Elle insiste sur les différents groupes porteurs des mémoires de la guerre d'Algérie : des appelés aux militaires de carrière, en passant par les insoumis, les indépendantistes du FLN/ALN, et ses soutiens, au MNA, des harkis aux pieds-noirs, en passant par l'OAS.
Introduits par des historiens (Marc André, Raphaëlle Branche, Olivier Dard, Jean-Jacques Jordi, Abderahmen Moumen, Yann Scioldo-Zurcher-Levy, Tramor Quemeneur), ces extraits de témoignages permettent de saisir la diversité des parcours et des expériences d'hommes et de femmes acteurs ou témoins de la guerre d'Algérie.
I-Présentation
II-Qu'est-ce qu'un appelé ?
Entre 1954 et 1962, près d’1,2 millions d’appelés ont fait leur service militaire en Algérie. Leurs parcours sont très divers, quand certains participaient à des opérations armées, d’autres étaient instituteurs ou médecins. Cette expérience de la guerre d’Algérie marque la mémoire de chacun d’entre eux
III- Qu'est-ce qu'un militaire de carrièr
Pendant la guerre, près de 320 000 militaires de carrière évoluaient en Algérie. Certains d’entre eux s’étaient déjà battus en Indochine et durant la Seconde Guerre Mondiale. Les militaires de carrière étaient souvent mobilisés sur les missions les plus combattante
IV- Qui sont les insoumis et les soutiens au Front de libération nationale (FLN) ?
Dès le début du conflit, des réseaux se mettent en place en métropole apportant leur soutien au FLN. Ces réseaux de « porteurs de valises » aidaient le FLN en transportant des armes, des fonds et en cachant des combattants. S’ajoutait à cela des insoumis et réfractaires, qui désertaient ou refusaient de porter les armes.
V- Qu'est-ce que le FLN et l'Armée de libération nationale (ALN) ?
En 1954, le Front de Libération National déclenchait l’insurrection en Algérie et réclamait l’indépendance. Composé d’une branche politique et d’une branche armée, l’Armée de Libération Nationale, le FLN a multiplié les actions politiques et armées en Algérie et en France pour arriver à ses fins.
Fondé en 1954 par Messali Hadj, le MNA était un parti nationaliste algérien à tendance réformiste qui s’opposait frontalement au FLN. La lutte entre le FLN et le MNA pour la domination du mouvement national algérien pendant et après la guerre a fait une dizaine de milliers de morts en Algérie comme en métropole.
VII- Qui sont les harkis ?
Les Harkis étaient des Algériens ayant fait parti d’une unité supplétive au sein de l’armée française durant la guerre. Le terme vient du mot arabe qui signifie « mouvement ». On estime à 200 000 le nombre de supplétifs durant le conflit. A l’indépendance, ils ont été victimes de représailles en Algérie, nombre d’entre eux ont cherché refuge en France. Ils furent pour beaucoup accueillis dans des camps.
Les Français d’Algérie représentaient à la veille de la guerre près d’un million de personnes. Issus de familles juives d’Algérie françaises ou européennes naturalisées à la fin du XIXeme siècle, leurs origines sont plurielles, tout comme leurs situations socio-économiques. Ce n’est qu’après la guerre que ces Français d’Algérie furent appelés Pieds-Noirs
IX- Qu'est-ce que l'Organisation armée secrète (OAS) ?
Créé en 1961, l’OAS est une organisation clandestine regroupant des partisans de l’Algérie française. L’OAS souhaitait empêcher par les armes l’indépendance de l’Algérie. Pour ce faire, elle instaure un climat de terreur en commettant de nombreux attentats et assassinats ciblés ou aveugles en Algérie et en France. On estime à 2 000 le nombre de ses victimes algériennes et françaises.
https://www.onac-vg.fr/une-exposition-numerique-sur-les-memoires-de-la-guerre-algerie
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