Quel Scandale pour les valeurs
de la République, M. MACRON
Monsieur le Président,
Le 30 avril dernier, il a été remis officiellement à M. Joseph ESTOUP, ex-capitaine de la Légion Etrangère, la distinction de « Commandeur de la Légion d’Honneur ».
Or, ce militaire, commandant la 3ème compagnie du 1er REP de la Légion Etrangère, « sollicité » par le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, participa au putsch du 21 avril 1961 qui tenta de renverser la République dont le Président était alors le Général De Gaulle.
Il fut condamné à 2 ans de prison avec sursis, perdit son grade et ses décorations, dont celle de « Chevalier de la Légion d’honneur ».
Donc, aujourd’hui, un homme qui a tenté de renverser la République, se voit promu au plus haut grade de la Légion d’honneur, après en avoir été déchu il y a 61 ans de celui de chevalier de cette Légion d’Honneur.
Quel exemple, quel scandale !!! pour les valeurs
de notre République
Appelé à cette époque à l’armée, (j’étais affecté en Algérie juste quelques mois plus tard), c’est pour une bonne part grâce à la résistance des appelés du contingent que ce putsch a échoué.
Quelle insulte à ces jeunes d’alors, qui ont perdu plus de 2 ans de leur jeunesse, pour cette guerre injuste, qui ont évité que la République Française bascule dans une dictature militaire.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes sincères et respectueuses salutations, mais indignées, en espérant des jours plus heureux.
Henri POUILLOT
Qu'elles sont les sources de notre camarade Henri Pouillot
LEGION ETRANGERE : L'émotion d'un officier pardonné par l'Armée
Posté le lundi 02 mai 2022
Le capitaine Joseph Estoup avait été condamné en 1961 pour rébellion. Son unité participait alors à un coup d'État contre le président de Gaulle. 61 ans plus tard, il a été fait commandeur de Légion d'honneur.
73 ans après avoir endossé pour la première fois l'uniforme militaire, le capitaine à la retraite Joseph Estoup se glisse à nouveau dans l'habit militaire. Ce samedi 30 avril, le soldat à la retraite occupait la place d'honneur lors de la célébration la plus importante de la Légion étrangère, la fête de Camerone.
Un aboutissement inattendu, pour cet homme de 93 ans qui portait ce samedi l'un des symboles majeurs de la Légion : la main du capitaine Danjou, figure de cette branche de l'Armée de terre. Et pour cause, en avril 1961, le capitaine d'infanterie Joseph Estoup est arrêté pour rébellion et rendu à la vie civile.
Quelques semaines plus tôt, son unité - le 1er régiment étranger de parachutistes (REP) - avait participé à ce que l'on appelle le putsch des généraux. Un épisode militaire durant lequel une partie de l'armée française a voulu renverser Charles de Gaulle, pour empêcher l'indépendance de l'Algérie. Finalement, la manœuvre échouera et entraînera la dissolution de tous les régiments y ayant participé.
L'armée : une famille que l'on ne quitte jamais
"On était arrivé à un point de saturation qui fait que personne n'a eu envie de dire non", raconte Joseph Estoup dans ce reportage du 13H de TF1. Le capitaine est dégradé, condamné à une peine de prison et perd le droit de vote. Réhabilité en 1982, il n'a pourtant jamais voulu revoter. "Qui serait capable de me restituer, au nom du peuple français, quelque chose qui m'a été enlevé au nom du peuple français", explique-t-il
Depuis les années 1960, il n'avait pas non plus remis ses décorations. Jusqu'à ce vendredi, où il a été officiellement fait commandeur de la Légion d'honneur. Après plus de 60 ans loin de l'armée, le capitaine Joseph Estoup retrouve la Légion, "sa famille", dit-il. "Je veux vous dire ma reconnaissance, mon affection et ma fidélité", a déclaré l'officier désormais pleinement pardonné par l'Armée. Une famille que l'on ne quitte donc jamais totalement, à en croire la vie de Joseph Estoup.
La réponse de Jacques CROS
Sous quels auspices ce deuxième quinquennat ?
On sait que Macron avait ouvert la boîte de Pandore à propos du travail de mémoire sur le colonialisme et la guerre d’Algérie. Il nous avait semblé qu’il y avait beaucoup de confusions et d’ambiguïtés dans la démarche.
Nous avons reçu une information de notre ami Henri Pouillot qui éclaire assez crûment la position du chef de l’Etat. Elle concerne des dispositions qui viennent d’être prises en faveur d’un nommé Joseph Estoup qui était capitaine au Premier Régiment Etranger de Parachutistes. En d’autres termes c’était un officier de la Légion.
Sous les ordres du commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, il avait activement participé, à la tête de la 3ème c=compagnie du 1er ¨REP, au putsch des généraux félons en avril 1961. Un putsch qui voulait s’opposer au processus de paix qui commençait à se dessiner. En fait il s’agissait aussi d’instaurer une dictature militaire.
Le contexte ne se prêtait guère au succès d’une telle opération. L’opinion publique en avait assez d’une guerre interminable dont il était évident qu’elle ne pourrait finir qu’avec l’indépendance de l’Algérie. Aussi les opposants au putsch, et parmi eux les appelés du contingent, se mobilisèrent pour qu’il échoue.
Le capitaine Joseph Estoup fur arrêté, jugé et condamné à deux ans de prison avec sursis. Il a été dégradé et la Légion d’honneur dont il était titulaire lui a été retirée. Nous apprenons qu’il vient d’être promu commandeur de cette Légion d’honneur le 30 avril dernier.
Agé de 93 ans il participait en 2022 à la fête de la Légion étrangère et on lui avait confié la main du capitaine Danjou. Et voilà comment débute le deuxième quinquennat du président récemment réélu !
Remarquez on est dans la même logique d’amnistie qui avait débuté sous De Gaulle et s’était poursuivie sous Mitterrand. Eh oui pour ceux qui auraient des doutes voilà le chemin que l’on emprunte ! Ce sont des gages aux tenants de l’Algérie française et sans aucun doute aux éléments d’obédience OAS qui s’étaient ralliés à cette conception anachronique de l’histoire.
Jacques CROS
http://www.micheldandelot1.com/
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