Historien de premier ordre, nationaliste, Mohammed Harbi est spécialiste de l'histoire et de la vie politique de l'Algérie. Durant la guerre d'indépendance, il a occupé d'importantes responsabilités au sein de l'appareil du FLN et participe aux premières négociations des accords d'Evian.
Conseiller de Ahmed Ben Bella, il est emprisonné de 1965 à 1968. En 1971, il est mis en résidence surveillé. En 1973, il s'évade et rejoint la France où il devient professeur à l'université. Il est auteur de nombreux ouvrages de référence sur l'histoire contemporaine de l'Algérie.
Des affaires étrangères à Evian 1
Retour sur la crise de fin 1959-1960. Harbi suit K. Belkacem au ministère des affaires extérieures où il s’occupe du département des pays socialistes et est en relation avec les militaires pour les achats d’armes. M. Harbi entre en conflit avec l’étatmajor (Mendjli, Boumediene) et doit alors comparaître devant un conseil de discipline (Ferhat Abbas, Boussouf), qui le met hors de cause. M. Harbi est nommé à la direction de l’information du ministère des affaires extérieures. Il est responsable des radios. La question linguistique: l’Égypte impose l’arabe littéraire sur sa radio, La voix des Arabes. Le FLN a conservé son autonomie par rapport aux pays arabes. M. Harbi ambassadeur en Guinée jusqu’en septembre 1961. Il participe aux réunions du groupe de Casablanca et aux premières négociations d’Évian comme expert.
Campagne pour les détenus en grève de la faim pour l’obtention du statut de prisonnier politique.
D’Évian 1 À Évian 2
M. Harbi secrétaire général du nouveau ministère des affaires extérieures dans le gouvernement Ben Khedda. L’UGEMA fournit les cadres des affaires extérieures. Controverse à propos des rapports avec Cuba. Relations difficiles avec le bloc communiste. La reconnaissance tardive du gouvernement algérien par les autres nations.
De Gaulle, le putsch et l’OAS; les militaires français et la guerre d’Algérie. Les manifestations de décembre 1960, tournant politique. Secondes négociations d’Évian menées sous la direction de K. Belkacem; la question du Sahara. Le pourquoi de la démission collective au ministère des affaires extérieures (février 1962)
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