Il y a deux ans, le 11 janvier 2020, les autorités chinoises annonçaient le premier décès d'une personne infectée par la Covid-19, un homme de 61 ans dont l'identité n'a jamais été révélée mais qui fréquentait le marché des animaux de Wuhan, une ville située à 1.160 km au sud de Pékin. Depuis, ce dangereux virus a infecté plus de 305 millions de personnes dans le monde et causé la mort d'environ 5,5 millions, en plus d'une récession économique mondiale assez grave. En Algérie, le premier cas de Covid-19 a été détecté le 25 février 2020, lorsqu'un ressortissant italien a été testé positif au Sars-Cov-2.
C'était le début d'une pandémie qui allait bouleverser la vie quotidienne habituelle d'une grande majorité des habitants de notre planète, y compris celle des individus réfractaires aux mesures sanitaires de précaution puis aux campagnes de vaccination déployées par les autorités de tous les pays, sans exception. Des expressions de langage ainsi que des contraintes inédites jusque-là (distanciation sociale, port du masque, couvre-feu, confinement) ont alors fait leur apparition dans notre vocabulaire et notre vie de tous les jours, restreignant notre liberté de déplacement et notre simple bonheur de vivre en société sans être menacé constamment par un mystérieux et invisible danger.
Aujourd'hui, deux ans après l'apparition de la Covid-19, la question que tout un chacun se pose est de savoir si un retour à la normale (c'est-à-dire à la situation antérieure au virus) est envisageable ou non dans un proche avenir ? Le variant Omicron de la Covid-19 qui déferle actuellement sur le monde annonce-t-il la fin de la pandémie (comme le croient certains scientifiques) ou bien l'humanité devra-t-elle vivre désormais avec un coronavirus insaisissable avec ses nombreuses mutations ? Quoi qu'il en soit, plusieurs analystes (disons les plus utopiques) pensent que la crise sanitaire actuelle va radicalement changer l'organisation des êtres humains en société ainsi que notre rapport à la nature.
Le temps de l'insouciance est-il bel et bien fini pour l'Homo sapiens et l'intégration du sentiment de fragilité et de vulnérabilité pour tous va-t-elle redessiner profondément notre inconscient collectif planétaire ? Sur un autre plan, deviendrons-nous ensemble plus «raisonnables» confrontés au sentiment dorénavant aigu de notre finitude ? Un nouveau modèle de développement pour l'humanité, plus «humain» et plus respectueux de l'environnement, verra-t-il alors le jour ? Si tel est le cas, ce qui nous est arrivé, il y a deux ans, pourrait être non pas un malheur mais une chance !
C'était le début d'une pandémie qui allait bouleverser la vie quotidienne habituelle d'une grande majorité des habitants de notre planète, y compris celle des individus réfractaires aux mesures sanitaires de précaution puis aux campagnes de vaccination déployées par les autorités de tous les pays, sans exception. Des expressions de langage ainsi que des contraintes inédites jusque-là (distanciation sociale, port du masque, couvre-feu, confinement) ont alors fait leur apparition dans notre vocabulaire et notre vie de tous les jours, restreignant notre liberté de déplacement et notre simple bonheur de vivre en société sans être menacé constamment par un mystérieux et invisible danger.
Aujourd'hui, deux ans après l'apparition de la Covid-19, la question que tout un chacun se pose est de savoir si un retour à la normale (c'est-à-dire à la situation antérieure au virus) est envisageable ou non dans un proche avenir ? Le variant Omicron de la Covid-19 qui déferle actuellement sur le monde annonce-t-il la fin de la pandémie (comme le croient certains scientifiques) ou bien l'humanité devra-t-elle vivre désormais avec un coronavirus insaisissable avec ses nombreuses mutations ? Quoi qu'il en soit, plusieurs analystes (disons les plus utopiques) pensent que la crise sanitaire actuelle va radicalement changer l'organisation des êtres humains en société ainsi que notre rapport à la nature.
Le temps de l'insouciance est-il bel et bien fini pour l'Homo sapiens et l'intégration du sentiment de fragilité et de vulnérabilité pour tous va-t-elle redessiner profondément notre inconscient collectif planétaire ? Sur un autre plan, deviendrons-nous ensemble plus «raisonnables» confrontés au sentiment dorénavant aigu de notre finitude ? Un nouveau modèle de développement pour l'humanité, plus «humain» et plus respectueux de l'environnement, verra-t-il alors le jour ? Si tel est le cas, ce qui nous est arrivé, il y a deux ans, pourrait être non pas un malheur mais une chance !
Jeudi 13 janvier 2022
par Amine Bouali
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5308907
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