit
Je t’emmènerai…
Là où le mal et la douleur se diluent
Dans de l’eau d’oranger et la saveur de citron
Là où le malin, le commerçant, le juge et le politique
Les moralistes et les prêcheurs
Sont refoulés aux confins lointains
impénétrables au regard
Et leurs aubades et leurs engeances
A jamais révolues.
Je t’emmènerai...
Là où les aiguilles du temps, le pouls de l’histoire
Et les consciences refaites
Bannissent les mots : Adultère et adultérin
Et les larmes des joues des enfants.
Là où les codes indiquent désormais l’attendrissant
Les pétales des fleurs, le plumage des oiseaux
Et les rayons de soleil
Je t’emmènerai…
Là où les cœurs clament les amours folles
Gonflées d’éternité
Là où les poètes chantent les rivages de la passion
Sans trouver de portes fermées.
Et ni les Glaciers, ni les volcans
ni l'Olympe et ses déesses
Ni les craintes, ni les doutes, ni les peurs
Ne peuvent défaire les conduites du bonheur
Réinventées définitivement.
Je t’emmènerai…
Là où le soleil se remplit d’amour et de plaisir
Pour s’orienter vers les cœurs.
Et quand il saluera la terre
D’un rai, d’une lumière
Je serai déjà fervent et emporté sur le gril
De la même lumière qui réfléchit dans la source de tes yeux
Limpides et profonds
Et je m’enivrerai de l’élixir que produit ton sourire
Tant ton regard m’émerveille, me charme,
Et filtre les larmes de mes rayons.
Et tout nous appartient
Le ciel, le temps, le jour
Les vents et les orages
Les crépuscules et les aurores
La nuit et ses générosités
Les puits de fraîcheurs et de puretés
Les rêves imaginés
Et aussi, l’hirondelle qui fait son nid,
L’abeille qui fructifie son miel,
La rivière qui roule ses eaux
Et les bourgeons qui attendent nous entendre gémir
Pour mieux fleurir.
Djaffar Benmesbah
(1985)
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