« Ben Laden et la France ». L’organisation Al-Qaida au Maghreb islamique est issue du djihadisme algérien. A partir de 2007, son union avec la « maison mère » va orienter les attaques du groupe terroriste contre l’ancienne puissance coloniale au Sahel, où vont se multiplier les prises d’otages.
Le 25 juillet 2010 au soir, la chaîne d’information qatarie Al-Jazira diffuse un communiqué annonçant l’exécution de l’otage français Michel Germaneau, 78 ans, détenu par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et enlevé au Niger un peu plus de trois mois plus tôt.
L’organisation djihadiste fait porter par la France la responsabilité du meurtre, présenté comme un acte de représailles après un raid militaire franco-mauritanien destiné à libérer l’otage. « Sarkozy n’a pas seulement échoué à libérer son compatriote dans cette opération manquée, il a sans aucun doute ouvert l’une des portes de l’enfer pour lui, son peuple et sa nation », déclare, dans la vidéo, Abdelmalek Droukdel, l’émir d’AQMI, aussi connu sous le nom de guerre d’Abou Moussab Abdelwadoud. Selon des sources maliennes, M. Germaneau, qui travaillait comme humanitaire, aurait été décapité. Paris pense que l’otage était déjà mort, faute de médicaments pour traiter son insuffisance cardiaque.
AQMI, l’alliée d’Al-Qaida qui voue une haine tenace à la France
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Par Christophe Ayad et Soren Seelow
le 2021 / 09 / 02
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/02/2007-2011-aqmi-l-alliee-d-al-qaida-qui-voue-une-haine-tenace-a-la-france_6093077_3210.html
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