Michel Dandelot
Je viens d'intervenir sur la page Facebook de Geneviève Darrieussecq : cf. https://www.facebook.com/gdarrieussecq/ et infra).
A coup sûr, pas de tête de veau au menu de la toubib ce vendredi… écrit Jean-François, alors j’ai voulu comprendre cette allusion, voir à la fin…
"J’ai subi l’épreuve de l’écoute en direct du long message de vœux pour 2022 de la soi-disant ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants ce 21 janvier 2022.
"La voix monocorde et componctueuse de Madame Darrieussecq trahissait sa douleur de ne pas se trouver parmi les siens en ce jour anniversaire de la mort de Louis XVI : c’est en effet auprès des nostalgiques de la monarchie, de l’Empire colonial et de l’Algérie française qu’elle avait sa place et non au Musée de l’Armée.
"C’est manifestement sous la contrainte qu’elle s’est pliée à cet exercice de restitution d’un propos qui semblait avoir été écrit, au moins pour partie, sous la dictée hâtive d’un conseiller élyséen.
Répétitif, balançant entre l’autosatisfaction (à l’égard du bilan de son quinquennat finissant) et l’éloge du chef des Armées, le discours a passé sous silence les modalités de célébration du soixantième anniversaire de la signature des Accords d’Evian et de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en Algérie.
"Il s’est conclu sur cette déclaration décalée, pour ne pas dire sidérante :
« Je suis optimiste car je vois se lever une France de l'engagement, qu'il soit militaire, associatif, politique, environnemental ou humanitaire. Je suis optimiste car je connais cette France des maires et des milliers d’élus locaux qui agit au quotidien pour leur territoire et le bien de leurs administrés. Je suis optimiste car je vois le comportement du peuple français qui, dans ses profondeurs, est exemplaire, consciencieux et solidaire dans la crise sanitaire. Je suis optimiste car notre pays a retrouvé son attractivité, sa dynamique économique : il attire des investisseurs, il crée des emplois. Car les choix politiques permettent d'agir, de peser et de faire progresser notre pays, lentement diraient certains, mais assurément. Le chemin est là. C'est avec l'espérance au cœur et la foi dans le caractère de notre peuple que je vous adresse mes vœux les plus chaleureux de bonheur »
"Jean-François Gavoury
"Président d’une association d’anciens combattants et victimes de guerre."
Comme Jean-François m’a donné le lien pour aller sur la page Facebook de la toubib, c’est ce que j’ai fait (vous pouvez le faire aussi) en effet j’ai vu qu’il avait écrit un commentaire auquel j’ai répondu et Jean-François en a fait de même :
J’ai subi l’épreuve de l’écoute en direct du long message de vœux pour 2022 de la soi-disant ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants ce 21 janvier 2022
La voix monocorde et componctueuse de Madame Darrieussecq trahissait sa douleur de ne pas se trouver parmi les siens en ce jour anniversaire de la mort de Louis XVI : c’est en effet auprès des nostalgiques de la monarchie, de l’Empire colonial et de l’Algérie française qu’elle avait sa place et non au Musée de l’Armée.
C’est manifestement sous la contrainte qu’elle s’est pliée à cet exercice de restitution d’un propos qui semblait avoir été écrit, au moins pour partie, sous la dictée hâtive d’un conseiller élyséen.
Répétitif, balançant entre l’autosatisfaction (à l’égard du bilan de son quinquennat finissant) et l’éloge du chef des Armées, le discours a passé sous silence les modalités de célébration du soixantième anniversaire de la signature des Accords d’Evian et de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en Algérie.
Il s’est conclu sur cette déclaration décalée, pour ne pas dire sidérante :
« Je suis optimiste car je vois se lever une France de l'engagement, qu'il soit militaire, associatif, politique, environnemental ou humanitaire. Je suis optimiste car je connais cette France des maires et des milliers d’élus locaux qui agit au quotidien pour leur territoire et le bien de leurs administrés. Je suis optimiste car je vois le comportement du peuple français qui, dans ses profondeurs, est exemplaire, consciencieux et solidaire dans la crise sanitaire. Je suis optimiste car notre pays a retrouvé son attractivité, sa dynamique économique : il attire des investisseurs, il crée des emplois. Car les choix politiques permettent d'agir, de peser et de faire progresser notre pays, lentement diraient certains, mais assurément. Le chemin est là. C'est avec l'espérance au cœur et la foi dans le caractère de notre peuple que je vous adresse mes vœux les plus chaleureux de bonheur »
Jean-François Gavoury
Président d’une association d’anciens combattants et victimes de guerre.
Jean-François Gavoury Quel beau discours pour les nostalgiques extrémistes de l'Algérie française à qui elle a déjà rendu hommage le 26 mars 2021 tout en refusant que le 19 mars 1962 soit commémoré. Quel beau discours pour les héritiers de l'OAS puisque les victimes de cette organisation terroriste et criminelle ont été occultées.
Michel Dandelot Il est des allergies incurables : le docteur Darrieussecq doit le savoir. Celle que lui inspirent les victimes de l’OAS est de cette nature, y compris celles d'entre ces victimes qui ont reçu la mention « Mort pour la France » sur leur acte de décès.
Le pire, pour cette personne, est sans doute que ceux qu’elle croyait ses alliés la lâchent, telle la nouvelle présidente nationale des Cercles algérianistes !
Peut-être les harkis sauront-ils, le moment venu, témoigner au Président de la République une gratitude à la mesure des nouveaux efforts demandés au contribuable français pour les indemniser en même temps - sinon au même taux - que les rapatriés.
Pourquoi mange-t-on de la tête de veau pour l’anniversaire de la mort de Louis XVI, le 21 janvier ?
Confrérie Rochelaise de la Tête de Veau
Les trois années qui suivirent le 14 juillet 1789, le roi Louis XVI à qui les pouvoirs avaient été maintenus commit de nombreuses trahisons à la Révolution alors qu’il semblait la soutenir.
Les caricaturistes de l’époque, à l’humour féroce, sur l’image équivoque qu’ils en percevaient s’en donnaient à cœur joie, représentant le monarque sous les traits bestialisés d’un porc affublé du sobriquet de « Roi Cochon ».
Le 10 août 1792, la prise des Tuileries par le peuple « sans-culotte » de Paris et par les « fédérés » (volontaires venus de provinces) encouragés par Robespierre et les Jacobins (révolutionnaires intransigeants) entraîna sa déchéance complète. Qualifié de Traite à la Nation, ses privilèges lui furent retirés. Il devint le simple citoyen Louis Capet et fut incarcéré à la Prison du Temple.
Le 20 septembre suivant, la victoire des armées républicaines à Valmy sur les Autrichiens et les Prussiens mit un terme, à la guerre qu’il avait fomenté pour retrouver son trône, et à toute possibilité de reprendre le pouvoir. Cette victoire majeure des patriotes républicains sur les monarchies européennes occasionna la proclamation de la 1ère République le 22 septembre 1792 et accentua, à une période où « la monte-à-regret » raccourcissait bon train, le désir de certains, de plus en plus nombreux, d’en finir avec l’Ancien Régime .
Le 21 janvier 1793, quatre mois après la proclamation de la 1ère République, la décollation de Louis Capet fut réalisée, faisant disparaître le dernier symbole vivant de la royauté .
Très vite , le pamphlétaire Romeau dans son opuscule « La Tête et l’Oreille » projeta dès le 21 janvier 1794 l’organisation de banquets républicains pour commémorer la fin de la monarchie absolue de Droit Divin génératrice d’injustices et d’oppressions en tous genres. Il suggéra alors que le plat principal du menu soit concocté à base d’oreilles et de têtes de cochons.
Des banquets commémoratifs se déroulèrent ainsi chaque année, dès le 21 janvier 1794 et tout au long de la première partie du XIXème Siècle, avec au menu comme plat de résistance : de la tête de cochon farci .
Vers 1848, au moment de l’instauration de la 2ème République la tête de cochon farci fut abandonnée au menu des banquets et remplacé par la tête de veau.
En avait-on trop consommé au point d’en être rassasié ? Où le peuple révolutionnaire s’était-il quelque peu embourgeoisé ?
La raison de cette substitution n’est pas élucidée sur le plan historique, et à ce jour il est impossible répondre à ces questions. Mais ce que nous savons c’est que dans « L’Education Sentimentale » Gustave Flaubert fait dire à l’un de ses personnages du roman, participant à la Révolution de 1848 à qui il donne la parole au sujet de la tête de veau, je cite : « c’est une importation anglaise » ; pour parodier la cérémonie que les « Roundheads » célébraient chaque 30 janvier, après la décapitation du roi Charles 1er d’Angleterre, survenu le 30 janvier 1649. Une autre victime décapitée pour que l’installation d’un pouvoir démocratique devienne possible .Ces partisans de la monarchie institutionnelle célébraient cette date lors d’un banquet où la tête de veau était arrosée de vin rouge qui servait à remplir en guise de verre , des cranes de veaux utilisés au cours du repas , pour porter des toasts à l’extermination des Stuart .
A servir avec :
Rouge : Haut-Poitou ; Bourgueuil ; Beaujolais Village.
Blanc : Champagne Brut si vous avez les moyens ; Sylaner ; Entre deux Mers ; Quincy.
Rosé : Côtes de Provence ; Sancerre ; Vin de Corse.
SOURCE : http://ulcgt10.fr/spip.php?article1417
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