Parmi les hommages rendus pour marquer la fin de la guerre d’Algérie, celui à Jean Amrouche, de son vrai nom Jean el-Mouhoub Amrouche, qui s’est déroulé samedi 16 avril dans le cimetière de Sargé-sur-Braye, date d’anniversaire de sa mort à Paris en 1962 peu de temps après le cessez-le-feu, à l’âge de 56 ans.
Écrivain, poète, journaliste littéraire et homme de radio d’expression française, il fut aussi partisan de l’Algérie indépendante et un intermédiaire important entre le Front de libération nationale algérien et le général de Gaulle.
La cérémonie de recueillement s’est tenue au cimetière, en présence de Pascal Brindeau, député, Martine Rousseau, maire, Mustapha Saadi, délégué général des réseaux culturels franco-berbères, Pierre Amrouche, fils de Jean Amrouche et de nombreux représentants de la communauté kabyle. Une nouvelle plaque tombale a été dévoilée. On peut y lire une phrase de Jean Amrouche « Je ne sais pleurer qu’en kabyle ». En contrebas du cimetière, sur la maison sise au numéro 4 de la rue Basse, une autre plaque indique que Jean Amrouche a vécu là de 1947 à 1962.
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