Néanmoins, Farid Alilat dans un article récent de Jeune Afrique redonne avec précision les dates et les raisons de ses séjours en Algérie. La première fois que l’artiste s’y rend, c’est le 1er décembre 1931 – on sort tout juste des fêtes du Centenaire de l’Algérie française –, pour une tournée dans la capitale. Elle loge à l’hôtel Saint George et fait salle comble au « Majestic » : elle y chante, « J’ai deux amours ». En 1936, marquée par son passage à Alger, elle chante « Nuit d’Alger », romance peu « engagée »…
Oh, douce nuit d’Alger
Quand la brise se lève
Et caresse mon rêve
D’un parfum d’oranger
Je voudrais que le jour
Plus jamais ne se lève
Comme paraissent brèves
Les minutes d’amour
Je sens au fond de mon cœur
Une force qui m’attire
Tout me parle de bonheur
Chaque étoile est un sourire
Oh douce nuit d’Alger
Quand la brise se lève
Et caresse mon rêve
D’un parfum d’oranger
Cachant la tête sous une aile
Les oiseaux se sont endormis
Dans l’air une fraîcheur nouvelle
Renait enfin voici la nuit
Oh douce nuit d’Alger
Quand ta brise se lève
Et caresse mon rêve
D’un parfum d’oranger.
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