Le rapport de cette ONG, publié ce mardi 25 janvier, affirme que « malgré des engagements sur le papier, 131 pays n'ont fait aucun progrès significatif dans la lutte contre la corruption au cours de la dernière décennie et, cette année, le score de 27 pays se situe à un niveau historiquement bas. Dans le même temps, les droits humains et la démocratie sont la cible d'attaques partout dans le monde ».
Le rapport de cette ONG, publié ce mardi 25 janvier, affirme que « malgré des engagements sur le papier, 131 pays n'ont fait aucun progrès significatif dans la lutte contre la corruption au cours de la dernière décennie et, cette année, le score de 27 pays se situe à un niveau historiquement bas. Dans le même temps, les droits humains et la démocratie sont la cible d'attaques partout dans le monde ».
Corruption : L'Algérie à la 117e place sur 180 pays
L'Algérie a obtenu le score de 33 points. Le pays se classe ainsi à la 117e place selon l'Indice de perception de la corruption dans le secteur public pour l'année 2021. Ce rapport montre que le pays a reculé de 36 à 33 point et recule de la 104e à la 117e place sur un total de 180 pays.
Algérie/corruption : début du procès en appel d'ex-hauts dirigeants
Le procès en appel de plusieurs anciens hauts dirigeants politiques et grands patrons, condamnés pour corruption, s'est ouvert dimanche devant la Cour d'Alger, a indiqué l'agence officielle APS.
Une vingtaine d'accusés, ex-responsables politiques, riches patrons et hauts fonctionnaires, avaient été condamnés en décembre lors du premier procès consécutif aux enquêtes lancées après le départ du président Abdelaziz Bouteflika sous la pression de la rue.
Prévu initialement le 12 février, le procès avait été reporté une première fois au 26 février puis une seconde fois à la demande des avocats de la défense.
Il concerne diverses malversations dans le secteur de l'industrie algérienne de montage automobile dont l'octroi d'avantages à certains patrons et le financement électoral "occulte" de M. Bouteflika, chef de l'Etat durant 20 ans.
Candidat à un 5e mandat en avril 2019, M. Bouteflika a été contraint de démissionner le 2 avril face à un mouvement de contestation populaire inédit.
En première instance, Ahmed Ouyahia, 67 ans, quatre fois Premier ministre dont trois sous la présidence Bouteflika, a écopé de 15 ans de prison. Abdelmalek Sellal, 71 ans, qui dirigea le gouvernement de 2014 à 2017 et quatre campagnes électorales de M. Bouteflika, a été condamné à 12 ans de prison.
Dimanche, M. Ouyahia a rejeté toutes les charges retenues contre lui. "Je ne me suis rendu coupable d'aucun abus de fonction, je n'ai ni reçu de pots-de-vin ni blanchi de l'argent", a-t-il dit, ajoutant toutefois "avoir oublié de déclarer quelques biens", selon APS.
M. Sellal a également rejeté les charges à son encontre, appelant à faire comparaître M. Bouteflika, très affaibli depuis un AVC en 2013, comme témoin. Il a affirmé avoir mis en oeuvre "le programme du président, adopté par le Parlement, et dont le premier responsable est l'ancien président qui devrait comparaître comme témoin".
Le procès en appel reprend lundi.
En première instance également, les ex-ministres de l'Industrie Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi ont écopé de 10 ans d'emprisonnement, l'ancienne préfète Nouria Yamina Zerhouni de cinq ans.
Ex-président du Forum des chefs d'entreprises, principale organisation patronale et PDG du n°1 privé du BTP algérien, Ali Haddad, considéré comme l'un des principaux financiers des dernières campagnes de M. Bouteflika, a été condamné à sept ans de prison.
Trois autres riches hommes d'affaires, Ahmed Mazouz, Hassen Arbaoui et l'ancien vice-président du FCE Mohamed Bairi, tous propriétaires d'usines de montage de véhicules, ont écopé respectivement de sept, six et trois ans de prison.
Cinq accusés en fuite ont été condamnés par contumace et ne sont pas rejugés. Parmi eux l'ancien ministre de l'Industrie Bouchouareb Abdessalem (20 ans de prison).
C'est la première fois depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 que sont jugés des dirigeants de ce rang.
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